
ei6 ASTIGMATB:ES. VECTRICES
GYMNOSPERMES. - VECTRICES
deux rangées, sont concrescenles entre elles el avec le rameau, de
manière ii former les lames vertes à l^ords dentés qui sont des cladodes
(I, p. ^293).
A l'exceplion des Ifs, la racine, la tige et la feuille renfermant
des canaux sécréleurs résinifères diversement disposés. Dans les
Sapins, les Cèdres^ etc., la racine a un canal sécréteur dans l'axe
de sa moelle ; dans les Pins, les Pesses, les Mélèzes, etc., elle aun
canal sécréteur dans son péricycle en face de chaque faisceau
ligneux ; dans les Araucaries, les Agathides et les Stachjcarpes^
elle a plusieurs canaux sécréteux^s dans son péricycle en dehors de
chaque faisceau libérien; partout ailleurs^ elle en est dépourvue.
La lige des Céphalolaxes a au centre de sa moelle un canal sécréteur
continu à travers les noeuds; celle des Pins a des canaux
sécréteurs dans le bois primaire ; celle des Pins, des Sapins, des
Pesses, les Araucaries, etc., a dans le péricycle un canal sécréteur
en face de chaque faisceau réparateur ; celle des Podocarpes, des
Phylloclades, des Torreyers, etc., a dans le péricycle un canal
sécréteur en face de chaque faisceau foliaire ; celle des Cyprès,
Thuiers, Genévriers, etc., a sa stèle entièrement dépourvue de
canaux sécréteurs. Enfm, dans la feuille, les canaux sécréteurs
sont situés tantôtdans laméristele, soit dans le bois primaire (Pin),
soit dans la portion inférieure, péricyclique du péridesme (Podocarpe',
Phylloclade^ ïorreyer, etc.), tantôt dans Técorce, soit un
de chaque côté de la méristèle (Cèdre, Sapin, Pesse, Pin, etc.),
soit un seul au-dessous de la méristèle (Tsuge, Céphalolaxe, Wellingtonie,
(îenévrier. Cyprès, etc.), soit trois, un au-dessous et deux
latéraux (Séquoier, Sciadopite. etc.) soit quatre, un au-dessous, un
au-dessus et deux latéraux (Faux-Mélèze, Araucarie, etc.). Les
canaux corticaux de la feuille se prolongent d^ordinaire plus ou
moins loin vers le bas dans l'écorce de la tige, ce qui est le résultat
de la croissance intercalaire nodale.
La feuille ne prend à la stèle de la lige qu'une seule méristèle,
et non pas deux commechez lesNatrices; le faisceau libéroligneux,
toujours simple au début, s'y partage quelquefois plus tard en
deux moitiés côte à côte (divers Pins, Sapins, etc.). Dans le péridesme
se ditférencient, comme on sait (l, p. 327), deux lames de
vaisseaux surnuméraires, reliant de chaque côté le bois à l'endoderme
Ces lames se reploient quelquefois et se rejoignenten fornae
de pont, tantôt seulement vers le bas, au-dessous du liber (Sapin,
Cèdre, etc.), tantôt seulement vers le haut, au-dessus du bois (Araucarie,
Agathide, etc,), tantôtàl a fois vers le bas et vers le haut, en
forme d'anneau (Pesse, Pin, etc.). 11 y a donc toujours formation
tuations areolees (I, p. Mb, ^ ' .j^ secondaire
°Les fleurs sont unisexuées
et dépourvues de
périanthe, le plus souvent
monoïqaes (Pin, Sapni,
ï h u i e r , Cyprès, etc.), quelquefois
dioïques (If, etc.)-
La ileur mâle (Og- 108) se
compose, au-dessus des
écailles protectrices qui
constituent la pérule du
bourgeon et qui lui iorment
une sorte de périanthe,
d'un grand nombre
d'étamines, disposées en
spirale ou en verticilles,
dont le limbe, souvent dilaté
en forme d'écusson
perp'endiculairement à. la
base rétrécie, porte sur sa
face inférieure des sacs
polliniques au nombre de
2(Sapin, fig. 408. A, Pin,
Pesse, etc.), de 3 à 4 (Genévrier,
Cyprès, etc.), de 5 à
108. - Sapin pecLiné. A, une Heur
mâle; b, écailles composant la perule du
bourgeon et formant une sorte de perianthe ;
a, étamines à deux sacs polliniques B, un
Krain de pollen ; e, exine formant latéralement
deux ballonets M ; i, intine: y, antheridie
pédicellée, q, lu première des deux
petites cellules du grain, maintenant oblitérée
.
? A l a ; h i l V ' d e " 6 \ % 0 Vraucaie). attachés lanlôl, pav toute
( A g a t m a e j , ue u a v p+o ^ t a n t ô t par un point seu-