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486 O'VÜLÉES- — BENO'NCULINÉES PERPARIÉTÉES BITEGMINÉ-ES — RHAMNALES 487
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double avec eorolle dialypétale^ q^ui 0:mi un sml veriicille. d'éta-
?mne^ simples ei \e pistil i7uiépenda7it avec earpeUes fermés.
On'divise celte alliance en: t'amillBs. :
l i b r e s
co
« s
«
trini'ère ou tétramère
. deux J)iovulés....
Plaùanacées.-
Cnébracées,
Vitacées.
concrescents.
I actino- 1
, \ morphe ^
/penta-
Fleur ^ mè
1 / unioTOl-és. (épmaïst& Stcvckivoasiacées.
\ l Ovule
^hypoaaste: Rhamruacées..
Pas de
pluri- Ì Staphyleacees.
G'VUlêS-.
couronne ..
. coiiToSfJ i Sui^vagésiacées.
octomère. - Tovartacéas. (
Uinq biovulés Euthémidacées,
zyg'.amorpjke Vochysmcéûs-..
Chéoracées. — Les Cnéores et la Gamélée, dont les espèces
croissant dans les rochers du littoral méditerranéen composent
seules cette famille, sont des arbustes à feuilles isolées, simples
et sans stipules, à limbe coriace entier, renfermant des celTuTes
oîéifères dans Técorce de la tige et des feuilles.
La ffeur est hermaphrodite, trimëre (Cnéore) ou tetramere
(Gamélée) dans toutes ses parties, avec un andTocée épisépale
et un pistit épipétale à carpelles fermés et concrescents, renfermant
chacun deux ovules campylotropes pendants à micropyle
supérieur, hyponastes par conséquent. Entre Ta corolle et le pistil,;
ïe réceptacle forme un disque nectarifère.
Les cloisons de Tovaire sont creasées, soit de glandes septales
pareilles à celles des Liliacées (p. 293/ (Gnêore);, soit seulement de
sillons profonds (Gamélée).
Le fruit est une drupe à trois noyaux, qui se sépare en trois
coques à deux graines séparées par une fausse cloison. Lâ graine
a un embryon incombant courbe, accompagné d'un albumen
charnu.
Platanaeées. — Les Platanes^ dont l'es 4" espèces, une d'Europe
et d'Asie, les 3 autres d'Amérique, constituent seules cette famille,
sont des arbi^es à feuilles isolées, simples, à stipules larges et
foliacées, concrescentes autour de la tige, à limbe pâlmiïobé
à pétiole enfermant le bourgeon axillaire dans une cavité de sa
base, qui est une chambre gemmaïre^ comme celle des Légumineuses
citées p. 472, mais ici unigemmée^ tandis qu'elle était là
plurigemmée, Ges fleurs, groupées en capitules sphériques, sont
actino-morphes,. u^nisexuées par avortem^ent avec monoecie, trimeres
ou tétramëres-, parfois hexamêres.
La fleur mâle a quatre étamines épisépales,. à anthère presque
sedile, dont le connectif s'élargit en plateau au-dessus des quatre
sacs polliniques, qui s'ouvrent en long. La fleur femelle a quatre
staminodes épisépales et quatre carpelles libres épipétales, contenant
chacun un seul ovule orthotrope pendant.
Le fruit est un tétrachaine. La graine a un embryon à radicule
infère et un mince albumen, tous deux oléagineux.
Ges plantes diffèrent de toutes les familles de Falliance, iiotamment
par runisexualité des fleurs, l'indépendance des carpelles,,
Torthotropie des ovules et la nature du fruit.
Vitacées. — Les Vitacées, 11 genres avec 480 espèces, dont plus
de 250 Gisses, répandues
dans les contrées
tempérées et chaudes,,
sont des arbustes grimpant
à l'aide de vrilles
raméales opposifoliées,-
parfois pourvues de disques
d'adhésion (.Quinaire,
etc.) (L p- 178),
à feuilles isolées distiques,
souvent simples,
parfois composées, palmées
ou pennées,, fréquemment
stipulées. La
' Fig. 2IÎ8. — Diagramme floral : yi, du Çisse discolore,,
B, de la Quinaire quinquéfoliée, vulgairement
Yigne-vierge.
Quinaire quinquéfoliée est fréquemment cultivée comme pîante
grimpante, sous le nom de Vigne-vierge.
Les fleurs sont petites, actinomorphes, hermaphrodites,, souvent
pentamères (Vigne, Quinaire,, fig. 238, B, etc.),, parfois tétramères
(Gisse, fig. 238, A, etc.), avec un calice très petit, une corolle à
pétales libres (Gisse, Quinaire, etc ), ou soudés au sommet et
se détachant tous ensemble à la base au moment de Tépanouissement
(Vigne),, des étamines épipétales, libres, rarement concrescentes
(I.ie) un disque nectarifère tubuleux et un pistil formé de
deux carpelles fermés et concrescents en un ovaire biloculaire,,
contenant dans chaque loge deux ovules anatropes ascendants
à raphé interne, épinastes par conséquent, rai^ement un seul (Liei.
Le fruit est une baie, comestible dans la Vigne vinifere (i) ei les
i
(1) La Vigne française ou vinifère, source de la richesse de notre pays, a été
^ depuis 1868 ¡»rofondément atteinte par le puceron américain Phylloxéra, qui a ruiné
notre- pay» (déglts lOf mñi arda- sm í)«t d:e quieliques 0-n> a eoaibatt® <ïe
pacasi tei surtout par Le- gíeJage- wv des ceps améidcains qui résis-tejoet au para&ète. La