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D'après le nombre des carpelles du pistil, les genres se groupent
en deux tribus :
1. Chélidoniées. — Pistil isomère : EschhoLtzie, Sanguinaire, Bocconie, Macleyer,
Platystigme, etc.
3. Papavérèes, - Pistil polymère : Pavot, Argémone, Platystème, Méconopse,
Roemérie, etc.
Par leur double corolle, dimère ou trimère, les Papavéracées
ressemblent à plusieurs des .familles de l'alliance des Renonculales,
notamment aux Magnoliacées et aux Berbéridacées.
Erythrospermacées. — Les Erjthrospermacées, 5 genres avec
10 espèces, sont des arbres ou des arbustes, à feuilles isolées, simples
à petites stipules caduques, à limbe coriace penninerve
entier. La fleur est hermaphrodite et spiralée, avec un périanthe
composé d un nombre indéterminé de pièces libres sans distinction
de calice et de corolle. Il y a un nombre indéterminé d'étamines.
Le pistil est formé de trois carpelles ouverts et concrescents
en un ovaire uniloculaire à trois placentes pariétaux,
surmonté d'un style gros et court a trois lobes stigmatiques. Chaque
placente porte de nombreux ovules anatropes.
Le fruit est une capsule trivalve. La graine a un embryon droit
à larges cotyles et un albumen abondant.
ALLIANCE VI
MALVALES (V. p. 380)
Caractères généraux et division en quatorze familles.
L'alliance des Malvales comprend toutes les Renonculinées à
périanthe double avec corolle dialypétale^ qui ont les étamines
ramifiées et les carpelles ferm.ésy despistil libre.
L'alliance des Malvales se trouve composée de quatorze familles^
dont les caractères différentiels sont résumés dans le tableau suivant
:
morphine, narcotine, narcéine, opianine, papavérine, porphyroxine, xanthopine'
méconidine, tiiébaïne, laudanine, etc.
concres- (quatre sacs polliniques
§i centes, à ^deux sacs poUiniques
•gi .. . - (Des canaux sécreteurs...
- apicale, V^^pn^astes. ^p^^ ^^ canaux sécréteurs
ihyponastes
a;
« libres, à '
/-Sydéhiscence
I •
Scinq, (épinastes .
à ovuleslhyponastes
trois, ^accrescent
calice ^non
; uoroue # vdeux
dmale S (tétramère.
CarpeUes^
"cinq
un seul
Euphorbiacées.
Sterculiacées.
Malvacées.
Cochlospermacées
Luxembourgiacées
Éléocàrpacées.
Tiliacées.
Humiriacées.
Dip'érocarpacées.
Sarcolénacées.
Sphérosépalacées.
Eucryphia'ées.
Dilléniacées.
Neumannìacéìs.
Euphorbiacées. — La vaste famille des Euphorbiacées compte
210 genres avec environ 3.500 espèces, en grande majorité tropicales.
Le genre Euphorbe en renferme plus de 700, les genres
Croton et Phyllanthe chacun plus de 500. Ce sont des herbes
annuelles ou vivaces, des arbustes ou des arbres de port très
divers. Les feuilles sont isolées, simples et souvent stipulées,
parfois radimentaires sur une tige charnue et verte, ce qui donne,
à la plante l'aspect d'une Gactacée (Euphorbe brillante, E. splendide,
etc.), parfois aussi concrescentes entre elles et avec le rameau
qui les porte, d'où résultent des lames aplaties ou cladodes
(I, p. 292) (Phyllanthes de la section Xylophylle). Tige et feuilles
sont souvent traversées par des tubes laticifères indéfmiment
rameux, déjà étudiés (I, p. 37), tantôt à tout âge dépourvus de
cloisons transversales (Euphorbe, etc.), tantôt et plus souvent
formés de files de cellules à cloisons transversales de bonne heure
résorbées (Manihot, Aleurite, Croton, etc.). La tige offre aussi
parfois des faisceaux criblés à la périphérie de la moelle (Croton,
Aleurite, etc.).
Les fleurs sont actinomorphes et unisexuées, avec monoecie
(Ricin, Euphorbe, etc.) ou dioecie (Mercuriale, etc.); dans le premier
cas, les fleurs mâles et femelles sont souvent rapprochées
dans la même inflorescence. Chez les Euphorbes, par exemple
(fig. 198), l'inflorescence se termine par une fleur femelle, autour
de laquelle se développent cinq petites cymes contractées de fleurs
mâles; le tout est enveloppé par les cinq bractées mères de ces
cymes, concrescentes en un involucre tubuleux; le tube de l'involucre
porte entre ses dents autant de pièces charnues, parfois en
croissant, souvent très développées et comme pétaloïdes (E. résinifère,
E. brillante, etc ), résultant de la concrescence d'appendices
stipulaires des bractées ; la pièce antérieure avorte souvent
(E. des bois, E. péplide, fig. 498, etc.).
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