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Ili
toutes tropicales, sont des arbustes ou des arbres à feuilles isolées
simples et sans stipules, à limbe entier ou denté. La t i 4 ren!
erme dans son écorce des méristèles en nombre divers, oiien s
tan ô normalement (Lécythide, Berthollétie, Napoléone te )
ta tot en sens mverse (Japarandibe, Barringtonie^tc ), qui la
•a tachent au type mésostélique (Í, p. 207K En ^utre/ e^lib '
se ondaire jes t stratifié par de nombreuses couches de fibres
Les fleurs sont hermaphrodites, actinomorphes, solitaires
i t n e r ' ^ o r diversement groupées, penlL.è'res ,Nap"
itone etc.) ou tetrameres (Barnogtonie, etc.). La corolle est parfois
gamopetale (iNapoléone) ou avortée (Fétidie). L'androcée ne
comprend que quefois que cinq étamines ramifiées, épisépale
Napo eone) ; le plus souvent, il a deux verticilles d'éfarninÎ
abondamment ramifiées, parfois concrescenies en tube à la bLe
(Canmane, etc. . Le pistil est infère, formé de carpelles en même
nombre que les sépales (Barringtonie, JapaLdibe, Napoléone,
etc. , ou en nombre moindre (Cariniane; etc.), fennés et
concescents en un ovaire pluriloculaire contenant L s chaque
loge un grand nombre d ovules anatropes épinastes. ^
Le ruit est tantôt plus ou moins charnu et indéhiscent ÎJaoa
rand,be Barringtonie, Napoléone, etc), tantôt sec, h>eux et
d e u s c e n t e n pyxide_(Lécythide, Eschweilère, Berthollétie, CarL
Z m nif • d'albumen, ont un embrjon
ton r . (Berthollétie. Lécjthide, Barringonie,
eC), tantôt muni de deux larges cotyles, foliacées (CourL
taie, Cariniane, etc) ou charnues (Napoléone, etc ), e alors
accombant. Dans la Berthollétie, notamment, ¿ont les grain
sont connues sous le nom de de Para, le gros enÎbiZ
riche en matières grasses, est comestible. emmy.on,
trolTri'buJ : '' ^^^ ^^^
^ fétidie,
2. Lécythidées ~ Méristèles corticales directes, en nombre supérieur à 8 • Jaoao
Lécythide, Eschweilère, Berlhollétie, Cour^pit^ etc
l ' a S d m ^ n r ^ ' ' P^'é^édentes par la tige mésostélique,
men Sn^'^r^^ épinastes et l'absence d'aV;
men. Souvent rapprochées des Mjrtacése, elles s'en éloignent
beaucoup par la structure de l'ovule ainsi que par l'absence de
poches sécrétrices et de tubes cribîés circummédullaires
TRANSPARIÉTÉES BITEGMINÉES — PRIMULALES 625
A L L I A N C E VI
PBIMULALES (voir p. 600)
Caractères généraux et division en huit familles — L'ai
hance des Primulales comprend toutes les Oxalidinées qui ont le
perianths double avec corolle gamopétale et le pistil libre laissant
Y ovaire supère. '
La division en huit familles est résumée comme il suit •
PRIMULALES
Androcée
/isostémone.
Ovules
centraux
diplostémone.
Placen tation
)iluTn.l ^sl^efu^ll ; fertile PMryimrsuinlaaccééeess..
centrale
axile libres
mérisfémone.
Carpelles
(Étamines ^--jdiolque .
' Fl e u r ''lermaplir• edite
raultiovulés
uniovulés..
Théophrasta''.ées.
Fouquiériacées.
Diospyracées.
Styracacées.
Marcgraviacées.
Caryocarncées.
Ainsi constituée, cette alliance correspond en bloc à trois des
alliances qu'il a fallu distinguer dans l'ordre des Solaninées
savoir aux Solanales, Scrofulariales et Éricales.
Primulacées. — Les Primulacées, 29 genres avec environ 360 espèces
dont plus de 130 Primevères ou Primula, croissant la plupart
dans les régions tempérées boréales, dans les régions- alpines
sont des herbes, ordinairement vivaces à l'aide d'un rhizome'
qui peut se rentier en tubercule (Gyclame), parfois aquatiques
(Hottonie), a feuilles isolées, parfois opposées (Mouron rouo-e Lysimaque,
etc ), simples et sans stipules, à limbe entier, rarement
pennifide (Hottonie). Par la structure poljstélique de leur ti<^e
(I, p. 209), les Auricules se distinguent de tous les autres genre's
notamment des Primevères, auxquelles on les réunit souvent La
tige et la feuille renferment parfois dans leur écorce des poches
secrétrices résinifères (Ljsimaque, Goride, Samole, Androsace)
Les fleurs sont hermaphrodites, actinomorphes, rarement zyo-Qmorphes(
Coride), ordinairement pentamères (fig. 326) Les pétales
sont quelquefois libres (Astérolin, etc.) ou avortés avec un calice
petaloide ((Uauce). L'androcée a cinq étamines épipétales, concrescentes
avec la corolle, ou avec le calice quand la corolle
avorte (Glauce). Le pistil est composé de cinq carpelles épisépales,
ouverts et concrescents, à bords stériles, mais portant à
leur base autant d'appendices ligulaires, concrescents en une
colonne renflée au sommet, où elle porte un grand nombre
d ovules hémi-anatropes ascendants à raphé interne, épinastes
VAN TIEGHEM. — Botanique spéciale. 43