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366 DICOTYLES OVULKES — SANTALINÉES
fertiles, tandis que les trois autres se dédoublent et sont stériles.
Le pistil, tantôt libre (Olace, Ptjebopétale), tantôt concrescent
avec les trois verticilles externes jusqu'à la base du style, ce qui
rend l'ovaire infère {Liriosme), est formé de trois carpelles et terminé
par un style unique à stigmate trilobé. L'ovaire y est triloculaire
dans presque toute sa longueur, uniloculaire seulement au
sommet, où un placente central porte trois ovules, qui descendent
Fig. 154 —Diagramme
de la fleur d'un Olace.
dans les loges sous-jacentes et qui produisent
chacun un protballe femelle latéralement
sur leur flanc interne. L'extrémité
péri pliérique du pro thalle, son sommet,
digère l'épiderme, sort de l'ovule et remonte
entre lui et le piacente, en contournant
obliquement l'ovule, de manière à
parvenir en définitive sur la face supérieure
du placente, dans la région uniloculaire
où il est libre sous le style, et à
s'offrir ainsi au tube pollinique. En même
temps, son extrémité profonde, sa base,
s'enfonce vers le bas dans l'intérieur de
l'ovule..
Le fruit, où ne se forme qu'un seul embryon et autour duquel
persiste et s'accroît le calice, est une drupe. L'embryon, dont la
radicule est supère, est accompagné d'un albumen oléagineux.
Aptandracées. — Les Aptandracées, 2 genres avec 4 espèces,
sont des arbres à feuilles isolées, simples et sans stipules, à limbe,
entier, qui croissent dans la zone tropicale, les uns dans l'Amérique
orientale (Âptandre), les autres dans l'Afrique occidentale
(Ongokée).
La fleur est hermaphrodite et tétramère à calice gamosépale et
corolle dialypétale, à quatre écailles, à étamines épipélales s'ouvrant
en fer à cheval avec valves. Le pistil a deux carpelles épisépales,
avec un ovaire biloculaire dans la partie inférieure, unilo.
culaire dans la partie supérieure où un placente central porte deux
gros ovules pendants à prothalle femelle terminal.
Le fruit, où ne se forme qu'un seul embryon, est une drupe
enveloppée par le calice pereistant et" accrescent. L'embryon et
1 albumen y sont exclusivement oléagineux.
Par la tétramérie des fleurs, le disque extrastaminal, la remarquable
conformation de l'androcée et la situation terminale du
prothalle femelle, les Aptandracées se distinguent nettement des
Olacacees.
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INNUCELLÉES — AYICENNIALES 367
ALLIANCE VI
a v i c e n n i a l e s (v. p. 357)
Caractères généraux et division en trois familles. - Définie
o^Tla alm lerZpàrociile à penantAe double avec corolle (,amo-
P a t e 1 alliance des Avicenniales comprend acluellement tro«
familles :
, éDipétales àSsacs. GarpeUesuHioyules. Harmandmeées.
AV.CEKNXALES. ^^pSpal-. ^ 4 sacs. Car- i anormale, f ^^
Étamines } Jelles biovulés. Tige I normale . Symphorémacees.
Harmandiacées. - Les Harmandiacées ne comprennent que le
avec 2 espèces, l'une de Cochmchrne, 1 autre
"^""paÎTa^tétramérie de la fleur, le disque extrastaminal, la conf
o r m â t on dei a^drocée, la structure du pistil et l'organisation du
frirels t imblent aux Aptandracées. Mais la corolle y est
i?moné a e le disque y est tubuleux, le pistil y a trois carpelles.,
gamopeta e, ^^ J , ^eul ovule, enfin le fruit a un
avec un placente ne portant qu uu seu ^ ' rUfférpnces en
albumen à la fois oléagineux et amylacé. Toutes ces dràerences en
fonïSLType d' u n e famille distincte, non lom des Aptandracees.
Alfcenniacé^s - Les Avicenniacées, 2 genres avec 3 especes,
s o n r d i X s qui croissent dans la Mangrove, parmi les Pale uv
l T r s sur lÏÏ plages vaseuses des baies et des estuaires de toutes
[ rme i s tropk^ ou subtropicales et dont l 'embpn, comme
celuHes autres Palétuviers, germe souvent dans le fruit mur sur
la branche aui le porte (Hilairanthe). « . „„
Alter?ativrmen[ découvertes et i^couvertes par le flot tos
t r è s onguel racines en forme de câbles rampent horizontalement
dans la vase rune petite distance de la surface, en produisan ,
sur la flce inférieure, des radicelles ramifiées à croissance indéfinie
quTs'enfoncent verticalement dans le sol, sur la face supe-
S e des radicelles simples, à croissance kmdée négativement
X t r o ^ i a u e s qui se dressent verticalement dans l'air et ressemî
l l T T e T i o l s s e s d'asperge. Par leur écorce f
aérifères et leur surface hérissée de nombreuses lenticelles, ces
r a S c ^ es ériennes se montrent nettement diiîérenciees en orga-
" ^ è r e s , destinés à compenser l'aération —
vaseux où plongent les autres racines. La tige s épaissit a l aide de
Tchvtes iLétés, formés successivement dans son eeorce de
Tdans en d^o;« à partir de l'endoderme, et offre un très bel