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(Jaracatie), et un androcée diplostémone concrescent avec ]a
corolle, à anthères munies de quatre sacs s'ouvranl en long. La
ileur femelle a une corolle dialypétale. alterne (Carice, etc.) ou
superposée au calice (Jaracalie), et un pistil à cinq carpelles épisépales.
Ceux-ci sont tantôt ouverts et concrescents en un. ovaire
uniloculaire surmonté de cinq styles libres, simples (Mocinne) ou
ramifiés (Carice), avec cinq placentes pariétaux chargés d ovules
anatropes hyponasfes. Tantôt ils sont fermés et concrescents en
un ovaire î\ cinq loges surmonté de cinq çtjles, simples (Vasconcellee,
Jaracatie) ou ramifiés (IJémipapayer); les ovules sont alors
(hsposes en deux séries, Tune dans l'angle que fait la cloison avec
la paroi externe, l'autre à côté sur la cloison; en un mot, la piacentatïon,
toujours pariétale pour le pistil tout entier, est latérale
pour chacun de ses carpelles.
Le fruit est une baie, qui peut atteindre la grosseur et l'aspect
dun petit melon. La graine a un embryon à cotyles foliacées et
un albumen charnu. Le Carice papayer est cultivé dans toute la
zone tropicale pour ses fruits comestibles. Son latex contient un
ferment soluble, la papaïne, qui coagule le lait et peptonise les
substances albuminoïdes.
Ces plantes diffèrent des Achariacées notamment par leur réseau
acticifère, la diplostémonie, la dialypétalie de la fleur femelle,
1 tiyponastie de l'ovule et la nature du fruit.
D'après l unilocularité ou la plurilocularité de l'ovaire, les genres
se groupent en deux tribus :
1. Caricées. — Ovaire uniloculaire : Carice, Mocinne,
Javacatiées. ~ Ovaire pluriloculaire : Vasconceliée, Hémipapayer, Jaracatie.
^ Plombagacées. - Les Plombagacées, iO genres avec environ
180 especes dont plus de 420 Statices, croissant la plupart sur les
cotes maritmies et les terrains salés de la région méditerra^
neenne, sont des herbes vivaces, à feuilles isolées, disposées en
rosette, smiples et sans stipules, plus ou moins engainantes.
Les fleurs sont hermaphrodites, actinomorphes et pentamères
•avec un cahce gamosépale, une corolle gamopétale et cinq étammes^
epipetales, tantôt concrescentes avec la corolle (Statice,
fig. 256, etc.), tantôt libres ou seulement unies entre elles
(Dentelaire ou Plumbago, etc.). Le pistil est formé de cinq carpelles,
ouverts et concrescents en un ovaire uniloculaire surmonté
soit de cinq styles libres (Statice, Armérie, etc.), soit d'un style
divise en cinq branches (Dentelaire, etc.). L'un des carpelles
porte, à la base d'une des sutures, un seul ovule pendant au
sommet d'un long funicule dressé suivant
l'axe, anatrope et hyponaste.
Le fruit est sec et s'ouvi^e d'ordinaire
circulairement soit vers le sommet (Statice,
etc.), soit vers la base (Dentelaire,
etc.). La graine a un embryon
droit avec un albumen amylacé (Statice,
Armérie, etc.), parfois peu développé
(Dentelaire) ou nul (Egialite)-
D'après l'indépendance des élamines
ou leur concrescence avec la corolle et
d'après la séparation des styles ou leur
union à la base, les genres se groupent
en deux tribus :
Fig.'256. — Diagramme de
la ileur du Statice latifolié.
1, Plombagées. — Étamines libres, siyles concrescents : Dentelaire, Vogélie,
Cératostigme, etc.
2. Sta'icêcs. — Étamines concrescentes, styles libres : Statice, Armérie, Acantholimon,
Limoniastre, etc.
On apprécie dans les jardins, les Statices, les Arméries, les Dentelaires,
les Cératostigmes, etc.
Ces plantes diffèrent des deux familles précédentes, notamment
par l'androcée isostémone épipétale et par la remarquable placentation
basilaire de l'unique oville longuement funiculé. Par ce
dernier caractère et surtout par la structure de Tovule, qui est
perpariété, elles s'éloignent beaucoup des Primulacées, dont on
les rapprochait naguère et dont l'ovule est transpariété.
Savaldoracées. — Les Savaldoracées, 3 genres avec 6 espèces
tropicales, sont des arbustes ou des arbres, parfois épineux (Azime),
à feuilles opposées et stipulées, à limbe entier. La tige renferme
dans son bois secondaire des îlots de liber iuclus^ qui manquent
quelquefois (Azime).
Les fleurs sont hermaphrodites, actinomorphes, tétranières,
avec un calice gamosépale, une corolle gamopétale, parfois très
faiblement (Azime, Dobère) et un androcée isostémone épisépale,
concrescent au tube de la corolle. Le pistil est formé de deux carpelles,
fermés et concrescents en un ovaire biloculaire. contenant
dans chaque loge un (Dobère) ou deux ovules (Azime), anatropes,
dressés à raphe interne, épinastes par conséquent ; il se réduit
parfois à un seul carpelle uniovulé (Salvadore).
Le fruit est une baie (Azime, Dobère) ou une drupe (Salvadore).
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