BASIDIOMYCÈTES S3
52 CHAMPIGNONS
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entières
(llolobasides).
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externes
internes
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.Cloisonnées, directes, externes
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.^entières, directes, internes
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) i r ^ tes i externes
\ cloisonnées \ ^^^^^ ' ^internes
(Phra(jmobasides)A avec proI)asides ji déterminé...
( Si)ores en nomi^re ' indéterminé.
Agaricacces.
Lycopordacées.
Tillétiacées,
Trémellacées,
lîyalorincées.
Tyloslomacées.
Auriculariacées
Ecchynacées, •
Pitcciniacées.
Ustilagacées,
L'ordpe tout entier se trouve divisé de la sorte en dix familles
bien distinctes,-qu'il est nécessaire d'étudier séparément.
Agaricacées. - LaTamille des Agaricacées, nommées aussi
Ilyméaomucètf^s (1) parce que Thymène s'y présente à nu au
moment de la maturité, est la plus nombreuse de la classe des
Champignons : on y compte 157 genres et plus de 10.500 especes.
Lethalle vit ordinairement dans la terre ou dans les debris végétaux
; il est quelquefois parasite sur les feuilles (Exobaside de
l'Airelle), sur la tige (Polyp.or e amadouvier, Polypore du Pin, etc.)
ou sur la racine- des arbres (Armillaire de miel, Ilétérobaside
ancien, etc.). 11 forme souvent un ströme étiré en cordons rameux
plus ou moins gros, de couleur blanche (Psalliote champêtre, vul-,
gairement Champignon de couche, où il constitue ce qu'on appelle
blanc de Champignon, etc.) ou brune (Armillaire de miel, etc., ou
il constitue ce qu'on appelle un rhisomorphe) (2), aplati en lame
solide de consistance coriace ou même ligneuse (Polypore, Dedàlèe,
eie.), ou renflé en tubercule (Agaric tubéreux, etc.), Ce ströme
est parfois phosphorescent (Armillaire de miel, Polypore amadouvier,
Agaric tubéreux, etc.) ; plus lard il passe quelquefois à
l'état de vie latente en constituant un sclérote tuberculeux (divers
Agarics, Coprins, Typhules, Clavaires, etc.) ou allongé en cordon
(Armillaire de miel, etc.).
Lorsque Ton sème une spore d'un Coprin sur un milieu de culture,
on obtient un mycèle stérile formé de cellules à un noyau
et il demeure stérile indéfiniment. Si l'ensemencement est fait
avec plusieurs spores, les mycèles se conjuguent entre eux et il
apparaît des cellules à deux noyaux (dicaryons) sur le thalle. Ce
Dhénomène est en relation avec l'apparition des boucles ou becs
t Z a s L o s e s qui se produisent le long des filaments entre deux
cenuîes qui se suivent Les becs apparaissent toujours après les
d a iT^I Ce mycèle ainsi fkondé est seul apte à produire des
Î S L t i o n s . Donc pas de conjugaison, pas ^e û-ui s c est b.
là (expérimentalement prouvé) qu'est l'acte de la féconda ion
qui auLi t lieu dans le sol pour les C h amp i g n o n s a chapeau (s s
Résultats trouvés pour le Coprin peuven être " ^ ®
ultérieur (fusion des noyaux, formation des syncaryons n a qu ûne
importance moindre, accessoire peut-on dire, et preside à la foimation
des basidiospores (1). • on c^vmhiose
Quelques Agaricacées (Core. Dictyoneme) vivent en sy^b ose
avec dL Algues inférieures et constituent ainsi des Lichens
i d l ^ i S ' p ' i t se réduire à un h^^ène, directen^nt
appl qué sur le thalle (Exobaside) ; ailleurs il forme, a la surfac
T m l l i e u nutritif, une lame plus ou moins épaisse membraneu e
ou coriace, dont la face supérieure est tapissée par 1 hymene (Cor-
Tce etc ) Mais d'ordinaire il se dresse perpendiculairement au
support, quelquefois en une colonne simple ou abondamment
.amifié^ en buisson, toute couverte de basides (Clavaire, etc.) le
p C s o u v e n t en un pied dilaté au sommet en un chapeau portant
1 s basLs seulement sur sa face inférieure (Agaric Polypore
Hydne etc.). La face supérieure stérile du chapeau est convexe à
d i i r s degrés, ou plane, ou concave et creusée en entonnoir La
face infédeure, revêtue par l'hymène, est quelqueiois lisse (Ciatere
le etc.), le plus souvent muliie de prolongements de formes
- dfeses : pointes molles pendant comme des stalactites a^jd^^«)'
côtes saillantes (Chanterelle), lamelles perpendiculaires a la suiface
dirigées radialement de l'insertion du pied au bord du chapeau
(Agaric) ou concentriquement (Cyclomyce) anastomosées en un
réseau plus ou moins fin (Dédalée, Polypore) ou forman des tubes
éti'oUs 'serrés côte à côte, libres (Fistuline) ou soudes (Bole
Quelle qulen soit la forme, ces prolongements ont toujours poui
S t a t ' d'augmenter beaucoup la surface sporifère. Le chapeau
e t quelquefois dépom^vu de pied; il est alors
attaché L support vertical par son bord plan, a la façon dune
console (beaucoup de Polypores, etc.). ^ . „„ ^
Le plus souvent Fappareil sporifère amsi conforme est nu a tout
âge. Quelquefois il est enveloppé tout entier dans sa jeunesse par
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(1) Cliampignons à hyraène.
(2) Du grec : pi'Çc^ [rhiza), racine ¡Mopf/} (morphé\ forme.
(1) Mlle Bensaude
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