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TKANSPÀRIÉTÉES BITEGMINÉES - CLUSIALES 617
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deux ovules seulement (flavcUe, Mammée, etc.), ou un seul ovule
(Garcinie. lovomiie, Rhédie, etc.); les Calophjlles ont un ovaireun
i oculaire à placente basilaire et uniovulé. Les ovules sont
tantôt liyponastes(Clusie, Havétie, etc.), tantôt épinastes (Symphonie,
Garcinie, Mammée, etc.). w i» u
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Symphonie, etc.), une drupe
Olammee Calophylle, etc.), ou une capsule septicide (Clusie,
Havetie, etc.). La graine, souvent munie d'un arille (Clusie, Rengi
e, etc. est dépourvue d'albumen et renferme un embryon tantôt
a tigelle très développée et colyles très petites (Glusie, etc.) ou
meme nulles (Garcinie, Pentadesme, etc.),
tantôt au contraire à tigelle très courte et
à cotyles très développées (Mammée, Galopbylle,
etc.)
Plusieurs Glusiacées sont recherchées
pour leurs produits de sécrétion, qui donnent
la gomme-gutte (divers Garcinies
Xanthochymes, etc.), des baumes (Galopbylle
calabe, etc.), des résines (Galophylle
thurifère, etc.). Aussi donne-t on
parfois à cette famille le nom de Guttifères
Fig. 319. - Diagramme
de la ileur de la Platonie
insigne.
. . D'autres produisent des baies comestibles
(Garcmie mangostan, Mammée d'Amérique, etc.) ; la baie du Pentadesme
butyracé donne une sorte de beurre très estimé. D'autres
encore fournissent des bois de bonne qualité (Galophylle, Vlésue
Monorobée, etc.}. \ j ^
Ces plantes se distinguent surlout par leurs canaux sécréteurs
8 genres avec environ
260 especes. dont 200 Millepertuis ou Hypericum, sont des herbes
vivaces, des arbustes, rarement des arbres, à feuilles opposées
smiples et sans stipules, à limbe penninerve entier La ti-e et la
racine contiennent des canaux sécréteurs-oléifères et la feuille est
en outre, parsemée de poches sécrétrices.
Les fleurs sont hermaphrodites, actinomorphes, pentamères au
moms pour e calice et la corolle (fig. 320), qui L n t raiTn ent
tetrameres (Ascyre). L'androcée, pentamère (Vismie A
Haronge Millepertuis de la section Androsème, etc.) ^u tiimèr^
(Ascyre, Gratoxyle, la plupart des Millepertuis, iig. 339, B etc ) a
deux veiHicilles d'étamines dont les épisépales sont réduites à des
staminodes (Vismie, fig. 320, certains Millepertuis, etc ) ou
avortent complètement (Ascyre, beaucoup de Millepertuis, iig.320,
B, etc.), tandis que les épipétales se ramifient en autant de pha-
langes d'étamines partielles. Le pistil a cinq carpelles épisépales
quand Tandrocée est pentamère (fig. 320, A), trois quand il est
trimère{rig. 320, B), fermés et concrescents en un ovaire pluriloculaire
surmonté d'autant de styles libi'es, dont chaque loge renferme
ordinairement un grand nombre d'ovules anatropes épi-
Fig. 3-20. — Diagramme iloral : de la Vismie de Cayenne ; s, staminodes ;
B, da Millepertuis quadraiigiilaire.
nastes ; quelquefois les carpelles sont ouverts, avec placentation
pariétale (Ascyre). L'Endodesmie n'a qu'un seul carpelle uniovulé.
Le fruit est une capsule septicide (Millepertuis, Ascyre) ou loculicide
(Gratoxyle, etc.), une baie (Vismie, etc.), une drupe à cinq
noyaux (Haronge) ou à un seul noyau (Endodesmie). La graine a
un embryon incombant droit, sans albumen.
D'après la nature du fruit, les genres se groupent en deux tribus :
1. Hypéricées. — Capsule: Ascyre, Millepertuis, Éliée, Cratoxyle.
Vismièes. — Fruit charnu: Endodesmie, Vismie, Psorosperme, Haronge.
Les Hypéricacées se relient directement aux Glusiacées, à la fois
par leurs feuilles opposées et par leurs canaux sécréteurs.
ûuiinacées. — Les Quiinacées, 2 genres avec 20 espèces de
l'Amérique tropicale, sont des arbres ou des arbustes à feuilles
opposées et stipulées, ayant souvent des cellules gommifères dans
la moelle.
Les fleurs sont hermaphrodites (Quiine) ou unisexuées (ïouroulie),
actinomorphes, tétramères (Quiine) ou pentamères (Touroulie).
L'androcée a ses deux verticilles ramifiés en nombreuses
étamines. Le pistil est formé de deux (Quiine) ou de huit à dix
(ïouroulie) carpelles fermés et concrescents en un ovaire pluriloculaire,
surmonté d'autant de styles libres et dont chaque loge