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560 OVULIÎES - SOLANINÉES
muUiovuîésS(e'"n deTu x series. ...
i)iovulés
^entiers
)c'oisonnés.igynoljas:que
i'ermés, < ( Style germinal '
unlovulés.
Anthères àjquatre^acs poches sécréirices...
' • Non
Périanlhe lélramère par avoriement
, muui- •'^'•.i:;;
g/ V ovules, , .
gfouverts,< Ovules (entiers
à phxcentes/hifurqnés
uniovulés. iana'dtrho pe
Ovule
(anatrof
^ortholr ope
Scî ofulariacées.
-Bijnoniacées,
Acrinlhdcées.
Labiée-i.
Verbénacées.
Sél agacées,
Myopovdcèes.
Pédanacées.
Plantagncées.
Ut iculariacées,
Orobanchacées.
Gesnériacées.
Martyniacées,
Globularictcées.
Phrymacées,
Scrofulariacées. — Les Scrofalariacées, 177 genres avec environ
900 espèces répandues par toute la Terre, mais surtout dans
es regions tempérées et monlagneuses, sont ordinairement des
herbes ou des arbrisseaux à feuilles opposées, rarement isolées
(Molene, etc.), simples et sans stipules, à limbe entier ou diversement
découpé. Hon nombre d'entre elles, bien que pourvues de
chlorophylle et de feuilles normales, sont parasites sur les racines
d autres plantes, notamment des Graminées (llhinantlie Mélampyre.
Pédiculaire, etc.). Leurs racines produisent et enfoncent
dans celles de la plante hospitalière des suçoirs, qui sont des
emergences vascularisées (I, p. iOl).
Les fleurs sont hermaphrodites, zygomorphes avec plan de
symeirie médian, pentamères avec pistil dimère (fig. 284) Le
cahce est gamosépale, actinomorphe ou zygomorphe ; dans ce
dernier cas, le sépale postérieur peut se réduire à une petite dent
diverses Véroniques, fig. 284, D, etc.), ou avorter complètement
(Luphraise, Rhmanthe, Odontite, etc.). La corolle est rarement
actinomorphe ^Molène, fig. 284, .1, etc.), presque toujours zygomorphe
et souvent bilabiée; les deux pétales qui forment la lèvre
supérieure sont parfois concrescents dans toute leur lon-ueur
au point de simuler un pétale unique plus grand que les trois
autres, ce qm fait paraître la fleur tétramère (Véronique, fig 284
D. etc ); rouverlure du tube est quelquefois fermée par un renli
de a lèvre inférieure (Linaire, Muflier, etc.), de la lèvre supérieure
(Gollinsie) ou des deux lèvres à la fois (Calcéolaire), et sa base
r sac (Muflier) ou en éperon (Linaire,
îig B). Les cinq étamines, alternes et concrescentes avec les
pétales sont rarement toutes fertiles, égales (Bacope, Molène
noire, iig. 284,-A) ou avec la postérieure plus petite et les deux
TRANSPARIÉÏÉES UNITEGMINÉES SCROFULAREALES 561
antérieures plus grandes (Molène thapse, vulgairement Bouillonblanc,
etc.); le plus souvent, Tétamine postérieure est stérile,
rudimentaire ou tout h fait avortée (fig. 284, B) ; les quatre autres
sont seules fertiles, les deux antérieures ordinairement plus
grandes que les latérales (Digitale, Muflier, Linaire, iig. 284, B, etc) :
en un mot Tandrocée est didyname (f, p. 401 fig. 138), Quelquefois
Tavortement frappe en outre les deux étamines antérieures,
qui demeurent stériles (Gratiole, fig. 284, etc), ou disparaissent
sans laisser de traces (Véronique, fig. 284, Z), Calcéolaire, etc.).
o
c ^
Fig. 284. — Diagramme tloral : A, de la Molène noire ; ii, de la Linaire
vulgaire ; C, de Ja Gratiole officinale ; i), de la Véronique petit-chêne.
L'anthère n'a quelquefois que deux sacs polliniques transversaux
courbés en arc (Scrofulaii^e, Molène, etc.). Le pistil a deux carpelles
médians, fermés et concrescents en un ovaire hiloculaire,
terminé par un style unique et contenant dans chaque loge, insérés
sur un gros renflement médian de la cloison, un grand nombre
d'ovules anatropes, rarement deux côte à côte (Mélampyre,
etc.).
Le fruit est une capsule loculicide (Véronique, Mélampyre, etc.),
VAN TïEGHEM. — Bolauique Sféciale, 36
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