
ÜVÜLÉES - SOLANINÉES TRANSPARIÉTÉES UNITEGMINÉES — RUBIALES 593
,•<J S' ': • ^ r
(Nassauvie, ctc ). l^ntôt il c ó n L n r i ^tc.), biJabiées
ti-e, des íleúrs luUzIeü e à L n l i ' f ^^n- sssst^^t-rÎrSHsl»:«-
- e , des (leurs ügulées à trois de^ís (M e fe f u s /
pheriqiies ont, en outre, assez sonvini 1 V, P^rir"
entque cell^ du cení' ; 1 S c Z n!. '
centre sont .jaunes (Anihé'nide eL
t l ^ r J ^ r ^ -n e r e s c e n t e s
ia forn.e de la c l l e° ; m ^ s o r fH^ ^^^
ordinairement agglutiAérs ¿01^ ° <
SI vie (fig. 308, ^ : e t ¿ r . 08 ¿ ¿I
quelquefois à la amiile le n o n f d P ^ donne r
^ Le pistil, concrescelV^v: ^ f v e ^^^^
longueur de l'ovaire, qui est infère .. . i T®' ^^
médians, ouverts et concr cTnt 1
monté d'un st.yle unique term n p.r de^x ^^'oculaire, surdehors
el contenant un seu Z l e an.f n , en
du carpelle antérieur et tournant ^nn ^ ^' ''''''' ^ ^^ ^ase
conséquent (fig. 308, ^'«Phe en avant, épinaste par
C l ^ Î ^ e ! - («n. 310) (Chrysanthème,
du développement du calice fit r ^ n
aigrette qui joue un S
. quelquefois ^^^
La graine renferme un embi-yon d^o f V ' f
• Centaurée, Carthame, e(c '' Artichaut, Sarrète,
Zinnie, Hélianthe, Goréopse, Dahlia, Biclent, Tagète, Achillée,
Anthémkle, Chrysanthème, Matricaire, Cotule, Tanaisie, Armoise,
Arnica, Cinéraire, Séneçon, Doronic, Souci, etc.
4. Labiatiflores. — Fleurs bilabiées, seules (Nassaavie, etc ), avec des lleurs
tubuleuses au centre (Barnadésie, etc.), ou avec des lleurs ligulées
à trois dents à la périphérie (Mutisie, etc.) : Onosère, Chaptalie^
Nassauvie, etc.
De ces quatre tribus, celle des Liguliilores est seule nettement
limitée ; les trois autres sont reliées par de nombreuses transitions.
Cette différence s'accuse encore davantage si Ton remarque que
les Liguliilores possèdent des réseaux laticifères à cellules fusionnées
et sont dépourvues de canaux sécréteurs; tandis que les
plantes des trois autres tribus sont, au contraire, ordinairement
munies de canaux sécréteurs oléifères, mais privées de réseaux
laticifères. Les Liguliflores doivent à leur latex d'être narcotiques
et vénéneuses (Laitue vireuse, etc.) ou amères (Chicorée sauvage.
Pissenlit dent-de-lion, etc.) ; les Radiées doivent à leurs canaux
oléifères d'être aromatiques et stimulatîtes (Armoise commune^
A. estragon, A. absinthe, Anthémide noble, vulgairement Camo
mille, A. pyrèthre, etc.).
Plusieurs Composées sont alimentaires par leurs racines cuites
(Scorsonère, Salsifis, etc.) ou torréfiées (Chicorée sauvage), par les
tubercules de leurs rhizomes, riches en inuline (Hélianthe tubéreux,
vulgairement Topinambour), par les feuilles, auxquelles la
culture et Téliolement ont fait perdre leur âcreté (Laitue cultivée,
L. scarole, Chicorée sauvage, Ch. endive, Artichaut cardon, etc ),
par les bractées de l'involucre et le réceptacle commun du capitule
(Artichaut scolyme). D'autres renferment dans leurs corolles des
principes colorants et servent à teindre en rouge (Carthame tinctorial),
en jaune (Sarrète tinctoriale) ou en bleu (Agérate tinctorial).
Plusieurs ont des graines très oléagineuses, qui donnent une
huile alimentaire (Héliante annuel, vulgairement Grand-Soleil,
Madie cultivée, Guizotie d'Abyssinie, etc.). Enfin une multitude de
ces plantes sont cultivées, comme on sait, dans les jardins pour
la beauté de leurs fleurs.
Par les carpelles ouverts et la placentation basilaire uniovulée,
les Composées occupent une .place à part dans Talliance des
Rubiales. C'est des Dipsacacées et des Calycéracëes qu'elles s'éloignent
le moins; mais elles diffèrent cependant des Dipsacacées
par Fabsence d'involucelle, les carpelles ouverts et la graine sans
albumen ; ces deux derniers caractères les distinguent aussi des
Calycéracées. *
VAN TIEGHEM. — BoLarâque Sféciale, 38