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superposés, clos el concrescenls en un ovaire pluriloculaire, surmonté
cFun style unique et contenant dans chaque loge un seul
ovule anatrope hémi-anatrope ou campylolrope, dressé à raplié
interne, épinaste par conséquent.
Le fruit est une baie, qui atteint parfois la grosseur d'une
pomme (Sapotilier). La graine a un embryon droit accombant, à
cotyles minces avec un albumen charnu (Isonandre, Sapotilier,
Sidéroxyle, Mimusope, etc.), ou à cotyles épaisses sans albumen
(lllipe, Palaque, Lucume, etc.).
Suivant que les pétales sont ou non jnunis d'appendices dorsaux
stipulaires, les genres se groupent en deux tribus :
1, Siipotées. — Pétales non appendiculés : Payène, lllipe, Isonandre, Palaque,
Sapotilier, Butyrosperme, Lucume, Sidéroxyle, Bumélie, Glirysophyile,
etc.
Mimusopées, — Pétales appendiculés ; Mimusope, Imbricarie, Northie.
Plusieurs de ces plantes donnent des fruits comestibles (Sapotilierj
Lucume, Ohrysophylle, elc.) ; les cotyles épaisses du Butyrosperme
fournissent par expression un beurre estimé ; TArganie
fournit rhuile d'Argan très importante notaminent au Maroc. Le
laiex concrété de certains de ces arbres, surtout du Palaque gutte
et du Palaque oblongifolié, donne la gutta-percha ; celui du
Mimusope balate donne la balata^ substance rouge analogue à la
précédente. ITautres produisent des bois très recherchés pour les
constructions (Sidéroxyle donnant un bois de fer, Arganie, etc.).
Les Sapotacées diffèrent des Ericacées notamment par les lacticifères,
par la diplostémonie directe de Tandrocée et sa concrescence
avec la corolle, par les carpelles uniovulés et l'embryon
accombant.
Rhaptopétalacées. — Les Rhaptopétalacées, 4 genres avec
M espèces croissant toutes en Afrique tropicale occidentale, sont
des arbres ou des arbustes à feuilles isolées distiques, simples et
sans stfpules, à limbe penninerve dissymétrique. Les iameaux
offrent, rapprochées sur l'une de leurs faces, deux côtes longitudinales
séparées par une rainure, provenant de la décurrence
unilatérale des feuilles, décurrence qui intéresse alternativement
l'un et l'autre bord. Dans chaque côte, l'écorce renferme une
mérislèle foliaire, de façon que la tige n'a, dans sa structure
comme dans sa forme, quune symétrie bilatérale.
"Disposées en grappe terminale et axillaire (Oubanguier, etc.) ou
naissant tardivement et par voie endogène sur les branches âgées
(Brazzeier, etc.), les fleurs sont hermaphrodites^ actinomorphes,
TRANSPARIÉTÉES BITEGMINÉES — ÉHICALES 579
à type numérique éminemment variable. Le calice est gamosépale
dans toute sa longueur et persistant. La corolle est épaisse,
coriace, gamopétale jusqu'au sommet môme, tout d'une pièce en
forme de bonnet, et ne peut s'épanouir que par une déchirure en
lanières dont le nombre, parfois égal, est souvent inférieur à
celui des pétales constitutifs; ceux-ci sont toujours en même
nombre que les sépales et alternent avec eux. L'androcée se compose
d'un grand nombre d etamines issues de ramification, également
réparties tout autour, concrescentes dans leur région inférieure
en un tube, lui-même concrescent d'ordinaire à la base de
la corolle ; en un mot, il est à la fois méristémone et gamostémone.
L'étamine a une anthère basifixe à quatre sacs, s'ouvranf
en long (Oubanguier, etc.) ou par un pore terminal (Brazzeier,
etc.). Le pistil se compose de carpelles en nombre moitié
moindre que celui des sépales et des pétales, fermés et concrescents
en un ovaire pluriloculaire, dont chaque loge renferme,
attachés dans l'angle interne, tantôt deux ovules anatropes pendants
à raphé dorsal, épinastes par conséquent (Oubanguier,
Scytopétale), tantôt deux ou plusieurs rangs de pareils ovules
superposés (Rhaptopétale, Brazzeier).
Entouré à sa base par le calice cupuliforme, persistant mais
non accru, le fruit est tantôt une capsule loculicide, uniséminée
(Oubanguier) ou pluriséminée (Brazzeier), tantôt une drupe uniséminée
(Scytopétale, Rhaptopétale). La graine a un tégument
tantôt nu (Oubanguier, etc.), tantôt muni, tout le long du raphé
prolongé en boucle, d'une crinière de longs poils glutineux, divisée
en deux bandeaux rabattus latéralement sur chaque face et
s'y rejoignant en formant une tunique blanchâtre complète (Brazzeier,
etc.). Il renferme un vohimineux albumen corné, entier
dans le premier cas, ruminé dans le second, et un embryon droit
accombant, à larges cotyles foliacées et plissées.
Les genres se groupent en deux tribus :
1. Oubangitiée^. — Fleurs en grappe terminale et axillaire. Corolle sillonnée.
Anihère à déhiscence longitudinale. Carpelles biovulés. Graine sans
tunique : Oubanguier, Scytopétale,
2. Rhaptopétalées. ~ Fleurs endogènes sur les branches âgées. Corolle sans
sillons. Anthère à déhiscence poricide; Carpelles multiovulés. Graine
tuniquée : Brazzeier, Rhaptopétale.