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P E R P A R I É T É E S BITEGMINÉES - CASTANÉALES
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inapliroditcs, aclinoinorphes (Asarel, etc.) ou zygomorphes (Aristoloche,
Hocquartie, etc.), rarement terminales (Asaret), le plus
souvent axiilairen, pat-fois très grandes (diverses Aristoloches).
Le calice est formé de trois sépales égaux et concrescents (Asaret,
fig. 18^2, Hocquartie, fig. 183, etc.), parfois d'un seul sépale
reployé en tube (Aristoloche, fig. 184, etc.) ; il est concrescent avec
le pislil dans toute la longueur de l'ovaire, qui est infère (1, p. 441,
iig. 199). L'androcée comprend ordinairement six (Aristoloche,
Hocquai'tie, etc.) ou douze étamines (Asaret) à anthères exirorses,
dont les connectifs épais, parfois prolongés en pointe (Asaret),
sont tantôt libres (Asaret), tantôt unis latéralement entre eux et
en dedans avec le style, de manière à former un épais gynostème
(Aristoloche, l, p. 441, fig. 199, etc.); quand il y a six étamines,
elles sont tantôt équidislantes (Aristoloche, fig. 184), tantôt rap-
Fig. 18-2. — Diagramme
de la lleur de l'Asaret
d'Europe.
Fig. 183. — Diagramme
de la fleur de l'Hocquartie
macropliyUe.
Fig. 184. — Diagramme
de la fleur de i'Aristoloclie
Clématite.
prochées deux par deux vis-à-vis des sépales (Hocquartie, tîg. 183).
Le pislil est constitué quelquefois par quatre (Bragantie, etc.), le
plus souvent par six carpelles fermés, alternes avec les six étamines,
concrescents en un ovaire à six loges contenant chacune deux rangs
d'ovules anatropes (fig. 182, 183, 184) ; cet ovaire, qui est infère, se
trouve tantôt surmonté d'autant de styles que de carpelles (Asaret,
fig. 182, etc.), t.antôt terminé par un style unique, concrescent avec
les faces internes des anthères extrorses et constituant avec elles
le gynostème (Hocquartie, fig. 183, Aristoloche, fig. 184,1, p. 441, fig.
199. etc.). Ce style unique se termine par un stigmate entier (Holostyle),
trilobé (Hocquartie) ou hexalobé (Aristoloche, I, p. 441,
fig. 199).
Le fruit est une capsule septicide ou à la fois septicide et septifrage
(Hocquai-lie). Lagraine renferme un abondant albumen charnu
d'un gynosté<ne et.e nombre
des ca%elles, les genres se groupent en trois tribus:
1 Asarén^ - Anthères liljres ; six carpelles •• As»"' ,
loche, Hocquartie, Holostyle.
Rpo-nniacées - Les Bégoniacées, 4 genres avec 405 espèces,
d o n t T o S n i e s , repandues dans toutes les régions tropicales
l ° n des plagites h^rba'cées, à tige parfois tuberculeuse ou
à feuilles'ordinairement distiques, smtples,
les concrescentes, à limbe dissymétrique. Tige effeuilles sontpoui
v u e s de cXl i t h ^ s géminéset antipodes. Les fleurs sontunisexu e
r L ï q u e s , disposées en cymes bipares, les mâles terminales, les
' ^ î f l l ^ u r m â t : u n calice pétaloïde . s é p a l e s libres, au nombr e de
deux quatre ou huit chez les Bégonies {Bégoma), de dix dans 1 Hill
e b i a X , concrescents dans les Bégonielles, et un androcee à
nombreuses étamines libres ou diversement concrescentes a anth -
res extrorses, à quatre sacs s'ouvrant en long, rarement pai des
Tiares-les Bégonielles n'ont que quatre etamines. -
La fle'r f^nielle a un calice pétalolde, dont les -Pa l - Ij!"-
sont au nombre de deux àbuit chez les Bégonies, de dix dans 1 Hilebrandie
; ils sont concrescents dans la Symbégome et les Begonie
les Le pistil est composé de trois (Bégon.e, Begonielle Sym-
• bé-ionie) ou cinq (Hillebrandie) carpelles fermés, concrescents avec
le c X e et entiVeus en un ovaire infère à trois ou cmq loges ren-
L m a S su I s bords carpellaires forlementréfléchis en dehors,
I n gmnd nombre d'ovules Latropes, et surmonté de trois ou cm,
styles ramifiés en dichotomie. . n^titM
Le fruit est une capsule loculicide, dont les ^f
contiennent un embryon cylindrique à cotyles très couites, sans
Le^Bêgonies sont des plantes ornementales du plus grand intérêt
pour l'horticulture (1).
signaler co„ . , e ^ . e e s . e ,.A,nér^
t r a i e . — de Drège).