Cap-Corse et ses dépendances, et de le favoriser de
toute l’étendue de leur pouvoir.
Art. 7* Les gouverneurs des forts respectifs accorderont,
dans tous les temps, toute la protection
qui sera en leur pouvoir aux personnes et aux propriétés
des sujets des rois d’Aschantie et de D ouabin,
qui se rendront sur les bords de la mer»
Art. 8. Le gouverneur en chef se réserve le droit
de punir les sujets des rois d’Aschantie et de Douabin,
qui auront com mis quelque délit j mais, lo r sq u ils a -
gira d’un crime, il enverra le coupable à son roi,
pour qu’il soit puni suivant les lois de son pays.
Art. 9« Les rois consentent à confier leurs enfans
aux soins du gouverneur en chef, pour les faire élever
au C ap -C o r se , dans la pleine confiance des
bonnes intentions du gouvernement britannique, et
des avantages qu’ils en retireront.
Art» 10. Les rois s’obligent à faire prendre des
informations exactes sur les officiers attachés à la
mission du major John Peddie et du capitaine T h o mas
Campbell, et d engager les royaumes voisins et
leurs tributaires à les protéger comme sujets du gouvernement
anglais.
Signé et scellé à Coitmassie, le 7 septembre de
l’an de notre seigneur 1817.
Marque de Saï T o u to u Q uamijsa. x
Marque de B o i t o r i e Q u am a . X
T homas E dward B owdiciï»
En présence de
W i l l i a m H u t c h i s o n .
IkiN'RY T e d l ik .
A p okoü , x j-^ ePu^s de î assemblée
Adoüma'ta, x ( ^ é r a l e des cabocirs
N a b b r a , x f etdes pi tain es charÀ
s c h a x t i e , x i geS de Prêter s e r m e n t
J avec le roi»
Marqué de < K a b r a S aph ou , x | Interprètes du rùi
Quamiwa S a p h o u , x J de Doûabih.
Q u a sh ie A p a in t v ie , x l^nterprèted  c -
f cra.
Q u a sh ie T om ,x ) Interprètes du
^ Q u am ix a Q u a t c h ie , x j Cap-Corse.
Nous assistâmes au jugement d ’Appia Nanou qui
-avait accompagné son frère Appia Danqua, lors de
la dernière invasion du pays des Fautes, et q u i
lors de la mort de celui-ci, avait reçu du roi l ’ordre
de se mettre à la tête de l’armée et de continuer la
campagne. Dans la colère du moment, il ¿était
écrié, devant les messagers du roi, que cè prince
tout en lui permettant de succéder au siège d’hon’
neiïr et aux dignités de son frère, s’était approprié
tout 1 or qui appartenait à sa succession, et voulait
1 occuper à soumettre les rebelles pour l’empêcher
de revendiquer la propriété de sa famille. Depuis cè
moment, il fit la guerre avec négligence , on le
soupçonna même dç lâcheté. Cependant , ayant