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 .trop puissante pour que l’époux ose la mettre à mort,  
 il  lui  coupe  ordinairement  le  nez  pour la  punir,  et  
 aire, connaître  son  déshonneur,  puis  il  la donne  en  
 mariage  à  un  de  ses  esclaves.  Si  une  femme  trahit  
 un  secrpt,  on  lui  coupe  la  lèvre  supérieure  ;  et  si  
 plie  est  surprise  à  écouïer  upe  conversation secrète  
 de  son  mari ,  elle  perd  une  preille.  On  ne  saurait  
 taire un  pas dans la ville  sans rencontrer des femmes  
 ainsi  mutilées.  Les  prostituées  sont  nombreuses  et  
 protégées  par  les  lois.  Un  Aschante  ne  force  jamais  
 sa  fillq  à  épouser  l ’homme  qu’il  lui  destine-  
 mais  si  elle  le Refuse,  il lui  ôte  aussitôt  sa  protection  
 et  son appui;  il  persécuterait même  la mère,  si  
 plie  lui  accordait  le  mpipdre  secours.  Aussi  cruellement  
 abandonnée, la malheureuse n’a d’autre  ressource  
 que  de  se  prostituer.  Les  femmes  de  la  capitale  
 se  retirent  au  milieu  des  bois  durant  leur  
 tepips  critique  (1). 
 la manière  la pim npt„ire. n  esld’nsage que le mari fasse présent  
 dm. flacon de rhum h la  famillede son épouse, mais il ne  
 1 envoie que  le lendemain  des  noces.  Si  le  flacon  est  plein  
 c est une prenye  de la virginité de  la nonvelle mariée ;  s'il  ne’ 
 J  est pas,  on en  tire  la  conséquence contraire, 
 ( .)   Les femmes  d’Ahanta, dans  la même  circonstance,  ne  
 peuvent  entrer dans  aucun  endroit  habité;  et,  si  elles  essaient  
 de  pénétrer  dans  une  maison,  elles  sont  condamnées  
 a  une forte amende.  Si  elles  sont  d’une  famille  respectable,  
 ce  e-ci  leur érige ordinairement  [un  abri  momentané;  mais  
 celles de la classe  indigente  sont  exposées  impitoyablement  è\  
 tonte l’intempérie des  saisons. 
 (  4^5  ) 
 Lorsqu’un  chef  rend  une  visite,  il  fait  toujours  
 goûter  par  ses  esclaves  favoris  la liqueur  qu’on  lui  
 présente.  Ce  n’est  point  par  défiance,  car  le  plus  
 souvent  ils  ne  boivent  qu’après  lui ;  mais  c’est une  
 maîque de fayeur qu’il  veut  leur donner. I l  accorde  
 souvent sa fille en mariage à  un-esclave de confiance;  
 mais,  pour  un petit nombre  d’esclaves q u i,  par politique  
 ,  sont  ainsi  privilégiés,  il  y e n   a  des milliers  
 qui  traînent  péniblement  une  existence  précaire. 
 Les principaux jeux des Aschantes sont le vorra ( i)   
 que  je  ne pus  comprendre,  et les dames, les Mores  
 ét  les  Nègres y   excellent et  s’y   exercent  continuellement. 
   Us  jouent  à   peu  près  le  jeu  polonais;  les  
 pions  prennent  et  marchent en avant et  en arrière ;  
 et  la  dame damée  a la même marche que  le fou  aua,  
 échecs. 
 (i)  On dit que  ce  jeu est  aussi connu en Syrie.