guins; dans le second, d uu ack.ie et demi, et d un
pot de vin de palmier.
Un capitaine peut seul vendre sa femme., et seulement
dans le cas où la famille ne pourrait la racheter
, en rendant à l’époux les dons qu elle en a
reçus à l’époque du mariage.
Les biens de la femme sont distincts., et indepen—
dans du mari, quoique le roi en soit 1 héritier.
Les capitaines seuls peuvent mettre leur épouse
à m o r t, pour crime d’infidélité; et même alors, si
la famille offre une quantité considérable d’or pour
la racheter, l’offensé doit l ’accepter. Séduire une
femme du roi est un crime capital.
Si les parens d’une femme , apprenant qu’elle a
de l’aversion pour son mari, ou qu’elle en est maltraitée*
ont la volonté et les moyens de rendre à çe-
lui-ci ce qu’ il leur a donné pour obtenir leur parente
en mariage , il est tenu de le recevoir ; et la femme
retourne au sein de sa famille, mais ne peut plus se
marier. y i . . ’ -4 il '
Si une femme est trois ans sans entendre parler
de son mari, elle peut en épouser un autre ; et si
le premier revient, leS droits du second l’emportent ;
mais tous les enfans du second mariage sont regardés
comme la propriété du premier mari qui peut
les mettre en gage.
Quiconque est accusé de sortilège, ou d’avoir un
diable, périt au milieu des tortures.
Les lo is assurent jusqu’à un certain point de bons
traitemens aux esclaves , en leur laissant la faculté
de se donner à tout sujet libre. Ils n’ont qu à en^-
joindre à uu habitant de les prendre à son service,
en i n v o q u a n t sa m o r t s’il ne Je fait pas : cest un
ap pel irrésistible.