publics pour y inscrire jour par jour les événement
Vh t T 6n 1 prOUve troP clairement que
l> to ,r e des premiers temps est trop obscure et
réuss X ' , P°Ui 'aisser le “ oindre W ^
ni dans reî er^ S étrangers.On ue ù-ouye,
m dans les archives du Cap-Corse, „ i dans cellei
an delà *.,laD ' au<Jurte relation qui remonte
« - d e là d un demi-siècle, de sorte que 1» cbronologie
ne peut etre établie que sur celle des Mores ,
et d après le rapprochement des circonstances.
L e gouvernement d’Aschantie concentra la masse
de sesforcesen&cantles chefsdela nationà Coutnasrons
H s attacha ceux qu’ilavaitsubjugués, en leur
deC nW n lh T i‘éSq" i ne consis^ “ > que dans
de titres honorifiques et leur conservant leurs
gouvernemens. D ’un autre côté il » '
Lice de révolte de leur part, eu
^equemmepl a des fêles instituées par la politique
l e commandement militaire parait avpir été la seule
prérogative de Saï Toutou, car son autorité * 1
et administrative était beaucoup plus restreinte par
les chefs qu elle ne l'est à présent. Qeux-ei, comme
fa " s de les 2 rres de 1 état, et ne consultent une assemblée géperale
que dans les cas extraordinaires.
Toutou vainquit les hahitans des pays d’Akin*
petits état^d 'eS ^ °ufeIs’ Ct soumit plusieurs
petits états des environs. H fit aussi la conquête du
Pankara, dont Je roi,Intim Dakarey, fanait m trafc
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d esclaves si considérable, que le gouverneur général
hollandais, qui lui payait tous les mois une
pension sur sa propre bourse, lui envoya trois petits
canons avec un renfort d’Européens, au moment
de 1 invasion des Aschantes. Les canons sont maintenant
placés comme des trophées dans Coumassie, à
1 extrémité de la rue où logeait l’ambassade. L e
Bouroum fut subjugué bientôt après.
Saï Toutou ne vécut pas assez pourvoir toutes les
rues de Coumassie achevées. La guerre ayant été
déclarée aux Atoas, habitant un district situé entre
ceux d Akim et d Assin, il envahit leur territoire.
L e chef des Atoas, qui ne pouvait lui opposer une
résistance ouverte, fit passer adroitement sa petite
armée à travers une épaisse forêt, et joignit bientôt
1 arrière-garde de l’armée des Aschantes, que le roi
suivait à peu de distance avec une garde de quelques
centaines d nommes. Tous furent massacrés par les
Atoas, et le roi fut tué dans son hamac. Ce désastre
arriva un samedi, près de Cormantie, village que les
Aschantes furieux détruisirent de fond en comble:
Depuis cette époque, leur serment le plus terrible est:
« Par samedi et Cormantie. » L ’on ne commence
jamais aucune entreprise ce jour-là.
1720. Saï Apokou, frère de Saï Toutou, fut ensuite
placé sur le trône, A défaut de frère, le fils de
sa soeur lui eût succédé; ce singulier ordre de succession
, excluant tous les enfans, autres, que ceux
dune soeur, est foqdé sqr l ’argument qu e, si les
épouses des princes sont infidèles, leurs enfans ne