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 En voici cependant les principales branchés;  d’après  
 les  renseignemens  qué  j’ai  pu  recueillir. 
 t.° La poudre d’or de tout sujet mort ou disgracié.  
 Boitiem,  père  d’O ti,  en laissa  à sa mort cinq jarres  ,  
 contenant  près de quatre  gallons  chacune ;  et  deux  
 flacons.  Quand  Appio-Nanou  fut  disgracié,  on  en  
 saisit  chez lui trois jarres; 
 2.?  Une  taxe  en  or  sur  tous  les  esclaves  achetés  
 pour la  côte  (1). 
 3*°  Droits payés  en  or par  tous les marchands  revenant  
 de  la cote, perçus près d’Ansa  dausl’Assin. 
 4 -°  Taxe  sur les  chasseurs d’éléphanSi. 
 5.°  Les petites mines du Soko qui,  avec le lavage,  
 rapportent  tantôt  2,000  onces  par  mois  ,  et  tantôt  
 seulement  700. 
 6.°  L e   lavage  qui  se  fait  journellement  dans  le  
 Daukara,  et sur  les. rochers  qui  séparent  l’Akim  de  
 l ’Assin  , et  qui sont  très-riches en or. 
 7.0  Taxe sur tous les chefs quiaugmententle nombre  
 de  leurs  ornemens  d’or.  Apokou  paya  au  roi  
 vingt périguins  d’or pour en  faire  fondre cent. 
 8.°  La terre de la place du marché a été lavée deux  
 fois  sous le  règne  actuel.  On m’a  dit qu’on recueillit  
 chaque fois environ  huit  cents onces d’or. 
 Les tributs payés parles peuples conquis sont cjuel-  
 quefois fixes , mais plus souvent  arbitraires ;  le  gouvernement  
 les proportionne alors  aux  besoins  dé  la 
 (i)  Isert dit que  cette  taxe  se  perçoit  dans  l ’Akia  et  dans  
 d’autres  étals tributaires. 
 guerre. J ai reconnu', en effet, d’aprés différentes conversations  
 avec  Apokou  et d’autres  chefs  et  d’après  
 plusieurs négociations dont je  fus  témoin , que  le  roi  
 tet son conseil ,en imposant partout des contributions,  
 n écoutaient  d autre  loi  que  les besoins du  moment. 
 L ’Intaet  le  Dagoumba  ne  payent  jamais  en  o r ,  
 parce que, malgré leur commerce étendu ,  ces  deux  
 pays n en  ont p oin t,  les  cauris  étant  la  monnaie  en.  
 circulation.  Leurs  capitales  et  leurs  grandes  villes  
 envoient  tous  les  ans  le  tribut  suivant,  les  villages  
 en proportion  : 
 5oo  esclaves.  .  S  
 200  vaches. 
 4oo  moutons. 
 4 oo  pièces d’étoffes  de coton. 
 200  pièces d’étoffes de  soie. 
 Les  habitans  du  Coranza  sont  généralement  
 exempts de tout  tribut,  à  cause  de  leur  fidélité,  et  
 des serviceséminens qu’ils rendent en temps deguerre. 
 ? Le Savie Pay e  2oo périguins d’or par an. L ’A k im , 
 l’Assin,  le Ouarsâ,  etc.,  sont  taxés  arbitrairement 
 par  villes  et par villages. 
 Coumassie  est  bâti  sur  le  flanc  d’un  vaste  rocher  
 ferrugineux.  Au n o rd ,  cette ville  est bornée par  un  
 marais q u i,  d abord  ,  n’est  qu’un  faible  ruisseau ;  il  
 en  est  éloigne  d’un  d em i-m ille   au  n o rd -o u e s t,  
 où  il  a  vingt  pieds  de la rg eu r,  puis se  rapproche ¿e  
 nouveau au nord-est,  à l’est,  au  sud-est, et  au  sud,  
 où d  a  de dix  à  trente  pieds  de  largeur.  Dans  plusieurs  
 endroits, après  de  fortes  pluies  ,  sa  profonds