les profèrent si fréquemment> que ce sont eux q u i
interrompent le plus les orateurs.
Lorsque le roi nomme un général au commandement
d’une armée, il lui remet lui-même une épée à
poignée d o r , et l’en frappe doucement trois fois
sur la tête. Le général jure alors de la lui rapporter
teinte du sang de ses ennemis vaincus. Il y a toujours
à la suite de l ’armée un interprète du roi. C ’est à lui
que toute la politique delà guerre se trouve confiée;
c’est lui qui ,'en conduisant habilement des négociations
délicates, doit mûrir leslr-uits du génie militaire
du général, et tirer avantage de ses victoife's,
pour imposer de fortes contributions qui remboursent
les frais de là guerre. Les Aschantes sont aussi supérieurs
aux habitons des bords de la mer sous le rapport
de la discipline que sous celui du courage; leur
système se borne cependant aux précautions suivantes
: Ils ne poursuivent jamais lennemi quand
le soleil est près de se coucher; le général est toujours
à 1 arrière-garde ; les capitaines en second conduisent
les soldats en avant, tandisque les chefs, avec quelques
troupes d é lite , les suivent de p rè s , lesforcent ,
ï'épée à la main, à marcher, et immolent tous ceux'
qui tentent de fuir avant que toute espérance de victoire
ait disparu. LAschante , en combattant, s’occupe
d’abord de faire feu , et de sauter à la gorge
d e son ennemi; il sent la nécessité d’avancer dès
q u il a tiré ; car autrement son commandant, qui
1 observe, le ferait mettre à.mort aussitôt après le
combat, s’il y échappait pendant l ’action. C ’est une
des phrases de la chanson favorite MStf
présente les anciens Spartiates.
« Prodiga gens animæ, et properareïacillimàmortem. »
Le général a son parasol étendu à l ’a r r iè re -a rd e •
et, indépendamment du détachement d’élite qm l’en-
tonre, d a plusieurs fusils tout chargés pour les
soldais qui pourraient être repoussés eu cas derevers
Sa musique -joue pendant tout le temps du combat-'
e. pour affecter de mépriser son e n .L d , p « t dé
étiquette qu il s amuse à un jeu quelconque tandis
que ses capitaines lui envoient les lêtés de tous les
■menus de quelque distinction tués dans ia mêlée
pour qu il les mette sous scs nieds T * * * „ i -
attend la nouvelle du résultat dune 1« taille l
tante , lors même q u i! est dans une vive
e tq ffil sait que les messagers sont près de
il n en siege pas moins en publie ■
cpmlquiI dignitaire jeu du vorra-.il a f e e ce7 e
mdifferenee pour persuader au peuple q„-il , y ;
porte peu d apprendre une victoire ou une d é f , te -
puisque les oracles » ont révélé que ses armes'ob ’
tendraient définit,veinent le succès le plus éclatant
Tous les capitaines supérieurs ont pour leurs cors’
des airs particuliers auxquels son t adaptées de courtes
phrases s. connues de tous les Aschantes q u e n le s
demandant au premier que Pou rencontre Z f 7a