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îuî envoya un message formel pour l ’inforinet üii
désir que j’avais qu’il intervînt au traité. Boitinnie
Quama tenait sa cour temporaire dans la partie septentrionale
de la ville, et je lui fis demander une
audience qu’il m’accorda. Après lui avoir expliqué
les motifs de ma mission et du traité, explication
qui fut suivie de beaucoup de questions et d’une
longue discussion, il consentit à le signer avec ses
deux premiers interprètes, Quama Saphou et Kobara
Saphou, qui sont ses principaux conseillers. Sa cour
était aussi nombreuse que celle du roi des Asehaiïtes,
qui s’assied à sa droite quand il va à Douabin, étiquette
qui est réciproque.
Par une addition à l’article 4 du traité, j’assurai
au gouverneur le droit important de médiation, sans
y attacher aucune responsabilité, ce que je regardai
non seulement comme'une précaution dictée par
l ’humanité, mais comme une mesure prudente et
légitime pour étendre l’influence britannique.
V oic i la teneur de ce traité :
Traité fait et conclu entre Th o m a s E d w a r d
BOWDICH j au nom du gouverneur et du conseil
du fort du Cap-Corse sur la Côte-d’Or en Afrique,
et pour le gouvernement britannique d’une part j
et S AÏ T oüTOü QuAMINA , roi d’Aschantie
et de ses dépendances, et B o i t i n n i e Qu a m A,
roi de Douabin et de ses dépendances} d'autre
part,
• ' Art. 1. Il y aura paix et amitié perpétuelle entre
les sujets de sa majesté britannique dans ce pays,
et ceux des rois d’Aschanlie et de Douabin.
Art. 2. Il y aura aussi paix et amitié perpétuelle
entre les sujets des rois d’Aschantie et de Douabin,
et toutes les nations d’Afrique demeurant sous la p rotection
des forts et des établissemens de la compagnie
sur la Gôle-d’Or : il est reconnu qu’il n’existe
entre elles en ce moment aucun point de difficulté ,
et qu’aucune des parties n’a de droits à exercer sur
l ’autre»
Art» 3. Le roi d’Àschantie garantit les habitans du
Cap-Corse des hostilités dont ils sont menacés par
les habitans d’Klmina»
Art. 4- Pour prévenir les horreurs de la guerre, il
est convenu quen cas d agression de la part des
Africains qui vivent sous la protection des forts anglais
> les rois s’adresseront au gouverneur en chef
pour obtenir justice, et que dans aucun cas ils n’en
viendront à des hostilités, même contre les autres 1
villes du territoire des Fautes, sans avoir épuisé
tous les moyens d’arrangement amiable , et sans
avoir donné au gouverneur la faculté d ’employer
son entremise autant qu’il le pourra»
Art. 5. Le roi d Aschantie consent qu’un officier
anglais réside constamment dans sa capitale, pour
établir et conserver des relations régulières avec le
gouverneur du fort du Cap-Gorse,
Art. 6. Les'rois d’Aschantie et de Douabin promettent
d’accorder appui, protection et encouragement
au commerce de leurs sujets avec le forUlu
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