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 10  journées  jusqu’à  Gadima,  probablement  
 Gadou,  à  un  peu  plus  de  
 six  journées  de  la  capitale  du  Bambouk 
 ,  suivant  le  major Rennell.  .  I   
 20  à  Hasou . . . . . . . .  ,  .  ,  Hasouva. 
 4  à  Jaoura,  .  .  . . . . . . . . .   Jaouna. 
 2  à  Jamou.  .  .  .  .  Gamsou. 
 5  à  Mallaïa.  .  .  .  Mallaïou. 
 2  à  Schégo.  .  ...  .  .  .  .  .  . .  .  . Ségo, 
 Ségo  était décrit exactement  et  conformément,  à  
 ce  qu’en  dit  Mungo  Park.  Les  Mores  parlèrent  
 spontanément  de  la mort du  roi qu’il y avait  connu ,  
 ainsi que  de  sa grande puissance  et  de  son  caractère  
 belliqueux, 
 quelles  sort une  grande  rivière qu’il  n’ a  pu nommer.  et qui  
 coule  à l ’ouest.  Au pied de  l ’autre  est  la source du Quolla. 
 M.  Hutchison  a  écrit son  nom  Bietirilmilou.  Entre  cette 
 source  et  le  Mala,  dont  il peint  le  roi  comme  un  puissant  
 monarque,  il ne place ni  villes  ni  royaumes;  Ce pays de Mala  
 est le Malay  des cartes que je  me  suis  procurées  des  Mores,  
 Les noms de cinq lieux  habités  ou  de  cinq  territoires  étaient  
 écrits entre  ce pays  et la  source  de  la  rivière,  M.  Hutchison  
 en  décrit ainsi  le  cours,  sans  indication  de  temps  ni de  distance  
 : Mala,  Bambarra,  Schego,  Sansanding,  Jenè,  Ma-  
 schena,  Dahlea  ( petit village sur le  lao  Dibbie),  Kabarra.  Il  
 ajoute  que  les  cannibales  sont  voisins  du  Joliba, et à trente  
 journées  de Tomboucton ;  qu’ils  mangent  leurs  prisonniers,  
 et qu’ils  jettent leurs morts dans  le  Joliba, après  les  avoir mis  
 dans un  cercueil de bois. 
 Les Mores mettaient  une  journée de  Ségo  à Sansanding, 
   et  trois  de  là  à  Ginnie.  Ils  plaçaient  cette  
 ville dans  une  île  formée par  le  Niger,  et  la  représentaient  
 comme grande,fortifiée, et ornée de vastes  
 édifices  destinés  aux  prières.  Je  ne  compris  pas  
 qu’elle  fût  soumise  au  roi  de  Tombouctou  :  elle  a  
 certainement  un  roi.  On  me  dit  que  son  nom  était  
 Malaï  Smaera. De Ginnie  par  le  lac Dibbie  jusqu’à  
 Kabarra ou Kabra,  port de Tombouctou, on compte  
 vingt  journées par  eau  et  douze parte rre ,  parMas-  
 chena  (Masina),  Farrimabbie, Jimballa  (le   Jinbala  
 de Mungo Park ;  les deux Mores persistèrent à assurer  
 qu’il  n’était  pas  dans  une île  du N ig e r, mais  sur  
 la rive  septentrionale), Taakim, Assoufou  , Zeddaï,  
 Douraï  (probablement  le  Douiré  d e là   carte  du  
 major  Rennéll), Mataroukh  et Makkasourfou, probablement  
 le  pays des  Sourkas  que  Mung o P a r k   
 mentionne  comme  habitant  sur  la  rive  septentrionale  
 du  fleuve  entre  Ginnie et Tombouctou.  Il  dit  
 aussi  qu’il y  a douze  journées par  terre  de  Ginnie  à  
 Tombouctou.  Cette ville,  quoique grande, est, dit-  
 on  , inférieure  à Houssa,  et  n’est  pas  comparable  à  
 Bornou.  Les Mores y  ont beaucoup d’influence, mais  
 ny dominent pas. Une petite  rivière, qui  fait  le  tour  
 de  la  ville.,  déborde  dans  les  grandes  pluies,  et  
 oblige  les  habitans  des  faubourgs  à  se  réfugier  sur  
 une  colline  située  au  centre  et  où  le  roi  demeure.  
 C ’est  probablement  la  petite  rivière  qui,  suivant  
 Sidi  Hamet,  touche  à  la  ville.  Léon  l’Africain  dit  
 que, lorsque  le Niger déborde,  ses  eaux coulent par