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 e t,  à  deux milles  de  là,  en  laissant  Nimbô,  situé  à  
 gauche  dans  les  bois  de  l’intérieur,  est  Pony,  fort  
 hollandais qui n’est plus qu’un  comptoir. Traversant  
 alors  des  terres basses  où,  dans  la saison des pluies,  
 on a de l’eau jusqu’aux épaules, on arrive, après deux  
 milles, au grand et au petit Pram-Pram, oùles Anglais  
 ont  une  loge ou u d   petit fort.  A deux  grands  milles  
 de  là,  est le  fort-de  Friedensbourg, près  de Ningo,  
 dont  les  habitans parlent  une  langue  différente  de  
 celle  de  leurs  voisins.  Ils  se  donnent  à eux-mêmes  
 le  nom  d’Àdampies.  Cette  nation  est nombreuse,et  
 divisée en petites républiques. La langue adampique  
 est un mélange  de celles  d’Aschantie,  de Kerrapie,  
 et  d’Accra. »  Derrière  l’Adampie  est  la  montagne  
 de  Crobo,  dont  les  habitans,  quoiqu’ils  ne  soient  
 qu’au  nombre  de  quelques  centaines,  ont  résisté  
 jusqu’ici  aux efforts des Aschantes,  en  abandonnant  
 leur  village,  situé  au  pied  de  la  montagne,  pour  
 se  réfugier  sur  ses parties  hautes;  elle  est  escarpée,  
 inaccessible,  si  ce  n’est  par  un  sentier  fort  étroit,  
 et  a  plusieurs  sources  sur  le  sommet  d’où '  ils  
 roulent d’immenses pierres  sur  leurs ennemis. » D’A-  
 dampie, « continue Isert (1), » j’allai en un  jour à Adda 
 (i)  Dans un ouvrage  moderne,  on  assure  que  le  docteur  
 Isert  fit un  second  voyage  en  Afrique,  sous  les  auspices  du  
 gouvernement  danois  qu i,  encouragé  par ses  rapports, voulait  
 établir une  colouje  dans  l’Aquapim,  et  qu’il  y  mourut  
 d’inquiétudes  et  de  fatigues.  Cétte  assertion  n’est pas  exacte.  
 Isert n’a  été  qu’une  seule fois  en  Afrique ;  il en partit pour  les  
 Indes  occidentales; comme je  l ’ai  déjà dit.  Enfin ,  jamais  les 
 qui en est à douze milles.  A moitié chemin de Ningo  
 à  Adda était  le  village  de Laï,  dont  les  habitans  se  
 sont retirés,  les uns  à  Adda,  les autres  à Ningo.  Les  
 Anglais y   avaient  une  loge qui  est en  ruines depuis 
 long-temps.  » 
 Du  Volta  au  cap  Saint-Paul il y  a  cinq lieues par  
 mer ,  suivant D a lz e le t  quinze milles par terre,  d’après  
 la  carte,  de  Dahomé  et  de  ses  environs,  par  
 Norris.  Quitta,  à  environ  douze  tailles,  est  situé  
 dans  le  Kerrapay,  et  fait  partie  d un  état  indépendant  
 nommé  Agvouna  qui  s’étend le  long de  la côte  
 depuis  cet  endroit  jusqu’au  Volta. Agvouna,  la  capitale, 
   est  située  à  un  demi-mille  de  la  mer,  et  à  
 quinze  à  peu  près du  Volta. Les  habitans  des autres  
 villes sont obligés dé  venir enterrer leurs morts  dans  
 la capitale, dont  le  cabocir  a  la  prééminence,  mais  
 non  une autorité  absolue  sur  tous  les  autres. Entre  
 Quitta  et  Popo,  sont plusieurs  villes  du  Kerrapay,  
 gouvernéespar  des eabocirsindépendans  les uns des  
 autres.  A  deux journées au-delà  de  Popo,  se  trouve  
 le  Tettaytokou, autre  état indépendant dans le Kerrapay. 
  Le  roi  y   a,  dit-on,  un  pouvoir  despotique;  
 les maisons  de  la  capitale  sont  de  forme  circulaire,  
 lis e  trouve  aussi dans  l ’intérieur un  petit  état  gouverné  
 par  un  cabocir  nommé  Quaminagah.  Le  
 Tadou  est  regardé  comme  Je  plus  grand  royaume  
 du  Kerrapay;  il  est  à  six  journées  derrière  Popo, 
 Danois n’essayèrent d’établir une  colonie  dans  l ’Aquapim.  Le  
 docteur  Reynhaut m’a confirmé  tous ces  faits.