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 d r e « '  qUe  3  rép° nSe  à  Une  Pélition  'avait; 
 Î T ? aU,r01 Pour  ,e Prier  Savoir  compassion de  
 n  rmiles,  et  de Jui  permettre de mourir dans le  
 Jieu  de  son séjour pour lui épargner les  fa ligues d’un  
 J   ge  a  la  capitale. Il causa  avec  nous  d ’un  air  en-s  
 jou e ,  et se félicita d’avoir vu des hommes blancs avant  
 e mourir. Sa  te le  arriva  à  Coumassie  vingt-quatre  
 heures  après  notre  entrée dans  celte ville 
 . . J Î V 68  montagnes  le  sol  était  fort,  noir. 
 fertile. Nous  vnnes  le champ de  blé  le plus étendu  
 que  nous  eussions  rencontré  depuis  que  nous  
 avions  quitté  Payntrje.  Nous  nous  arrêtâmes  à  
 Loumpassie  après  avoir  fait  six  milles.  La  latitude  
 de  cet  endroit,  par  observation,  est  6«  
 i l '   3o". 
 Doumpassie  avait  été  un  lieu  considérable :  mais  
 e oabocir ayau.1 eu uneintrigue avec une des femmes  
 de oai Cudjoe,  qui avait  en  la  permission  d’y   venir  
 voir sa  fa nulle,  la ville fut détruite en grande partie ,  
 et  le caboeir  eut  la tête  tranchée. Cette femme  étant  
 versee dans tous  les artifices de  la séduction  ,  et généralement  
 admirée par sa beauté,  le roi lui fit grâce  
 e  a vie , et  employa ensuite pour tendre des pièges  
 c“*’o a r s   S»*»  voulait  faire mettre à  mort,  ou  
 dont ,1 désirait s’approprier les biens. C ’était une des  
 villes ou  d  y   avait  le  plus  d ’industrie.  Partout  on  y  
 voyait  des  fabriques  d’étoffes  et  de  poterie:  les  
 lorges  des serruriers  y  étaient  toujours  en  activité. 
 Ca  nouvelle  que  l ’on  entrait  dans  la semaine consacrée  
 au  fétiche  du  roi,  et  un  accès  de  fièvre  dont  
 M.  James  fut attaqué,  nous  retinrent  à Doumpassie  
 jusqu’au  i 4 mai. Nous envoyâmes  un messager pour  
 annoncer notre  arrivée.  Pendant notre séjour,  j’observai  
 une éclipse  du premier satellite de Jupiter, qui  
 nous  donna  la  longitude  de  2°  6 '  ouest. 
 A  deux milles de cette ville > sur une haute colline,  
 nous  trouvâmes  le  village  de Tiabosou.  J’y  vis  un  
 puits  de  six  pieds  de  profondeur;  e t ,  en  l ’examinant, 
   je  remarquai  que  le premier  lit était  de terre  
 végétale,  le  second  de  sable ,  le  troisième  d’une espèce  
 d’argile à potier,  et le  reste d’une pierre friable  
 d’un  brun  rougeâtre,  ressemblant  à  ce  qu’on  appelle  
 cabouc  dans les  Indes  orientales. A  cinq milles  
 plus  lo in ,  nous  entrâmes  dans  Ddliasou,  où  l’on  
 fabrique  beaucoup  de  poterie. 
 Ce  village n’est  éloigné  que  d’un  mille  de Dada-  
 wasie, où nous  trouvâmesbn messager du roi chargé  
 de nous exprimer ses regrets que nous fussions venus,  
 dans  la saison  des pluies,  attendu  qu’il avait ouï dire,  
 quelle  était  malsaine  pour  les  blancs,  et  de  nous  
 inviter  à  entrer  dans  sa  capitale  le  lundi  suivant.  Il  
 nous  avait  envoyé  en  présent  un mouton,  quarante  
 ignames,  et,  deux  onces  d’or  pour  défrayer  notre  
 table.Il  avait  aussi  donné  six ackies  à  notre messag 
 e r ,  qui  était  revenu  avec  celui  du  roi..  Ce  prince  
 avait  donné  o rd i^ q u ’on  mît  la  route  en  bon  état  
 pour  notre  passage.  On  voyait  beaucoup  plus  de  
 terres  cultivées;  les  chemins  qui  se  croisaient dans  
 1qu§ les sens prouvaient que  la population était nom