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jeunès capitaines des sommes d’or qu’il ne leur
redemande qu’au bout de deux ou trois ans. Alors
le capitaine doit non seulement rendre le capital,
mais prouver qu’il a su en tirer parti de manière à
se créer une fortune suffisante pour soutenir le rang1
auquel il pourrait plaire au roi de l ’élever par la
suite. Dans le cas contraire, on juge qu’il est dépourvu
de talens , et indigne de deyenir l’objet de nouvelles
faveurs.
Un capitaine , lors de sa nomination, donne généralement
huit onces d’or à la maison du roi. J’ai vu
deux occasions où le roi les a payés lui-même ; les
personnes qu’il avait soudainement promues à ce
grade pour des traits de courage extraordinaires,
étant trop pauvres pour acquitter cette somme,
furent aussitôt après envoyées pour toucher des
tributs; les fortes remises qui sont faites aux collecteurs
, jointes aux gratifications qu’on a toujours
soin de leur ménager dans les traités , comme par
exemple dans l’affaire de Commenda , leur assurent
en peu de temps une fortune honnête.
Les coupables-, soit étrangers , soit du pays y
achètent à des prix extravagans l’entremise d’Aman-
quatea, de Quatchie-Quofie, d’Odoumata et d’A -
pokou. Elle est toute-puissante auprès du roi; celle
d’Apokou est généralement préférée. Un moindre
crédit s’achète en proportion. Aucun sujet ne peut
avoir en public-un coussin sur son siège,à moins
qu’il ne l’ait reçu du roi ou de l’un des quatre
membres du conseil aristocratique qui, de même que
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les capitaines supérieurs, reçoivent un pério-uin
d o r pour chaque serment queile roi .exige d’eux.
Durant la minorité ou le commencement du règne
d un ro i, les interprètes et les plus ancieqs conseillers
le visitent tous les matins de bonne heure,, et
ui répètent tour à tour tous les hauts faits de ses
ancêtres. Les Asehantes paraissent avoir la plus
grande deferenee pour l ’âge et l’expérience.
Apokou est le gardien du trésor royal; il est le
conservateur de tous les tributs qui sont déposés
séparément dans un grand .appartement,du . palais
dont lia seul la clef. Quelque nombreuses et quelque
différentes que soient les sommes, il est dit il
sur de se les rappeler par l ’ordre d’aprè! lequel
il les dispose; car le secrétaire more ne consigne
par écrit que les grands événemens politiques
Apokou tient chez lui tous-les cour de ]ust pour pronoocejor urssu pu nteQ uess p^èce de
relatifs aux finances; il est rare que l ’on appelle au
roi de ses jugemens. Deux internrètes H»
assistent à l ’audience, et Apokou est ento^é d’une mm rv- 11 étail p * * « £ 2 "
lorsque j'assistais aux séancis
et se levait pour mm ee ifaaiirr«e* asseoi• r a- - cô* té, de calui?lc t:ts ,
remarquais que tous les calculs se faisaient n a r cauris
ne fois après s être convaincu qu’un déhife i
trésor o u b l i e é i a f t .t-. p - ■, cmmteur du
P lie était dans impossibilité d’acquitter