dans nron opinion, eu être une qui prend son nom de
1 Abou-Schareb placé sur la carte du major Rennell.
Un dit que le Quolla passe ensuite au sud de Bagar-
rame ( le Baghermie de Brown) de Kalafarradou,
(nom dont aucun n’approche davantage que le
Courourfa deDelisle et le Kororfa placé, par les manuscrits
de M. Beaufoy , à l ’ouest de Bégarmie), de
our (Darfour , suivantBrown, signifiant le royaume
de F ou r ), et finit par côtoyer le Ouaddaï, c’est le
Ouaddey de Horneman, qui le place à l ’est d eB e g -
harmie et à l ouest du Darfour ; mais tous les rapports
s’accordant a le mettre à l’est du Darfour, et ce que
1 on en a dit à Brown n’ayant pas eu pour but de déterminer
sa position, je l’ai fixée de cette manière (1).
L e Niger et le Nil, après s’être joints au sud du
Darfour, ainsi que le dit M. Horneman, continuent
à couler à travers un grand p a y s , nommé Sounar,
queM. Hutchison écrit Souanar, et qui est incontestablement
le Sennaar, et de là ils se rendent dans le
Massar, c ’est-à-dire en Egypte (2).
Mon ami,le schenf Brahima, avait, de même que
(1) Le More de Glnnîe a aussi placé cette rivière à l ’est du
Four. M. Hutchison en décrit ainsi le cours, d’après cet Africain
: Massagoudou, Scharie , le lac Chadie, Phor ( commen-
7 cernent des Arabes), Ouadie. M. Horneman dit : Une grande
partie des habitaus du Madey sont Arabes, ainsi que leur roi. ;
(a) Le Caire est encore appelé , dans le langage figuré du
w°rd, Misr, sans é g a l, la maîtresse du monde. Suivant le
témoignage de M. Hutchison, les Mores l’assurèrent qu’on
ttommait ainsi ce pays, parce que Misraïm s’y établit.
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plusieurs autres Mores, fait le voyage de la Mecque
et de Médine. Tous les renseignemens qu’il m’a
donnés ont été confirmés par les Nègres, ce qui
ajoute encpreà la confiance que m’avaient inspirée
sa franchise et sa modestie. Il se montra notre véritable
ami à Coumassie; c ’était le seul More qui osât
refuser d’assister aux sacrifices humains. Il y aurait
eu un grand avantage pour la géographie de l’engager
à voyager dans l ’intérieur de l’Afrique; car il
était en état de prendre des notes exactes, et<>je
crois qu’on l’y aurait déterminé à peu de frais. Les
Mores parlent beaucoup du roi de Santamboul qu’ils
représentent comme un puissant monarque et formidable
aux chrétiens (1).
On sera surpris que je n’aie pas entendu parler du
.Ouangara (2), ce qui arriva aussi à Brown , pas même
lorsque, contre mon usage général, j’en eus moi-
même prononcé le nom. Mais, sans que j’eusse
fait aucune question, on me parla beaucoup d’O n -
gourou. Horneman appelle le Ouangara, Oungoura ;
et Delisle, Ouangara; on le trouvera sur la route du
(1) Stamboul est le nom ordinaire que les Arabes donnent
à Constantinôple : on en tire l ’étymologie des mots nzTetptcct
TOKIV.
(2) M. Hutchison m’écrit que Ouangaara est le nom d’une
contrée qui comprend le Mosie, le Kong, et d’autres pays
voisins situés au sud , et peut-être même au nord du Niger ,
mais qu Oungourou est le nom du pays qui se trouve entre le
Caschoa et Bornou. On trouve Ouanghira dans la route de
Mungo Park de Ségo à la côte de Guinée.