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 se  trouvait répondait à la fortune de son ancien  
 maître  ;  nous  eûmes  à  y travailler pour  nous mettre  
 à  l’abri du vent,  et  de  la pluie qui tombait fréquemment  
 pendant  la nuit. 
 CHAPITRE  IH. 
 Audience  donnée  par  le  roi.  —   Colère  qu’i f  manifeste.  —   
 Menaces  de  ses  capitaines.  —   Division  entre  les  députés  
 anglais. — Lettre  du  roi  au  gouverneur  du  Cap -  Corse* —   
 Les affaires  prennent  un  aspect moins  inquiétant. 
 J j e   lendemain matin  (jeu d i) ,  le  roi  nous  fit  dire  
 de  nous  rendre  près  de  lui  sur  la  place  du marché  
 pour  l’informer  du  sujet  de  notre mission,  en  présence  
 de  tout  le  peuple.  Nous  le  trouvâmes  entouré  
 de tout l’éclat de son rang,  et environné  de ses  
 principaux  cabocirs.  Il  nous  accueillit  avec  bonté.  
 M.  James, par  son  interprète,  déclara à celui du  roi  
 (le   seul  à  qui  il  soit  permis  de  parler  en  public)  
 que  notre mission  n’avait  d’autre objet  que  le  commerce  
 et l ’amitié. Il appuya sur la  grandeur  de  notre  
 nation,  sur  les sentimens que le comité  et le gouverneur  
 avaient  pour le  roi, ce que prouvaient  les  présens  
 que  nous  lui apportions,  et  finit par lui témoigner  
 le  désir  qu’un chemin direct  fût en  droite ligne  
 entre Coumassie  et  le  fort  du  Cap-Corse.  Le  roi  
 demanda  si  nous  venions  pour  régler  l’affaire  de  
 Commenda. Sur notre  réponse  négative  ,  il  nous dit  
 qu’il désirait que le gouverpeur réglât pour lui toutes