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hübit decoúr du généralDaendels, de velours brun,
richement brodé en argent, taillé à la vieille mode i
avec une épaulette anglaise cousue sur chaque
épaule. Son habit lui tombait jusqu’aux genoux
que touchaient presque les pans de sa veste. Il portait
un grand chapeau à cornes, garni d’un galon d’o r ,
des souliers blancs, tenait en main une longue canne o
a pomme d’argent /surmontée d’une couronne, dont
nous lui avions fait présent, et avait un petit poi-
ginàrd à la ceinture.
L e roi donna à un homme de notre suite six ackies
d or pour faire un pantalon et des caleçons pour un
de ses enfans > mais trouvant ridicule de se servir en
même temps de ces deux vêtemens, il les lui fit
porter séparément.
J’avais arrangé dans la cour extérieure de notre
logement une poutre pour dresser mon cheval à
sauter par-dessus, afin de l ’habituer à sauter pardessus
les troncs d’arbres dans la campagne. Ce
spectacle attira encore plus de curieux que la chambre
obscure ou le télescope. Souvent celui qui fixait
l ’oeil à ce dernier instrument, sautait tout-à-coup à
l ’autre bout pour saisir l’objet qu’il croyait se trouver
derrière, et l’on noire demandait fréquemment de le
mettre en pièces, afin de voir ce ^uii se trouvait dans
l ’intérieur. Enfin, ce phénomène paraissant inexplicable,
on décida que cet instrument était un fétiche.
Un capitaine dit au roi qu’avec ce télescope nous
pouvions voir de Doumpassie ce qui se passait à
Coumassie.
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Un jour que nous revenions d’Asafau, ayant été
Surpris par une grande pluie , je pris eri croupe
M. Tedlie qui tenait un parapluie, et je mis mon
cheval au galop. Sur-le-champ on alla dire au roi
que notre projet était de retourner ainsi au Cap-
Gorse.
Noire interprète d’Accra me fit voir un homme ,
nommé Tau d a , qu’il se rappelait avoir vu sur la côte
il y avait quelques années, brillant de tout l’attirail
du luxe, et entouré d’un cortège nombreux et imposant.
Il ne faisait point un pas sans se faire portée
dans un hamac de taffetas couvert d’un parasol, et
l ’on balayait la terre avec soin avant qu’il y mît le
pied. A peine avait-il alors un morceau d’étoffe pour
se couvrir.. Il avait été rappelé de son ambassade à
A kim , à cause d’une querelle qu’il avait eue avec
Altah, roi de ce pays. La politique du gouvernement
aschante crut devoir adopter cette mesure ,
quoiqu’il reconnût qu’Attah avait tort, et queTanda
ne lui était devenu odieux que par sa vigilance et sa
fidélité. Après avoir ensuite vécu dans toutes les
jouissances que la capitale pouvait lui procurer, il
reçut ordre de se rendre à El mina pour y conduire
une négociation au nom du roi. A son retour , il
pensa qu’il serait glorieux pour lui et agréable pour
le roi, s’il pouvait arranger une querelle qui existait
entre le gouvernement asehanle et les habitans du
Ouarsâ. Il s’y rendit, leur persuada de désarmer la
colère dû roi et de prévenir leur ruine, en portant
à Coumassie une somme d’or considérable, et en