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que les Fautes appellent Inschan, et ses habitans
Taun ou Taum. Les nègres de ce pays sont d’uti
caractère plus audacieux et plus résolu que tous leurs
..voisins, aussi étaient-ils toujours traités le plus sévèrement
sur les vaisseaux négriers. Meredith, qui
nomme ce pays Crépie, le place à l ’ouest du Volta.
Suivant une observation faite à bord du vaisseau
de guerre anglais XArgo, AVhydah ou Juida est situé
par 6° ïf\' de latitude septentrionale et 2° 5 i ' de
longitude orientale. Lambe compte deux cents milles
de la cote de "Whydah'à Abomé, Norris cent douze,.
Dalzel quatre-vingt-seize. D ’après le récit que Norris
(j) fait lui-même de son voyage, il ne marcha pas
pendant plus de vingt heures; ce qui, à raison de
quatre milles par heure, distance la plus considérable
que les porteurs de hamacs puissent parcourir,
ne donnerait que quatre-vingts milles. Un officier qui
alla au Dahomé en trois jours, sans se presser / pense
qu onpourraity envoyer unedépêche en deux jours;
il croit que la distance est à peine de soixante-dix
milles. Mais, supposons-la de quatre-vingts, les deux
tiers, formant la distance en ligne droite, en donneraient
cinquante-quatre, et Abomé se trouverait
par 7° 1 2 ' de latitude septentrionale. Cependant
Dalzel le place par 70 5<y. VVhydah étant à environ
6° 26 ' sur la carte que cet auteur a jointe à son ouvrage,
il faudrait, pour que cette position fût exacte,
0 0 $ oyageaupays de Dahomé; Londres 1790, in-8°,, traduit
en français la même année.
que la distance en ligne droite fût de cent huit milles-
d’Angleterre, tandis qu’il n’en donne que quatre-
vingt-seize pour la totalité du voyage, sans déduction
pour les détours. Norris , qui a dessiné la carte>
n ’estime cette distance qu’à cent onze milles. Avec
un peu de réflexion, Dalzel aurait corrigé cette erreur
et une plus grande encore qui est relative an
cours du Lagos. Sa propre autorité, appuyée de
celle de plusieurs autres voyageurs, aidera à corriger
cette inexactitude.
Un officier, au service d’Angleterre/ qui a séjourné
trois ans à Lagos, et le seul résident européen
qui ait survécu à cet essai, me met en état de corriger
plusieurs erreurs. La barre du Pélican est plus
petite qü’elle ne le paraît sur les cartes. L ’île de D o u ,
qui est au nord-ouest et non au nord de la ville de
Lagos, et où les naturels vont pratiquer leurs cérémonies
superstitieuses, n’a pas plus d’un mille de
circonférence ; il n’y a pas de rivière de ce nom.
L a pointe de terre sur laquelle les Portugais et les
Français qui ne passent jamais la barre , où il y a
trois brasses d’eau, transportent leurs marchandises
dans des canots , a au plus trois cents pieds de largeur
au lieu d’un mille. Sur la carte de Norris, jointe
au livre de Dalzel, en fait traverser par le Lagos le
chemin du Dahomé, près de Toré. Dans les Routiers
de la côte d’Afrique, ouvrage auquel Dalzel eut la
plus grande part, et qu’il revisa en entier, on lit ces
mots : « La rivière Lagos est. non seulement l’embouchure
de la rivière de ce nom qui coule à l’est d’Ar