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rédigeraient un rapport qu’ils enverraient avec les
Avers échantillons d’histoire naturelle qu’ils auraient
recueillis.
« serait à désirer en outre qu’on pût attacher aux
résidences les plus importantes un médecin ou un
ch^urgmn R ien ne serait plus mile pour gagner
I affection des habitans du pays;
On pourrait aussi faire quelques excursions dans
Ahanta, 1 A o v in , le Ouarsâ, l’Akim et l’Aquapim,
pays dont on ne connaît guère que la situation,
Elles auraient pour but de connaître les productions
de la nature dans ces contrées; l ’on emploierait
a ces courses de jeunes officiers qui se mettraient
par-la en état de remplir ensuite des missions plus
importantes. ~ 1
Avant d'accorder en Angleterre des commissions
aux jeunes gens qui en sollicitent pour l’Afrique , il
faudrait exiger d’eux qu’ils connussent les principes
de 1 arabe et les élémens de l ’astronomie pratique ;
Ion pourrait, parla promesse d’un traitement, engager
un ou deux Mores intelligens de l’intérieur
a s établir au Cap-Gorse, pour perfectionner ces
jeunes gens dans la langue arabe. Enfin, il serait utile
pour ceux-ci de s’appliquer à la langue des Fautes ,
qui est un dialecte de celle des Aschantes,
II ne faudrait plus enrôler des mulâtres et des
Parités du voisinage, pour en former la force mi-
itaire de nos établissemens sur cette côte. C’est
parmi les Nègres délivrésde l’esclavage et transportés
3 pierra-Leonc, q „ ’il faudrait chercher des recrues,
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Cette m e s u r e offrirait l ’avantage de nous faire trouver
parmi eûx d’excellens guides pour l’intérieur.
Les voyages dans le Dagoumba , le Ouaouâ et sur
les bords d e l’Ogouaouai ne coûteraient pas plus de
mille livres sterling. Qu e s t-ce que celte somme
pour effectuer une entreprise si importante pour les
sciences, pour le commerce et pour 1 humanité , et
q u i, pour l’Angleterre, peut devenir une source de
gloire , d’honneur, et peut-être de richesse?