firent la description d’un autre animal appelé otrum :
comme ayant une corne très-longue d’un côté de la
tete , et une très-courte de l ’autre côté. Nous vîmes
«n animal tacheté, du genre, du chat; il est très-
commun , et se rapproche du léopard ou de là panthère
mais nous ne pûmes décider s’il appartenait à
une e ces espèces , ou s’il doit être regardé comme
une espèce à part; car les naturalistes les distinguant
par la forme des taches et le nombre de leurs.rangées,
q u i, même dans les animaux évidemment de la
même espècé, présentent des variations presque
infimes, d est difficile d’établir une différence bien
tranchée.
L e vautour , qui fait l’objet de la vénération des
Aschantes, est le Fultur Monachus de L e Vaillant•
ils le respectent, par la même raison que les Egyptiens
adoraient le Fullur Percnopterus. On trouve
des pigeons verts, et des corbeaux avec un collier
blanc autour du cou, c ’est probablement le Corms
Scapularis de Le Vaillant. Nous avons vu aussi
beaucoup de petits oiseaux dont le plumage était
magnifique, et le chant délicieux. Nous en avons
surtout remarqué deux , l’un ressemblant au merle,
1 autre de la même couleur que la grive d’Angleterre,
mais plus gros. Les perroquets de diverses
couleurs fourmillent dans le pays.
L e nom générique du singe , le long de la côte et
dans 1 intérieur, est Dokou. La guenon Diane, qui a
e plus beau pelage de tous les singes, se trouve en
Ascbantie aussi bien qu’en Ouarsâ. Tous les habitans
s’accordent à dire que les Akonesons sont, à leur
connaissance, les seuls singes qui osent attaquer lés
hommes. Suivant eux , ces singes sont petits, et
paraissent toujours en troupes.
Les serpens verts et de toutes les couleurs, les
scorpions , les lézards, sont aussi communs que sur
la côte, de même qu’une variété curieuse descar-
bots, et dés papillons les plus beaux que 3 on puisse
voir.