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 décoction qu’on boit dans les mêmes càs. 
 H 28-  A demmah  ( Paullinia  Africana ). Une décoc-  
 üon  de  l ’écorce  de  cet  arbre,  réduite  en  poudre  
 avec  la  maniguette  ,  prise  une  fois par jour I  arrête  
 le  flux  de sang,  et  guérit  la  dysenterie. 
 ■  “ 9*  Tointiney  ( probablement unMenispermum)..  
 En  le mâchant avec  la maniguette,  il  guérit  la toux. 
 o.  Apassey  (plante légumineuse  ,  probablement  
 congénère  des  Robinia).  L ’écorCe  de  cet  arbre,  
 broyee  avec  la maniguette J s’applique  contre la tête  
 quand  on  y   a mal. 
 3 i.  Thëquamah.  L ’écorce,  réduite  en poudre  et  
 ue  ans  du  vin  de  palmier  avec  la  maniguette,  
 calme les  douleurs  de  la  colique, 
 3a.  Conkknoney,  espèce  de  champignon  d’un  
 pourpre  foncé  , de  la  grosseur d’une noisette. Frotté  
 de  maniguette  et de jus  de  citron  ,  c ’est  un  violent  
 purgatif.  Pour  en  arrêter  l’effet,  il  faut manger  du  
 foie d Inde bouilli avec du  jus dé  limon. 
 33.  Svetinney  ( Brillantaisia  Owaricnsis.  Palis,  
 de Beauvois).  Une décoction  de ses  feuilles se prend  
 contre  la  colique. 
 3j .   Souminna  (plante  de  la  tétrandrre  mono-  
 gyme ).  Broyée  et  prise  avec  du  jus  de  limon ,  elle  
 sert  à  calmer la  toux. 
 55.  Thaltha  {Scopana dulcis.  Linné).  Le suc  de 
 Cette  plante  se  verse  dans  l’oreille  pour  en  calmer  
 ta  douleur. 
 56.  Aquey  {Melia  Azedarach.  Linn.).  Une  déco 
 c t ion  des  feuilles  de  cet   arbre  se  prend  avec  du  
 Vin  de  palmier  comme un  tonique; 
 3y.  Dammaram  ( Mussænda fulgens.  Nou velle  
 espèce }v 
 Les  maladies les  plus communes  chez les Aschan-  
 tes  sont:  la maladie syphilitique ,  Je  pian,  la  g a le ,  
 les  ulcères,  les  coliques  violentes;  Les  autres  se  
 rencontrent  à  peu  près  comme  dans  la  même  proportion  
 que  dans  les  autres  pays;  mais  je  ne-sais à  
 quelle  cause attribuer  les  exemples multipliés ffuûe  
 des  maladies  les  plus  épouvantables  qu’on  puisse  
 Voir.  G ’est  une  espèce  d’ulcère  opiniâtre,  qui  détruit  
 le nez  et la  lèvre  supérieure.  Il attaque  principalement  
 les  femmes ,  quoique  les  hommes  n’eu  
 soient  pas exempts.  J ’ai vu  dans Goumassie  plus de  
 cent  femmes  qui  avaient  perdu  de  cette manière  le  
 nez ou  la  lèvre  supérieure; 
 Dans  le  cas  de  fracture du  bras ou  de  la  jambe  
 ils  frottent  le membre  avec  une  herbe  fort douce et 
 de  1 huile  de  palmier,  feutourent  d edlisse  ,  et 
 disent :  «  Si Dieu  n’emporte  pas  le  malade,  il  sera  
 guéri  dans quatre mois.  »  Au  surplus,  je  n'ai pas  vu  
 enAschantie  un seul exemple de fracture. 
 Les  blessures  des  extrémités  par  les armes  à  feu  
 sont ordinairement mortelles quand  l’os  est  fracturé  
 ou  quand  un gros vaisseau sanguin  est ouvert,  parce  
 que  les Asehantes ne connaissent  aucun moyen d’ar-  
 veter  1 hémorrhagie.  Ils  font  peu  d’attention  à leurs  
 messes >  et  les abandonnent quand ils  ne  sont  pas en  
 état  e  marcher.  Un  des  crieurs  du  roi  avait  eu  la 
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