
 
        
         
		séquent plus près du Gambarou qui  arrose  ce  pays,  
 ce qui  justifie les  relations qui placent cette  -ville sur  
 le Niger. Léon  l’Africain  avait  certainement  en  vue  
 le  Mallooua et le Gambarou, quand il écrivait : « Melli  
 s’étend  sur un  bras  du  Niger,  à  environ  trois  cents  
 milles. » Puis il  ajoute  :  «  Ce  royaume est  très-riche ,  
 il  y  a beaucoup d’artisans  et  de marchands.  On  voit  
 dans la capitale plusieurs mosquées  de prêtres et de  
 professeurs.  Les hahitans  sont  les  plus polis  de  tous  
 les Nègres.  »  Il paraît que  c’est  encore  de même aujourd’hui. 
   Les Màurali de Ptolémée  ne  peuvent-ils  
 pasétreles Melli de Léon,et le Mallouoaou Marrooua  
 d’aujourd’hui?Le majorRennell semble avoir devancé  
 cette découverte dans ses observations sur l ’assertion  
 de M. Park que la. ville d’Houssa est  à trente journées  
 de  Tombouctou,  par  terre,  et  à  quarante-cinq  par  
 eau. «  Il  est possible,  dit-il, qu’Houssa soit située sur  
 une  autre  rivière que  celle qui passe  à Tombouctou,  
 ( le Joliba ), mais qui peut s’y  joindre  et s’y jeter dans  
 les  environs  de cette  ville.  » Dans  la description de  
 l ’Afrique  de Dapper  on  trouve  ce  passage  :  «  Ce  
 pays  (Melli)  s’étend environ  cent lieues  le  long d’un  
 bras  du Niger. 
 On me parla beaucoup  de Tarrabalise,  pays situé  
 à  cinquante  journées  au  nord-ouest,  et  rempli  dé  
 lieux  commerçans.  Ce  doit  être  Tripoli,  que  les  
 Arabes  nomment,  par  corruption,  Tarabolis.  Les  
 Mores  me  donnèrent aussi  une  route  jusquà  Tunis  
 ou Tounis, mais je  n’y   reconnais  aucun  nom  de  la  
 carte  du major Rennell  (que je ne pus me procurer 
 qu à mon  retour), à moins! que Sabbai ne soit Sebba>  
 etMoukanassa Mourzouk,  dansieFezzan.  Il y  a aussi  
 uneautre route pari est; mais je nepuis entreprendre  
 de  la  tracer. 
 De Ka barra,  le Quolla continuant à couler au sud-  
 est passe  parOuzzalin,  Gougara,  Koulmana,  Gaorn,  
 lo k o g ir r i (qui est peut-être le Tokrur  d’Edrisi  et  de  
 atterer),  Askea,  Zabirma, Cabi,  et arrive  dans le  
 ïa o u ra , que  je regarde  comme  le  Youri  du  major  
 Rennell. (i)Delisle place au sud du Niger un royaume  
 qu dnomme Yaoura. II y a  là un passage  très-célèbre  
 ou abou^ssent un  grand nombre de  routes venant du  
 nord du Quolla, et conduisant en Aschan lie;les Mores  
 en  parlaient  toujours  comme  étant  à  loue s t  du  
 ^asc  na  ,  .et  en  général  à  vingt  -  cinq  journées  
 de Tombouctou. Or, cpmme  les Mores comptent une  
 journée  de  bego  à Sansanding, et que Mungo Park  
 est  presque  d accord  avec  eux,  je  prendrai  celte  
 base  pour  calculer  la  distance  Je  Tombouctou  au  
 aoura  et pour chercher ensuite sa situation d’après  
 la route  du  Dagouraba au Caschna,  eu  traversant ce  
 passage.  Vingt-cinq  journées de  distance de  Tombouctou  
 placeraient  l'Yaoura  à  soixante-dix  milles 
 (i)  Je  u’ai pas  entendu parler  de Gatoijegie, du Carmassie  
 m de Gourmon d'Amad, F,tenu». U est clair , „ e  s .   nome Ü  
 ciatore n  est pas  exacte.Jamais je u'ai entendu appeler Silla  
 Selke, Dibbie,  Sibbie;  m  Kabra,  Rakbarra. 
 Le More de  Ginnie plate entre Kabarra et Cabi le rovanme  
 d .  Gnou. Ptolémée  parle  d'une Ville  ,»',1  ç j ,   sur