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Appia-Danqua avait été envoyé , en même temps
qu’Apokou , à la tête de six mille hommes, contre
les.Fantes quiétaientdisposés à favoriser les rebelles.
I l remporta une victoire à Apam ; mais, tandis que
son armée était devant Tantum, apprenant qu’Attah
qui fuyait devant Apokou , et dont le nom seul était
redoutable, approchait de son camp, il sentit refroidir
son courage; e t , colorant sa lâcheté danom de prudence
, il se hâta de rentrer dans l’intérieur.
Attah étant mort, son successeur tyrannisa si cruellement
le peuple, que ses sujets lui ordonnèrent de
se donner lui-même la mort; tout ce qu’il putobte-
nir fut une semaine de répit qu’il passa à chanter et
à danser, en un mot à célébrer ses propres funérailles.
Coudjo-Couma occupa ensuite le trône d’Akim; telle
était sa vigilance, et il inspirait une si grande terreur
que, pendant deux ans, les,Aschantes n’osèrent traverser
son royaume. Quâ-Saffatchi s’était aussi ligué
avec les Fantes qui attaquèrent la ville d’Accra; mais
ils furent repoussés:
Le roi se détermina enfin à se frayer un passage
pour recevoir les arrérages de la paye "qui lui était
due par lès forts. Il envoya Amanqua Abiniova à la
tête d’une armée de vingt mille hommes, en lui
recommandant de ne pas commettre d’hostilités,
et de ne se porter à aucun acte de violence, à moins
qu’il ne fût attaqué, mais de recevoir la soumision
deshabilans d’Âkim et de l’Aquapim, et de leur,imposer
seulement une amende pour sceller la paix.
Appia-Danqua fut envoyé eu même temps avec une
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armée moins considérable du côté de Ouinnébah et
de Tantum, pour surprendre les rebelles, s’ils essayaient
de fuir dans cette direction.
Abiniova alla sans être inquiété jusqu’à Aguiasso,
qui est â environ un jour de marche du royaume
d’Aquapim; mais dans cet endroit un détachement,
enyoyé pour fourrager, fut attaqué par Coudjo-Gou-
ma, qui lui tua sept hommes. Il y eut le lendemain
matin un engagementgénéral; et, après six heures de
combat, la victoire se déclara pour les Aschantes,
qui envoyèrent une mâchoire et un esclave à chacune
des viljjes voisines d’Accra. Amanqua alla alors r e cevoir
la paye due au ro i, et resta près d’un an dans
le pays.Iirevint ensuite dans le royaume d’Aquapim,
où il reçut un message du roi, qui lui envoyait une
grande quantité d’o r , ,et lui faisait défendre derepa-
raître devant lui sans lui apporter les têtes de Coudjo
et de Quâ. Amanqua ne communiqua pas de suite ce
message à ses capitaines; mais, après avoir donné de
grandes fêtes qui durèrenttrois jours, i l jura et il leur
fit jurer avec lui sur leur fétiche de ne pas retourner à
Coumassie avant d’avoir accompli les ordres du roi.
1816.Appia-Danqua étaitmorten Assin dans l’intervalle,
et fut remplacé dans le commandement par Ap-
pia-Nanou, son frère. Le roi, ayant appris l’indolence
de ce chef, envoya ordx-e à Amanqua de se joindre
à lui et lui fit reprocher sa lâcheté. L ’armée combinée
se préparait à attaquer Commenda, lorsqu’une capitulation
fut conclue au Cap-Corse, et l’armée se
divisa de nouveau. Coudjo-Couma fut tué par un