
telluri è granito detrito constant! innatæ, nec calcareo. Sarmenta fulcris
artificialibus non innituntur, sed tellurem adumbrant procumbentia. Uvæ cum
maturæ suut, folia vitibus eripiuntur ad uvas facilius exsiccandas, solis ca-
lore. Tune, evanida succi aquosaparte, hic dulcissimus fit et saccharo gravis,
et vinum ex eo conficitur, sive dulce, quum fermentatio incompleta; seu,
cum plena fuerit, haud omnino saccharatum, sed potius subamarum, fluen-
tissimum et præditum vi maximâ — Yucca aloefolia : In hortis non infrequens.
— Zamia ; Speciem unam in horto quodam vidi, e calidioribus colonise par-
tibus allatum caudice 3- 4-pedali.
On cultive depuis long-temps en Europe un grand nombre de plantes du
Cap, les unes dans 1 orangerie, les autres dans la serre chaude, et c’est l’expérience
qui a prouvé que les premières se trouvaient mieux d’une température
très-modérée, et que les secondes prospéraient davantage par une chaleur plus
forte. Les plantes semées ensemble par la nature dans le même pays, les unes
auprès des autres, ont donc des exigences diverses de climat ; les ardeurs du
tropique ne sont pas nécessaires à la constitution organique de tous les végétaux
qui croissent spontanément dans la zone équinoxiale. Ceux-là, ce sont
ceux qu on peut acclimater; et l’on y réussira en les plaçant immédiatement, et
sans transition aucune, dans les circonstances nouvelles où ils doivent croître
désormais. Il ne faut pas se flatter d’habituer peu à peu au froid, des plantes qui
s y montrent d abord extrêmement sensibles. Depuis le temps que les oliviers
sont cultivés en France, ils n’y sont pas encore devenus moins frileux. Il y a
à cet égard une grande fixité dans l’organisation intime des végétaux. Chacun
a ses besoins particuliers d humidité, de lumière et de chaleur, qu’on ne
peut lui faire oublier. On n’acclimate donc pas les végétaux. On les
transplante dun pays dans un autre, ils y meurent ou ils y prospèrent, et
voilà tout.
Mais pourquoi un grand nombre de plantes du Cap requièrent-elles chez
nous la serre chaude, tandis que d’autres végètent vigoureusement dans l’orangerie
? Pourquoi toutes ne peuvent-elles vivre ensemble dans l’orangerie
qui les fait jouir d un hiver aussi tempéré que celui de leur patrie ?
C est que la température n’est qu’une des circonstances d’un climat, et qu’il
en est plusieurs autres auxquelles nous accordons moins de valeur, et qui
sont peut-être d’une plus grande importance pour les végétaux. Telle espèce
peut avoir plus besoin de lumière que de chaleur; telle autre peut exiger
plus de sécheresse habituelle dans l’atmosphère; telle autre encore, au contraire,
plus d humidité. Or , dans les serres chaudes et tempérées où nous
cultivons les plantes exotiques, nous ne cherchons à reproduire qu’une seule
des circonstances des climats étrangers, la température moyenne : et il se
peut que des plantes, satisfaites de la chaleur artificielle qu’on leur procure,
souffrent d’ailleurs de l’humidité dans laquelle on les fait vivre, ou du peu
de lumière directe qu’on leur permet de recevoir. On peut croire aussi que
ces diverses conditions peuvent se suppléer les unes les autres, et qu’en donnant
à une plante plus de chaleur qu’elle n’en avait dans son climat natal,
on lui fait mieux supporter la privation du ciel serein de sa patrie. L’inverse
peut être également vrai. Ce n’est pas le froid qui fait languir la vigne dans
la Bretagne, dans l’île de Wight et sur la Cordilière du Mexique et de la
Colombie; ce sont les brumes qui y troublent trop souvent la sérénité du
ciel, c’est le défaut de lumière vive.
Les deux tiers supérieurs de la hauteur verticale de la Montagne de la Table,
plus de la moitié, de celle de la Montagne du Diable et le sommet de la Tête du
Lion, ont la même structure et la même constitution géognostique. Ils sont
formés de Bancs de Grès, horizontaux, plus ou moins épais, et d’une apparence
très-variée, Ces Grès sont tous fort durs et quartzeux. Il y en a dont le
grain égal, fin et serré, a l’apparence du Quartz grenu. Cette variété est grisâtre.
On y trouve disséminées, comme dans toutes les autres, mais bien plus rarement,
des paillettes de Mica argentin ou doré. D’autres couches, et ce sont les
plus minces en général, tandis que celles-là sont les plus épaisses, sont d’une
couleur très-foncée, presque noire. Leur tissu est encore plus homogène et
plus fin. On dirait de certaines variétés de Pétrosilex.
Quelques bancs, au contraire, ont leur grain très-inégal, leur pâte assez fine
et très-micacée, rougeâtre, empâté de grains plus gros, de petits fragments
arrondis, et plus ordinairement anguleux, de Quartz blanchâtre. La Roche dominante
dans toutes ces assises empilées, est un Grès assez grossier, rougeâtre,
micacé, qui ne fait aucune effervescence avec les acides, et ne renferme d’autres
substances métalliques que de l’oxide de fer hydraté dont il est çà et là fortement
pénétré. Cet Hydrate y est disséminé en Oolithes.
Aucun filon ne traverse ces couches, aucun accident n’altère la régularité de
leur disposition, ni leur parallélisme entre elles et avec l’horizon.
La forme escarpée et déchirée des Montagnes qu’elles constituent m’a permis
d’en examiner en peu de temps une surface très-considérable. Je n’y ai
aperçu aucune dépouille organique.
Ces Grès forment le sommet des Montagnes que j ’ai dites. On ne les voit
pas recouverts par une autre Roche.