
tamment au-dessus de C, et schisteuse dans d autres. Elle forme au-dessus des
Grès (G. 64 ) une assise de 4 mètres d’épaisseur ; les couches D' qui manquent
tout à coup en X X , sont parfaitement continues à cette assise D , et ne forment
avec elle qu’une seule masse.
E, E , E. Blocs de Grès roulés, empâtés dans une argile terreuse, ferrugineuse.
On y trouve particulièrement un Grès blanc (G. 66) taché de points
ferrugineux, en blocs ronds, céphaloïdes, formant plusieurs lits dans l'argile.
G , G , G. Masses d’argiles semblables à D , D', mais qui semblent formées
de parties déplacées; ces amas participent dans leur intérieur aux failles des
couches sous-jacentes. Elles sont comprises entre les amas de blocs de Grès
ou les argiles qui les empâtent. Celles-ci se mêlent, vers la surface, avec la
terre végétale, que recouvrent de larges blocs de Grès et un gravier ferruo
ineux, le Lâlkakrou.
D’après les observations et les détails qui précèdent, il ne reste pas de
doutes sim la position du conglomérat adamantifère. Il est recouvert de strates
qui se montrent dans la formation du Grès au-dessus de Kuttrah. Il repose
sur diverses variétés de ce Grès; il lui est donc subordonné.
Mais les strates qui le recouvrent sont bien peu épais, et ils ne se sont
montrés dans la formation du Grès que comme un accident ; aussi ds ne sont
pas disposés avec la régularité que montrent habituellement les couches de
Grès. Je n’ai vu nulle part celles-ci s’affaisser sur elles-mêmes, et présenter
dans leur coupe la disposition rubannée de celles qui accompagnent le conglomérat
adamantifère.
Celui-ci était-il recouvert primitivement d’une épaisseur considérable de
couches de Grès ? Pourquoi le même cortège des couches argileuses et aré-
nacées qui l’accompagnent seules, ne se montre-t-il pas tout entier compris
dans l’épaisseur du Grès? Pourquoi est-il partout a découvert?
Cette question en amène une autre, Les couches horizontales du Grès qui
forment par leur empilement la rangée de collines ( Panna range o f hills,
capitaine Franklin) que l’on traverse de Lohargong à Panna, ces couches recouvrent
elles celles du plateau au-dessus duquel elles s’élèvent? Les couches
des montagnes Bindachal (cellesdu premier étage), immédiatement au-dessus
de la vallée du Gange, passent-elles sous celles du second étage ? Les ébou-
lements accumulés vers le pied de chaque rangée de collines laissent ces rapports
obscurs et douteux.
Un autre lambeau de conglomérat adamantifère, bien plus considérable que
celui voisin de Panna, s’étend à quelques milles au N .B . de cette ville; et le
capitaine Franklin, qui semble avoir visité un grand nombre des excavations
qu’on y a ouvertes, dit que le conglomérat est encore moins recouvert là que
près de Panna. Sa couche, entièrement mise à nu près de Bridjepour, n’a
pas moins de 5 mètres d’épaisseur, d it -il, et on la voit reposant sur le
Grès. (Voir le Mémoire du capitaine Franklin et les écrits qu’il cite sur
le gisement de ces mines, et d’autres du même minéral, dans le sud de
l’Inde. Dr Heyne et Dr Voisen. )
Les diamants de Panna sont de formes et de couleurs très-diverses. Ceux
d’une eau parfaitement incolore et transparente sont extrêmement rares. Les
meilleurs ont généralement une légère teinte verdâtre. De toutes les formes
bien déterminées qu’ils présentent, l’octaèdre primitif est la plus fréquente.
Des variétés enfumées par transparence, noires comme du jaïet par réflexion,
offrent en général des formes composées. Deux petits diamants
que j ’ai achetés pour 1 1 roupies, 3o fr., l’un octaèdre, avec des décroissements
sur ses faces, l’autre dodécaèdre, montrent la couleur blanche et la
couleur enfumée.
Le a5 janvier i 83o .— A Singpour, 16 mil. ( 4f 1.) de Panna, par le Bisramgandj-ghaut, et séjour les 26
et 2 7 .= [Adjighur ( ^ ^ J ) ; Naya-Saya].
Les pentes du second plateau du Bundelkund sont plus escarpées au nord,
où elles se précipitent, non sur un plateau inférieur, comme près de Mir-
zapour (Kuttrah), mais dans les plaines du Bundelkund. Cependant, toutes
les rivières qui descendent de ce deuxième plateau, la Sone et les affluents
de sa rive droite, à l’Est, — la Kén et ses affluents, à 1 Ouest, au Nord,
les ruisseaux qui forment par leur union dans les plaines la petite riviere
de Baugi, — toutes ces eaux, qu’elles tombent du deuxième plateau sur le premier,
ou (comme le Baugi et la Kén) dans les plaines (le premier plateau
expirant au niveau de celles-ci, à l’ouest de la Sone), toutes ces eaux se précipitent
en cascades qui n’ont pas moins de i oo à 13o mètres de hauteur. Le
capitaine Franklin paraît les avoir toutes visitées et nivelées. Il en a décrit un
grand nombre, et leur a fait une réputation indienne. Comme je n’aurais vu que
de loin, dans leurs escarpements inaccessibles, ce que j ai pu toucher en montant
au-dessus de Kuttrah-;(la succession des couches du Grès, avec leurs
schistes et leur a rg ile ) , j ’ai fait, sans hésiter, le sacrifice de leur agrément
pittoresque à l’économie du temps, et cherché une route, non une cascade;
celles-ci d’ailleurs sont certainement sans beauté. Leur hauteur ni leur volume
ne sont assez considérables pour compenser 1 absence de ce qui rend belles
I. M