
grains de Quartz vitreux éclatant, d abord épaisses de o " ,i, sinueuses, quoique
horizontales en grand, ne sont séparées, que par de minces épaisseurs de la
pâte sans noyaux; mais celle-ci prenant de plus en plus l’aspect arénacé, et
conservant sa couleur rougeâtre, n’enferme plus que des veines rares, d’apparence
porphyroïde, réduites à o”,o i d’épaisseur et sans* continuité ; ce ne
sont plus que des sortes de petits amas aplatis. Ils s’enveloppent d’un enduit argileux
talqueux, au contact du Grès; bientôt ils disparaissent entièrement,
et l’on ne voit plus que des grains de Quartz vitreux éclatant, disséminés presque
uniformément dans le Grès, où de très-petites paillettes de Mica apparaissent
en même temps. L apparence de structure horizontale, imprimée d’abord
par l’horizontalité sinueuse des zones porphyroïdes dans la masse inférieure
du GrèS, est marquée davantage, à mesure qu’on s’élève, par la présence
du Mica qui donne à ce Grès une structure schisteuse. Ces grains de Quartz
vitreux éclatant et ces petits cristaux ‘Arrondis de Feldspath rouge nacré
disparaissent à leur tour du G rès, et celui-ci, désormais divisé, j e ne dirai pas en
couches, mais en assises bien déterminées-et à peu près horizontales, se continue
sans changements nouveaux, sans intercalation d’aucune couche étrangère,
jusqu’au sommet de la montagne.
Son épaisseur n’est pas moindre de 60 à 70 mètres; la figure 3, Pl. X V I,
représente la disposition de ces Grès par rapport aux masses qui les supportent.
Des bancs Compactes, épais de 1 ou a“, se prolongent assez horizontalement
avec une sorte de continuité. Ils ne sont séparés les uns des autres que par un
feuillet stéatiteux peu apparent dans leur coupe, mais que l’on voit à leur surface
appliqué sur eux, comme la même matière enveloppait au-dessous les
veines porphyroïdes.
Quelques-uns plus minces,, intercalés parmi les plus épais, et continus
comme, eux, ont une structure fissile, due à l’interposition d’une multitude
de feuillets stéatiteux, parallèlement disposés les uns aux autres dans le tissu
arénacé de la roche.
Mais le plan de ces feuillets nest pas toujours parallèle à-celui du banc
auquel ils impriment la structure fissile.
La coupe, Pl. X IX , fig. 3 , présente leur disposition singulière.
Les bancs, dont la structure (inférieure) fissile est inclinée, s’adossent
indistinctement les uns aux autres, ou à des bancs à structure également
‘fissile, mais horizontale, ou bien a des bancs compactes.
Ceux dont les. feuillets sont horizontaux, (ou parallèles à leur direction )
se prolongent avec la même continuité que les bancs compactes, tandis que
l’on voit toujours se terminer ceux dont les feuillets sont inclines.
Au dedans de ces minces enduits ,( stéatiteux qui divisent la roche en
bancs épais compactes, et çà et là secondairement fissiles, le Grès est identique,
très-dur, rougeâtre (finement micace'Ps^i et semé de taches ocreuses ou
violettes, qui semblent des cavités remplies par une exsudation ferrugineuse.
Cette rôèhe est-elle un Grès? Diffère-t-elle de la pâte des porphyres
intercalés dans les parties inférieures de sa masse ? Doit-elle à l’oxyde de
fer ou au Feldspath rouge sa coloration violâtre? Continue avec ces
Porphyres, elle ne forme avec-eux qu’une masse sans stratification; car ces
bancs fissiles dont les feuillets sont inclinés de toutes façons, résultats nécessaires
de toute autre chose qu’un dépôt aqueux, montrent que leur division,
à peu près horizontale en grand, dépend de la même cause. Ce n’est
pàs simplement un hasard du retrait à l’époque de la consolidation : ces
enduits stéatiteux? ou micacés, déterminent ce genre bizarre de division,
c’est un phénomène analogue à l’obscure cristallisation des roches pyrogènes.
Quoi qu’il en so it, ces Grès, dont la nature oryetognostique requiert un
examen approfondi pour déterminer comment leurs éléments arénacés? passent
à ceux d e là pâte des Porphyres, ces Grès, dis-je, et ces Porphyres qui leur
sont intercalés, sont parfaitement caractérisés comme ceux du Grès rouge
ancien (terrain de Grès rouge et porphyre, Humboldt), New red conglo-
merate des géognostes anglais, le plus vieux des terrains secondaires. Les
Porphyres sont singulièrement peu développés ; ils me semblent d’ailleurs
( minéralogiquement ) identiques à ceux de lEsterel ,. en Provence.
Leur intercalation dans le Grès rouge a heu ici, comme partout, d’une
manière qu’aucune hypothèse sur la voie de leur formation n’explique avec
succès; mais ici ils se lient par leur base au système syénitique, comme par
leur sommet à la masse des Grès.
Nonobstant l’âgé récent très-probable de ces Syénites, et malgré sa connexion
avec elles, ce terrain de Grès rouge ancien m’en parait indépendant.
C’est le propre de ce terrain de pénétrer ainsi celui qu’il recouvre.
Le sommet seul d’Adjighur est-il coiffé du Grès rouge ancien avec lesfPor-
phyres ? Les pentes du plateau du haut Bundelkund, vers la hauteur moyenne
desquelles, en descendant le ghaut de Bisramgandj, j ’ai vu la même Syénite
qu’à Adjighur, ne sont-elles pas aussi formées, au-dessus de cette Syénite ,
du même terrain? L ’extrême ressemblance oryetognostique de ses Grès avec
ceux qui couvrent le plateau de Panna, et plus généralement avec ceux que