■ ée trône, & que lès Turcs fe font feridus niaîffés dé
■ tout le pays qui eft à lfoccidentdü T igre, les Turck-
füanns occidentaux Oiit perdu leur puiffance, St üiié
partie dé leur liberté ; ils occupent encore à l’heure
qu’il éft lès plus belles campagnes avi£ environs de
4’Euphràte.
Ils n’ont aucune demeure fix e , vivent fous dès
<èntes d’un gros feutre, & ne funfiftent abfoluftiënt
-que de leur bétail, dont ils Örtt dés trôupéaux fans
nombre ; ils font d’une taille haute, ont le teint ba-
■ fàné ; mais le fexe chez eux à lë fâng âflez beau. Èn
hiver ils portent de longues robes de peaux de brebis,
Sc dans l’été des Vëftes de toile de coton, à là façon
ries caftans des Turcs. Ils profefferft gfpflîereriiént le
màhométifme , Sc ont leurs chefs particuliers auxquels
ils obéiffetif. Ils font fôuVërft aux prifés avec
lès Cifrdes , leurs voifins à l ’orient, Sc âVeC les Arabes
qui confinent avec eux au fud, parce que ces
deux nations voifines viennent fréquemment écorner
leurs troupeau*, Si enlever leurs femmes St leurs
filles.
Les Turckrhànfis orientaux foht plus b'afàrtés qué
lés Occidentaux , Sc rénémblént davantage aux Târ-
tares. Céux d’entre eux qui l'ont établis dans lë pays
ri’Aftrabath, fuivent pour la plupart la féÖê d’Ali, Si
■ ceux qui habitent dans le pays de CharafS’m , fë conforment
au* pratiques des Tâftârës Osbeck, fur là
religion; cependanties tirts Si léS âutrèsVen mettent
•fort peu en peine, outre qu’ils font bravés oc rë-
muans.. Le chef de chaque tribu jouit chéz eux des
thèmes prérogatives que chèz lès 'autres Tàftarês. Les
Turckmdnns tant occidentaux: qû’orièhfaüx, p'eitÿèhf
armer quarante à qitarânté-ciriq rnillé hommës. \
TURCOCHÔRI , (jGéôg. môd. j) lieu de iâ Livà-
dië, au hórd du tttôht Panîâfl'ë > Sc Oit il ÿ â iin kâri.
Avàrït que a’àrfiVèf à Türcocjiori, en Vënânt de Li-
vadia, on pâfte trois rivières qui lé joignent & fe rendent
dahs le mafdiS CO'pâïdé, appelle prefentëment
hang de Livadla , otl dé Tôpôgtia. Une de cës fivié-
rés eft le CëphiffuS qui prënoit .fafpürcè vers Lilæa ;
cë* rivières arrofoiedt îè térrifolre d’Élàtéë , dont il
né rëlïe paS mèfilè lé tiôm. Türiôçhôn paraît néanmoins
avoir été anciennement qüélqué chôfë d’àflèz
Côhftdérablè : Car on ÿ voit beaucoup de rfâgméhs .
de côlôlihës , 6é dé marbres antiques^ Cë liëü'ivéft
préfquë Habité que par des Turcs qui y ont unë mof-
qtiéè, & il y à hors du village une chapelle pour les
Grées. ( D . J . )
TURCÖPÖLÏER , f. m. (Hifi. de Màlté. ) dignité
dàris l’ôrdre dé Malte', .qiii né fubfiftë plus depuis
qüé l’Aiigteterre a fècouë le joug deRome.
AVarit cë ie'mSuà , le liircopoliér étoit lë chef de cet-1
t é latigué. i l aVdit en cettë qùalité lé commandement
de la cavalerie Si déS gardes dë là marine. Tuf copoli
figqjfiqit anciennement danslë lëVant un chèÿàii- léger j
aujourd’hui les Fohriipfts dëtürtöpólier font déférées
partieàuféhéchaldugrand-maïfrë. ( i ) . y . )
TURCS'Mois DÈS ( Calendrier des Tunes. ) l ’année
dés Thtts ( car oh à oublié d’en parler ailleurs ) ,
éft de tfôiS Cërfs ciriquahte-qukfrë jours , partagés en
riôUié lUriës Ou mois , Iefquèls nê cbihniencéht qifà
la nouvelle luné ; ces hiôîs font âltërnâtivëmëntTurf
dë trente jours .& l’autre dé vingt-héüf. Lé prërîiiëf
qüieft de trente jours, s^appéllëmûkàrrêm ; lë fécond
J tfë t, Ssc rf’eft que de vingt-néüf jours ; lë'ttôifièmë
riUulitttvél ; le quatrième rébùil-ahkir ; le cinquième
gidmà-\ille'mül; îè fikierfl£giafnàipl-àhhir; lë fëptlëmë
regtb ; le htlitiefrfe ckâbah ; le neuvième ramadan OU
ramadan ‘ le di*ierflë chuval j leOnziemé ^oùlcâdi j le
douzième {>outhigè. Ces mois ne füivent pas ië cbüfs
des fàifohs, parce qu’ils ne s’accordent pas'avec le
Cours du foleil, & les années turques font plus courtes
dè onze jours que lès nôtres : ainfi leur ramazan
ôu carême, qui prend le nom du thôisOîiil fè trouvé,
remonte toits les ans de pareil nombre dé jours ; delà
vient qu’il parcourt à la longue toutes les faifons
Voye^ Ramazan. ÇD. J.)
TURDÉTAlNS l é s , ( Géogr. anc.') Ttirdetàni
peuples d’Efpagne. Leur pays, félon Strâbon, l. ///
P- 139 • s’appelloit B étique, du nom du fleuve Bétis
qui l’arrofoit, & on le nommoit aufli Turdetanie
du nom dés peuples qui l’habitoient. Strâbon dit encore
que les habitans s’àppelloient Turdetani & Tur-
duli, dont quelques-uns ne faifoient qu’un feul peu,
pie ; mais.que d’autres diftinguoient lès Turdetani des
Türdüti, & que Polybe entre autres mettoit les Turdetani
au nord des Tiirduli. Du tems de Strâbon les
Turdétains & les Turdulës, étoient regardés comme
le même peuple, Sc il neparoifloit aucune diftin&iort
entre eux*
Les Ttirdétains étoient regardés pouf être les plus
favans Si les plus éclairés d’entre lés Èfpàgnols ; ils
aVoient dans 1 eur langue d’anciennes hiftoifes & des
lois écrites èn Vers ; aufli paflbiènt-ils pour les plus
polis de toute la contrée, à caufe du commerce qu’ils
âVoiènt avec les étrangers ,& particulièrement avec
les Phéniciens. Ceux-ci , lorfqu’il y abordèrent la
première fois , trouvèrent l’argent fi commun parmi
les Tut détains, que tous les uflenfiles de ce peuple
étoient de Ce métal Les Phéniciens lè'üf donnèrent
de petites bagatelles de clinquaillerié contre
leufs métaux, Sc ils faifoient dans cet échange un
gain prodigieux.
On dit qùé cette abondance d’argent fi fttrprënan-
té dé la Bétique, venoit d’ün embtafemerït des Pyrénées
, arrivé un peu âVàht que les Phéniciens con-
nufFent l’Ëfpagne. Des bergers avoient mis le fêü â
une forêt des montagnes , qui s’étoît f éparidti partout
avec une fi grande force, qu’il avoit corffumé
lès arbres jufqti’à la raCihè, Sc fondu les ihiniefès qùt
étoieilt Cachées dans la terré.
On croitquelëS PhéniciellS ayant fait alliance avec
les Hébrëux, du tems dfHirarfi, f ôî dë T ÿ r , ami dé
David Sc de Salöttton, leur décôuvrirënt iês richef-
fes de l’Efpagnë, Sc que dans la fuite les rois d’ifraët
& de Jitda y envôyoiëfit de temS-en-téfns des Sottes.
L’Ecritufe appelle ce pays Tkàrcis , du rfom de l’uné
de fes principales villes qui étôit près de lâ.mër Si entre
les deux bras du Bcetis , ou du Guadalquivir.
C ’efl: là ôit fè fâifoit lé plus grand commercé. '
Lës Tutdétaihs, dit Sfràbôh , /. Jî/. cLçx&xïx. &
f uj vr étoient civilifes , Sc quand ils fiirent fôiis l’o-
béifTan'ce dès Romains, ils prirent lès mdèûrs de leurs
vainqueurs, Si oublièrent leur propre langage, tant
ils aimèrent celui dës Romains. Lèür prôvinCe fur-
pafloit les autres, fion-feulement en richeffes, mais
ëtt honnêteté, ô n porfoit de leuf pays dânsje refte dë
l’Èfpagrtë , quantité dë frôniênt, dë virf'§2 d’iluile,
des pôis y du miel, de la cire, du fâïran' St; même
oïl ëmpôrtbit dé-là à Rô'ffié tiné^rânSé' quantité dé
vermillon Sc de laines très-fines. \ Ù . J. )
’ TURDÉTANIENS du TURDÜLLENS , f.m.pf.
{ Hiß. ànc. ) pèUpiës qui du tèms dés Rqmaini ha-
bitoiënt en Efpä«ne, là. Bétique ÖU 'Andalöiifie, ^
lihë partie de la Lüfitànië ou du Portugal. '
TURDULËS , LÉS, ( Géogr. anc. ƒ Iturduli. Il ÿ
a eu anciennement plufieurs - peuples dë ce nom en
Ëfpaghe. Pline, /.//ƒ. c. j . dans un endroit, dit que
lës Tïïrdülès habîtoiênt là Lufitanië, Sc l’Ëfpagne tar-
râgônoife ; St dans Uh autré endroit il les met feu-
lérrfënt dans la Lufitanië. Selon Strâbon,, liv. lit .
c. cxxxix. lés Tutdüles éfoiêntles mêmes què lës Tur-
détàiils, Si habitoient là Bétiqué. Pfolomée fait deux
peuplés dés Tüfdétâihs Sc dès Turdulës 9 Si il indique
cqhimëht fë diVifoif léuf pays. (D . J.\
TÜ Re NNE, ( Géo'g. mod.') pétitè ville de France
dans lé Éas-Limoufin, à deux lieues de Érive, & à
qtiàtr# dé Tülle , avec titre de vicomté Si un châtéaü.
Cette
T U R
Cette vicomté,. qui a huit lieues, dp long fur fept de
large, a long-tëms appartenu en toute fouveraineté
à la maifon de Bouillon, & finalement a été vendue
en 1738 au roi ,'qui l’a réunie à la couronne» Long.
19. i.y. latit. 4$. i-o. (JD. /.).
^ TURFAN ^(.Çéog.modi) ville de la grande Tarfa.-
rie , au royaiiijiie de Cialislu^r la rqute de Cafgar à la
grande muraille de la Chine, entre Çïalis Sc Camul.
Long. ii3 -7 ^ m - 39' 43- '
TU R IA , (Çépg. anc J i° . ^iviere d’Efpagne, félon
Sallufte., qui dit qu’elle arrofoit la ville de Valen-
cer-C’eft par çonféquent aujourd’hui le Guadalaviar
'Sc non le Guadalquivir, comme le veut M. Corneille
2°. Turin, fiÿiere ou ruifleau d’Italie. Ce ruifleau
n’eft guere çqn,u,u que de Silius Italicus , /. X I I I .
y. 5. qui en parlé ainfi :
• » • •• • Nulla teedéns übi gràmina ripas
Turia deducit tenuem fine rtomine rivum ,
• - E t tacite Tafeis inglorius ajfluit un dis.
On croit cependant que c’efl: la même rivière que
Tite-Live, l. X X V I . c. ,^/. met à fix milles de Rome
; mais Sigonius, Sc Gronovius, au lieu de ad Tu-
'riam fiuvium^ lifènt ad Tutiamfluvium. (D. /.)
TURIASO , (Géog. anc.) & TU RIANO, félon
.Pline ville de l’Efpagne - tarragonnoife. Ptolomée ,
■ l. II-c. vj. la donne aux Celtibères. C’efl aujourd’hui
Taraçona ou Tara^pna. (D . ƒ.)
TURIN, ( Géog-, mod J ville d’Italie, capitale du
.Piémont, dans une agréable plaine au conflue/it dù
.Pô .& de la Doria-Riparia, à 36 lieues au fud-eft de
Chamberi, à 27 au pordreft de Gènes, à 30 au fud-
eft de Milan,& à 157 au fud-eft de Paris. On çompte
jdans Turin dix églifes paroifliale^, Sc un grand nombre
de couverts de l’un & de l’autre, fexe. L’églife du
couvent des capucins eft peut-être la plus magnifi-
jque que ces, religieux aient en Europe. .
Cette ville étôit évêché dès l’an 3 80 , & fut érigée
en métropole par Sixte IV , ce qui fiit confirmé .par
Léon X. l’ari .1215, Ses fuffragans font, Y vré e , Saluf-
Jes j Troffano Sc Mondovi; le chapitre eft compofé
de vin^t- cinq chanoines, dont cinq font les premières
’.dignités.
| L ’académie de Turin a été fondée en 1505. On y
enfeigne la Théologie , 1e D roit, les Mathématiques
fc la Médecine. Les jéfuites y opt un coÜege, mats
ils ne peuvent enfeigper publiquement. Long, lui-
;Vant Caflini, 2.3.11. 3 o. latit. 44. 6 o .
. Turin prit le nom de fes peupies appeïlés Taurini \
.par Pline , /. ///. c. ty. Ils defeendoient des Liguriens, I
„oc pouvoient ayçtir tiré eux-mêmes leur nom du !
1/01»... vju ciic<iv.uu rcuue qe s amer avec
llui ; Sc comme c’étoit la place la plus forte de ce
.quartier , fa ruine jetta une telle crainte dans l’efprit
-des peuples voifins , qu’ils fe fournirent d’abord que
-S6 général parut, Jules-Çéfar y établit une colonie
.romaine, Sc l’appella Colonia Julia. Augufte par va-
.rfite changea ce,nom ep.celui de Taurinorum A^ugufia^
fous lequel Ptofomée, Pline Sc autres Font
.connue. On a d’anciennes infcrjptions oij il eft parlé
de cette ville fous deux noms: JttlU Augufia Taufi-
ftprum. Jupiter eufios Augujcc Taurinorum. P. Ruti-
j w Aug. T$iinnorum procoftjuî. On peut confulter
tfur les aqtiquites de Turip Marmora taurinentia, taurini
2 vo l . in- j 9.
qne Turin eut, été long - tems foumife aux
Romains, elle tomba dans la décadence de l’empire
.fous la puiffance des Barbares, qui ravagèrent l’Ita-
:lie. Les Goths, les Huns, les Erules Sc les Bourguignons
, la pofféderent fucçeffivement. Elle appartint
. aux Lombards, lorfque ceux-cr. s’emparèrent de la
t Çaule:cifalpme ; & elle fot la capitale d’un des qua-
Tmc X V I . ................... 1
TUR *753
tfe duchés quicompoferent le royaume, de Lombardie.
Quelques - uns de ces ducs, devinrent rois
d’Italie , entre autres le duçÀgilulphe, qui conjointement
avec la.femme Théodelinde „fit bâtir l’églife
cathedrafe fpns l ’invocation d.e faint Jcan-Baptifte
ât la dota richement. ,
I orfque Charlemagne eut détruit le royaume des
Lombards en Italie, il patoit qu’il établit le marquis
de SuteàTefiu ,pqur y;gat4er le .paflagé des jUpes,
& pour contenir les peuples, yoifins dansfo'béïffan-
çe. Les lucfteffeurs de Charlemagne leur ayant continué
la mémq çharge, îe^ma.rquis de Sqze fe la ren-
dirent hétéditaire, 6c devinrent maîtres dans Turin„
en pouvoir,
ûibfifla juiqu’à ce que Uiric Mairifroi ,1e d.ernier des.
marquis dcSu/c, étant mort vers i’an 1031, la ville
icTurin pafra fous ia puifi’ance des comttts de Stivoie,
par le mariqge d’A d éla ïd elî|ie d’Ulric Mainfroï,
avec O^don , comte de.Mauriepne & deiSavoie:
Iqurs d^fceqdans en ont toujours joui depuis, pc-,
çepté durant quelques tems de trotibies. -, . , \
Les ? tandis prirent Turin en 1536, fous Charles-
le-Bop, & ne la rendirent qu’à la paix de 1 ; 6 t , au
duc Philibert, qui la chpifit pour fa réfidence, & qui
en fit la capitale de fes états, j ÿ comte dlffatçourt la
prit encore en 1640 j on vit à ce liéee une choie fort
extraordinaire,favpir ia citadelle affiegée par le prince
Thomas, maître de la.yille , la ville affiégée par le
comte d’Harcourt, & le comte d’Harcourt aifiégé.
lui-même dans fon camp par [e marquis de LeganW.
Dans la guerre du commencement de ce fiecle le
duc de la Feuiüade ouvrit la tranchée devant cette
trille le 3 Juin iyohg niais le prince Eugene, après
une longue <k pénible mat tho, força les lignes des
François, s’empara de lqur attillerïe) &,fitlever le
fiége.
Le duc Philibert avoit fortifié Turin'; mais le due
Charles Emanuel I. rendit fq capitale digne du nom
d'Augufle qu’elle porte ; il epiagrandit ilenceinte,
U. Pfit foin de l’qrner au7dedans d’édifices magnifiques,.&
d’ouvrages au-dehors propres à fa défeiife :
te pelais ayant été brûlé en grande partie.l’an 1 fi59 ,
Charles Emanuel JE le répara, l'embellit, & IVug-
ittenta conficlérablement.
Rien n’eft plus riant que les avenues Sc la fituation
de Turin. Elle l’emporte à ces ;deux égards fur pref-
que toutes les villes d’Italie, aufli bien que par la
beauté de fes bâtimensuniformes, defes places Sc
de fes rues tirées au cordeau; il eft vrai que fon
payé eft mauvais, mais par le impyen d’une riviere
qui çp.ule dans le plus haut quartier de la ville on
peut jetter un petit ruiffeau dans toutes les rues’, Sc
balayer toutes les ordures : le direfteur ouvre l’éclu-
fe toutes les nuits, &diftribue l’eau à volonté dans
tous les quartiers de la ville. ( D. ƒ. )
T urin , province de, (Géog. mod.) en latin Tauri-
nenfis ager; province particulière du Piémont; c’étoit
un duché du tems des-Lombards, qui avoit fon
duc particulier qui réfidoit à Turin, félon PaulDia>
cçe. (D . J. )
TURlVJi , ( Géog. p.nc. ;) .lgtrapie des Baôriens.
Les Grecs, dit Strâbon, I. X I. p. i iy. s’étant rendus
maîtres, de la Baririape, la diviferent en fatrapies, du
nombre defquelles l’Afppnie Sc la Turive leur furent
enlevées par les parthes eucratides. CD. J. )
TURLOTTE ,ƒ...£ (Pêche.) eft le nom que l ’on
jipnne à une forte de pêche, qui eft la même que la
pêche à la ligne. Pour faire cette pêche, il eft effen*
tiel de faVoir la maniéré d’enfiler l’hameçon dont on
veut fe fervir, & d’attacher l’amorce. Pour cela, il
faut avoir un hameçon & un bout de fil-d’archal jaune
„de la.groffeur d’une fine épingle, qu’on plie en
deux ,8 c qu’on tortille de maniéré qu’il faflè un.petit
chaîrtpn , aui)Out duquel on.Iaiffera un petit an-
C C c c c