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6u€ -, fellétique& fàrfcaïque. La fécondé Thrace alt-
delà du Rhodope, comprend là Thrace ufdiceftique,
la Thractbennique , danthelétique, beffique ; ÔC enfin
la Querlonnefe de Thrace.
La notice‘de l’empire, depuis Cofiftanîin jùfqü’à
Arcadius ôc Honorius , renferme dans la Thract fisc
provinces, qui font l’Europe, Rhodope,la Thract,
l ’Hémimont, la fécondé Moêfie y & la Scythie.
Les Thraces étoient naturellement féroces , vio*
lens, emportés & cruels ; -cependant ceux qui ve-
noient des colonies de Phénicie , ôc qui demeuroient
ïiu voifinagè' de laG re éë, fe policerent, ôc fe rendirent
célébrés dans les arts ôc dans les fciences ; leur
pays produisit Orphée , Linus ôc Mufée , dont j’ai
déjà parlé -dans cet ouvrage. '
Phèdre étoit auffi de Thract ; il fut réduit à l’efclâ-
vage, enfuite affranchi fous Augufte, 6c expofé fous
Tibere à toutes les perfécutions de Sejan, jufqu’à la
mort de cet indigne favori d’un tyran odieitx. Il ne
fe foucia jamais d’amaffer du bien, 8c met cette rai-
fon entre les chofes qui dévoient lui faciliter la pro*
motion au rang de poète. Ses fables font admirables,
6c l’on a raifon d’être fùrpris qu’un ouvrage plein
d’autant d’agrément 8c de pureté , que l’eft celui de
•Phèdre, ait été fi peu connu pendant plufieurs fie*
xles. Nous avons outre la belle édition d’Hoogftra*
t e n , mife au jour à Amfterdam en 170 1 , in-40. ûelle
de Burman, imprimée dans la même ville en 1 7 1 7 ,
in-40. ( Le chevalier DE J AV COURT.')
T h R ACE', la mtr de, (Géog. anc.) Thràcium mark
Strabon donne ce nom à la partie de la mer Egee,
qui baigne les côtes de là Thract. (D. /.)
T hrace , bôfphore de, (Géog. mod.) autrement dit
'le canal de Conftantinople, qui fépare l’Afie d’avec
l’Europe. C’eft un canal de 15 milles de long, fur
•environ deux de large, en des endroits plus-, en d’autres
moins. Sa promenade eft agréable, 8c fon afpeft
•eftcharmant, voyelles détails au rnot Bosphore de
Thract. (D . J.)
THracé , f. f. (Mythol.) nymphe de la fable; elle
étoit fille de Titan, ôc eut de Saturne Doloneus qui
-donna fon nom aux Dolones; ôe de Jupiter elle eut
-Bithy, qui donna le fien aux Bithyniens. (D . J.)
THRACIÜS pagus, ( Géogr. anc.) bourg de l’A fie
mineure,dans l’Hellefpont,près de la ville de Cyzique.
THRAMBUS, ( Géog. anc. ) promontoire de la
Macédoine , félon Etienne le géographe , entre le
golfe Thermaïqué ôc le golfe Toronaïque. (D .J .)
THRAN1TÆ , f. m. (Littéral ) dans les galeres
à trois rangs de rames, 8c trois ponts l’un fur l’autre,
on nommoit thranita les rameurs qui étoient au pont
du haut, ÔC {ygùa, les rameurs du fécond pont.
Meibom, dans fon difeours fur l’architeûure navale
des anciens, tâche de prouver que la prodigieu-
fe hauteur qu’on a fuppofé néceffaire aux galeres de
plufieurs rang de rames , eft une hauteur imaginaire ;
ôc que le fameux vaiflèau de Philopater, qu’on dit
-avoir eu quarante rangs de rames , 8c quatre mille
rameurs pour le faire aller , pouvoit très bien être
conduit par un fi grand nombre de gens.
Cet auteur croit qu’on devroit perfeétionner nos
propres galères , d’après le plan qu’il a donné de
celles des Romains ; il reconnôît cependant que notre
forme mérite la préférence ; mais il voudroit que
nous fuiviflions les mêmes proportions que gardoient
les Romains dans.labâtiffe de leurs longs vaiffeaux.
La qu.eftion eft de lavoir fi l’une 8c l’autre, la forme
8c les proportions , quadreroient enfemble. Les
gens de lettres parlent très-bien ! mais qu’ils laiffènt
aux gens l’a r t , guidés par la pratique 8c l’expérien-
çe , la gloire de bâtir les vaiffeaux & les galeres.
THRASOS , ( Médec. anc. ) ùpùotç, ; Hippocrate 1e
fert de ce terme pour lignifier une certaine férocité
dans le regard 6c dans, les y eu x , qui paroît aux approches
d’un délire, (D ./ .)
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THRASYLDüM, ou THRASYLLÜS, (Géog. anc.)
montagne de'l’Afie mineure , dans la Myfie , au voi*
finage du fleuve Caïeus. (D . J .)
THRAUSTON , (Géog. anc.) ville du Pélopofr-
nèfe, dans l’Elide. Xénophon la donne aux Acroriansv
THRENODtE, f.f. ( Littéral. ) chanfon trifte ou
fnnebre en ufage chez les anciens , dans les cérémo*
niesdes funérailles. Aoyc^FuNÉRAiLLES <S*Funebre.
Ce mot eft grec , 6c compofé de 6p»vec , pleurs , lamentations
, 6c de wJ'» , chant.
T-HRIA , ( Géog. anc. ) bourg de l’Attique, dans
là tribu ôènéïde. Les champs des environs s’appel-
loient campi thriajii. Ce bourg étoit entre Athènes
6c Eléufis ; il en eft fouvent parlé dans Thucydide ,
6c dans les autres hiftoriens des guerres d’Athènes.
C ’étoit la patrie du poète Cratès , dont Suidas rapporte
quelques ouvrages comiques; la porte d’Athènes
par laquelle on fortoit pour y aller, s’appelloit
porta thriajia , 6c fiit auffi enfuite nommée Céramica
6c Dipylon» C e bourg donnoit encore fon nom au rivage
près duquel ilétoit fitué,6c à une rivierevoifine»
THRIES , f. f. ( Littérat. ) Les forts que l’on jettoit
dans une urne fe hommoient thries, du nom de trois
nymphes de l’antiquité , qui demeuroient fur le Par-
naffe, & qui avoient été nourrices d’Apollon, dieu
de la divination. ( D. J. )
THRIO, ( Antiq. greq.) Op)a>; fête particulière des
Grecs , en l’honneur d’Apollon. Voye{ fur cette fête
Potter, Archoeol. groec. t. l .p . 406. (D . J . )
THR1PS , gen. pis. m..( Littérat. ) ôpw« ; nom
donné par les Grecs 6c les Romains » à une efpece de
ver , né de l’oeuf du fearabé, lequel v e r , tandis qu’il
eft dans cet état de ver, perce le bois, 6c y fait des
cavités de différentes formes, 6c en des directions
différentes, qui reffemblent fouvent à des caraCteres
d’écriture.
Les anciens Grecs fie fervoient de petits morceaux
de bois.ainfi rongés , au-lieu de fceau 6c de cachet »
avant l’invention de la gravure ; 6c en effet, ils ré-
pondoient très-bien à cet ufage, car il n’étoit guere
poffible d’imiter l’impreffion , ni de contrefaire les
empreintes que formOient fur la cire ces morceaux de
bois àinft rongés.
Lucien parlant de la maniéré qu’il avoit de marquer
fes oliviers, emploie le mot thrips, non comme
étant le nom d’un v e r , mais comme étant celui du
morceau de bois percé par l’infeéte. Théophrafte >
Ariftote, 6c Pline , fe fervent du. même mot thrips ;
enfin nous trouvons qu’il défigne auffi fouvent un
morceau de bois percé de divers trous, que l’animal
qui les a formés. (D. J.)
THRISMA , f. m. (Commerce.) étoit une ancienne
piece de monnoie de la valeur d’un groat, ou du tiers
d’un shelling. C’eft apparemment une corruption de
tremijffis, qui étoit une ancienne monnoie d’Allemagne
, de la valeur de quatre fous fterling. Quelques-
uns prétendent que c’eft une piece de trois shellings ;
mais cela paroît une erreur.
THRIUS, ( Géog. anc. ) nom d’une v ille, 6c d’un
fleuve du Péloppohnèfe , dans l’Elide. (D . ƒ.)
THROANA, ( Géog. anc. ) ville de l’Inde, au-delà
du Gange. Ptolemée * l. V il . c. ij. la marque dans le
pays des Lefti où des Pirates; 6c Caftald la nomme
Taigirt. (D .J .)
THRONE , f. m. ( Archit. & Littér.) mot dérivé
du grec ôpévoç ; chaife ou fiege magnifique. C’eft un
fiegç ro y a l, enrichi d’architefture 6c de fculpture de
matière précieufe , élevé fur plufieurs degrés, 6c
couvert d’un dais. Le thrône eft dans la falle d’audience
du fouverain.
. La defeription du thrône du Mogol, par Tavernier,
eft entièrement romanefque; celle du thrône de l’em-
pereur de la Chine, par le p. le Comte, eft brodée
iuivant fa coutume ; 6c celle du thrône du grand-fei-
gneur, parDuloir, ne l ’eft pas moins ; mais j’aime
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ï à représentation des deux thrôhes de l’antiquité, qu’on
voit gravés dans les peintures d’Herculanum (Pl.25)).
La colombe qui eft fur le couffin d’un des deux thrô-
nes, prouve que‘c’eft la repréfentation du 'thrône de
Venus ; le fefton qu’un des génies foutient, paroît
être de mirthe, 6c le fceptre qüe tient raiitfê génie,
convient encore à la déeffe. Le fécond thrône eft celui
de Mars , comme il paroît par le bouclier ôc le
panache que foutiennent deux génies. ( D. J. )
T hrône , ( Critique fatrée. ) fiege ou tribunal dès
rois ; le thrône de Salomon étoit d’ivoiré , 6c revêtu
d’or pur ; on y montoiLpar fix degrés : aüx deux cotés
du fiege , foutenu fur deux bras, étoient deux figures
de lions, 6c fur les fix degrés, douze lionceaux,
111. Rois, x. 20. Ifaie 8cEzéchiel, pour donner unè
idée magnifique du thrône du Seigneur,difent : le thrône
de l’Eternel eft comme un char animé, porté fur
Un firmament femblable au faphir ; fies roues, d’uiiê
grandeur 6c d’une beauté merveillèufe, font dirigées
par l’efprit ; celui qui eft affis fur le thrône, eft'fôüt
environné de lumière éclatante > que les yeux des
hommes ne peuvent foutenih
Le mot thrône fe prend au figuré pour royaume, étal ;
affermiffez votre thrône par la clémence, PrOv. xx-zg.
Il défigne auffi la demeure d’un roi ; jefus-Chrift ,
dansS.Matt. C. V..34. défend de jurer par le ciel, qui
"eft le thrône de D ieu , ni par aucun autre thrône ; c’eft
que l’abus des fermens étoit fréquent chez les Juifs.
6c que ces fermens étoient approuvés. ( D. J. )
T hrôners, (Crit.fàcr. ) dpoyoi ; ce mot fe trouve
'dans l’Ep. aux Coloff. j . 16. Toutes chofes, dit l’apôtre
, ont été par Dieu -, vifibles ou invifibles ; foit
lesthrônes, dpovoi, ouïes dominations , les principautés
, ou les puiffanees : il s’exprime ainfi par alliv-
fion aux chérubins dont parle Ifaïe 6c Ezéchiel, qui
font dit figurément être au-tour du thrône du Tout-
.puiffant, parce qu’ils étoient repréfentés fur l’arche ;
mais les hommes ayant forgé une hiérarchie célefte
ôc réelle , ont imaginé que les thrônes étoient les an*
iges de cette hiérarchie , 6c qu’ils étoient ainfi nom*
•més , parce qu’ils fervoient comme de thrônes à la
■ majefté de Dieu. Les peres de l’églife ont cru qu’il
y avoit trois efpeces d’anges ; félon eux , ceux du
premier ordre , s’appellent les thrônes , 6c fiegent
immédiatement au-deffous de la Divinité ; voilà, ,
■ dit Clément d’Alexandrie , ceux qui font vpuneKurrot-.
THRONI-, ( Géogr. anc. ) ville ÔC promontoire de
l ’île de Cyp re, fur la côte méridionale. Le nom moderne
eft Cabo de Pile , félon Lufignan. ( D . J. )
THRONIÜM , ( Géog. ànc-. ) ville des Lôcres
Ëpicnémidiens, 6c dans les terres. Cette ville étoit
très-ancienne » pttifqu’il en eft fait mention dans Homère,
Iliad. B. v. i j j . Scylax eft le feul qui place
cette ville dans la Phocide. Elle reçut fon nom de la
nymphe Thronià. (D . J.)
THRUMBUS, f. m. ternie de Chifùrgte, tuméUr formée
par Un fâng épanché, 6c griimelé fous les tégu-
meris en conféquence d’une faignée. Ce mot vient du
grec d-pcfitècc, qui fignifie un grumeau de fang.
La caufe de cette tumeur vient de ce qu’on n’a pas
fait l’ouverture de la peau affez gràtide faute d’élévation
, oü quand il fè préfenfe un morceau de graiffe
à 1 Ouverfurê, alors uhe portion du fang qui ne peüt
fortir librement, fé gliffe dans les cellules du corps ,
graiffeux, 6c forme la tumeur dont nous parlons. j
Quand le thrumbus eft petit, il fuffit de mouiller
avec de l’eâü fraîche, la compreffe qu’on applique
fur la plaie ; la réfolution fe fait à merveille parce petit
lecours. Si la tumeur eft cônfidérable,il faut met-
tre • ï,, hiarin entre les doubles de la compreffe
mouillée. La réfolution s’opère très-aifément 6c fans
inconvénient qüe l’échymofe confécütive du bras.
Dans les perfonnes dont le fang eft v ic ié, fur-tout
iorfqu’on a négligé les fecours indiqués, le plus pe-
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tit thrumbus attire la fuppuration des levresdela plaie-,
Voyei Sa ignée. ( Y )
THRYALLIS, (Botah.) nom donné par Nicahdei
6c quelques autres écrivains, à une efpece verbaf-
cum ou mollàine , emplpyée par les anciens dans
leurs couronnes 6c leurs guirlandes. Diofcoride l’ap*
pelle lychnitis,parce qu’elle étoit d’ufâgepour fervirde
meche dans les lampes des Grecs, qui eh emplôyoient
les tiges aprèsles avoir réduites en petits filets. (D J \
THUBEN, (Géog. anc.) ville de l’Afrique, intë-
ïieiiie. Pline, l .V , c. v. la met au nombre de celles
qui furent fubjuguéès par Cornélius Balbüs. (Z). J \
THUBUNA, ( Géog. anc. ) ville de la Mauritanie
ce (arienne, félon Ptoloméé. M.Shaw paroîtaffez bien
'fondé à la retrouver dans Thabné, ville du pays de
Zab, fituée dans uhe belle plaine entourée d’un mur
de terre. Elle a des jardins 6c dé l’eait ;fion térrein produit
du froment, de l’orge, du coton, des dattes, &
d’autres fruits ; mais lès Arabes ont tellement détruit
les murs 6c les édifices de l’ancienne Thubuna, qu’il fe-
roit impoffible de déterminer quelle en fut autrefois
l’e'nceinte. (D . /.)
THUIN, ( Géog. mod. ) eh latin du moyen âge
Thudiniitm ; petite ville dans l’évêché de Liege, fur la
droite, de laSambre, entre Maubeuge 6c Charleroi
environ à trois lieues de chacune de ces villes. Thuià
eft bâtie fiir une hauteur., 6c doit fon origine aux anciens
abbés de Lobes, dans le x. fiecle. Lone. zi
'lat.&Q^iC, (D . j .)
THÜLÊ ou TH Y LÊ , (Géog. anc ) par lés Grecs
fla'A»; île de l’Océan feptehtrionàl, que tous les anciens
géographes joignent aux îles Britanniques .-mais
il y â de grandes difficultés à fixer fa fituatipn, parce
que les anciens n’ont point parlé dé fâ grandeur. Vir-
gije Géorgiq. 1 1. e n » appelle cette ile.ultimà
ThuU. Ptolômeé , l. FII. t. y. Agâthâmeté & le géographe
Etienne, ditént qaé dltrarit les équinoxes les
jours font à ThuU dé vingt heures, & que lé milieu
de l’île eft à 63 degrés de l’équateur. De-li Cellarius
penfe que paf l’ilé de Thùiï\ les anciens h’ont point
entendu-flflande, mais lllé dé Schetland, ôii l’île
4e Fero , fouinifês au foi de Daiiemarîè, & dont la
politiôn s’aéeordè aVec cille que Ptoloméé donne à
lu e de T huit. Le témoignage de Tacite, Vitd'Autic.
' appuie cè fentiment : car il dit qu’en navigeànf
autour de ia Grande Bretagne , <sn apperçoit i’ile do
Thiili. Or Tlflande eft trop éloignée pour pouvoir
être apperçùe des côtes de la.Grange Bretagne.
Cependant fi Tôn s’en rapporte à Procope# qüi
s eft fort étendu fur cette île^'l. I II. de betlo Goth. i.
xiv. Thule eft dix fois plus confidérable que la Grande
Bretagne t elle en.eft affez éloignée, & eftprefqiie
defertë du côté du fegtentfion. Ce difeours a engagé
plufieitrs géographes à prendre la grande Scandinavie,
pour etre 111e de ThuU. Ortelius penfe en parti-
' cuiier, gîte Thaïe eft une partie de la Norwege, dont
lé npm même s’eft Confervé dans Celui de TUemarck
province de çe royaume. Laijnvenance Oui fe trouve
entre la latitude & la longitude de Tilemarck
avec celle que Ptoloméé donne à 111e de ThuU, fert
à fortifier la conjeâure d’Oitelius; mais il finit remarquer
en même tems, que Procope aveite qu’il ne
parle de Thiitiàuè fur le récit d’autrui, & qu’il n’a
jamajs Vu cette île. Il réfulte de ce détail que le Thuù
des anciens nejus eft encore inconnu. (D . J. )
T SUM E L ITA , (Géog. anc. ) ville de la Lybie
iiltéfieUré, fitüëe aux environs de la fottrcedu fleuve
Cinyphis. (D . /,)
THU R, LA, (Géog. modi) petite rivière d’Alface.
Elle a fa fource dans les montagnes de Vofge, coule
dans le Sundgay, de fe perd dans l’Ifle, à dix lieues
de fa fource. (D. ƒ.)
THUÜ.IA, (Géog. aric.') i° . ville du Péloponffe-
f e , da'ns la Meffénie. Strabon, l. VIII. dit qu’Æpea ,
qui de fon tems s’appelioit Thurïa, étoit voifine de