ij A V E R T I S S E M E N T , &c.
ici La confiance avec la quelle M. Vaucanfon a bien voulu s’adrefler à nous, a été teçûe
de notre part avec tous les égards que l’on doit aux vrais talens ; il nous a paru auffi fatis*
fait de nos procédés, que nous l’avons été des liens ; & nous fomraes convenus de réformer
cet article , & de diftribuer avec le fécond volume la feuille corrigée. M. Vau-
canfôn a fait plus : il a bien voulu nous avertir de quelques erreurs où l’on eft tombé dans
ce même article, en fuivant à la lettré le réglement de Piémont, qui pafle néanmoins
pour le meilleur qu’il y ait en fon genre ; & ces erreurs feront reflifiées par la même occa-
îion dans la nouvelle feuille.
On a attribué par méprilè dans le Difcours Préliminaire la derniere édition de Daviler
à M. Blondel ; il n’eft Auteur que des Planches. L ’édition eft d’un homme de Lettres très-
connu par fon goût & par fes lumières, M. Mariette, dont le Traité des Pierres gravées
a été fi bien reçû du Public.
.On ne doit point perdre de vûe en lifant cet Ouv rage, i° . que chacun des Auteurs répond
de fes articles, & ne répond que des liens : c’eft pour cela qu’on a defigné ceux de
chacun par une marque diftinctive ; 2°. que l’Encyclopédie, quoiqu’elle renferme certainement
, & de l’aveu de tout le monde, un très-grand nombre de chofês qui lui font propres
, ne peut & ne doit être néanmoins dans fa plus grande partie, qu’un recueil de ce qui
fê trouve ailleurs. Plufieurs de ceux qui ont travaillé à ce Diéüonnaire ont cité fort exactement
les fources où ils ont puifé ; les autres l’auroient dû faire fans doute; mais quand
les articles empruntés fans citation, font biens faits d’ailleurs, l’inconvénient qui réfulte de
cette omiffion par rapport à l’Ouvrage, paraît affez leger. Au refte il fera facile, fi le
Public le juge à propos, de donner dans un d.es Volumes fuivans la lifte des principaux
ouvrages qui ont fervi à la compofition de l’Encyclopédie ; on a déjà averti dans le Difcours
Préliminaire que tous les Diêfionnaires ont été plus ou moins utiles, quoique plufieurs
des Auteurs n’y ayent eu nullement recours.
C O R R E C T I O N S E T A D D I T I O N S
Pour le Premier Volume.
J L / ANS le Difcours préliminaire y page xlj. ligne
3 2 & 3 3 >au éicu de ces mots, des nouvelles vues, li-
des vues nouvelles, ibid. ligne 5g. depuis le mot
entr’autres, efface^ le refie de la phrafe.
A l'article ABDICATION, au lieu de Philippe IV.
lif. Philippe V.
A l'article Ab r â , ligne pénultième, au lieu de 16 ,
Hf 61.
A l'article A c a n th e , tn Architecture, lig. 33. au
lieu de Villapaude, life^ Villapande.
A l'article A c c e p t a t io n >page 68, col. 1 , ligne
x7> au lltu de par lefquelles, lif. par laquelle.
Quelques erreurs de copifle s'étant gliffées dans l ’impref-
Jion de la table des Accords, article ACCORD du
volume précédent, on a cru devoir rétablir ici le commencement
de cette table.
T A B L E D E T O U S L E S A C C O R D S
reçus dans l’harmonie.
A c c o r d s f o n d a m e n t a u x .
Accord parfait, & fes dérivés.
Le fon fondamental Sa tierce au grave. Sa quinte au grave.
---------K--------
Accord parfait. Accord de fixte. Accord de fixte quarte.
Cet accord conftitue le ton, & ne fe fait que fur
la tonique; fa tierce peut être majeure ou mineure,
& c’ell ce qui conftitue le mode.
Accord fenfible ou dominant, & fes dérivés.
Le fon fondamental Sa tierce au Sa quinte au Sa feptieme au gr.
au grave. grave. grave. ,©-
1- q» ' M
Accord fenfible. De faufie quinte. De petite fixte De triton.
Aucun des fons de cet accord ne peut s’altérer.
Accord de feptieme , & fes dérivés.
Le fon fondamental Sa tierce au Sa quinte au Sa feptieme au gr.
au grave. grave. grave. <>.
Accord de feptieme. De grande fixte. De petite fixte De fécondé.
La tierce, la quinte, & la feptieme de cet accord
peuvent s’altérer.
Accord de feptieme diminuée , & fes dérivés.
Le fon fondamental Sa tierce au Sa quinte au Sa feptieme au gr.
Accord de feptieme De faufile quinte De tierce min. De fécondé
diminuée. & fixte maj. & triton. fuperflue.
Aucun des fons de cet accord ne peut s’altérer.
Accord de fixte ajoûtée , & fes dérivés.
Le fon fondamental Sa tierce au Sa quinte au Sa fixte au grave»
au grave. grave.. grave. _q .
— e —
—
Accord de fixte Accord ajoîité Accord ajouté Accord ajoûté
ajoûtée. de petite fixte. de féconde. de feptieme.
Je joins ici par-tout le mot ajoutét pour diftinglier
cet accord & fes renverfés des productions fembla-
bles de Y accord de feptieme.
Ce dernier renverlement qui porte le nom d’accord
ajoûté de feptieme, eft très-bon, & pratiqué par les
meilleurs muficiens, même par tel qui le defaprou ve ;
mais ce n’eft pas ici le lieu de m’étendre fur ce fujet»
Accord de fixte fuperflue , &c.
N. B. Voye{ à l'article A C G O RD le refte de la
table.
A l'article ACCOUPLEMENT, ligne 5. au lieu de
Manfard, lif. François Manfard.
Ibid. lig. 11. au lieu de Desbroffes, l i f de Brofle*
C ’eft ainfi que fe nommoit ce fameux architecte,
qu’on a appellé mal-à-propos Desbroffes dans le
premier volume de l’Encyclopédie.
A Varticle ADRIANISÎES, à lafin il faut Lindârt>
au lieu de Lidan.
A l'article AdrUMetE, au lieu de Byfance* lifei
Byfacene. J ? x
A la.fin de l'article Agir > ajoute^ ; Cet article eft
tiré du traité des premières vérités, dans le cours des
Sciences du P .Buffier, jéfuite.
Dans l'article A g n v s SCYTHICÜS , pdge ijÿ t
col. a. lig. 18 & 29. au lieu de SigifmOnd, d’Hesbe-*
retein, lif. Sigifmond d’Herberftain. Ibid, page i8o»
col. i. lig. 10. au lieu d'après, lift\_ avant.
A l'article AlASTOR , au lieu ^’Ophncus & Dyc-
teus, lif. Orphneus & NyCteus.
A la fin de l'article ALCOVE , ajoute[ ‘ On a fai Û
alcôve mafeulin, quoique Defpréaux ait dit une al*
cove enfoncée, en parlant du lit de la molleffe, parce
qu’il femble que l’ufage fait aujourd’hui alcôve plus
mafeulin que féminin. Au refte on peut lui donner
quel genre on veut, cela eft affez indifférent ; l’étymologie
de ce m ot, qui eft peu connue & affez obf-
cure, ne fourniffant fur ce point aucune décifion. I!
n’en eft pas de même à'antichambre & d3automne , dont
nous avons fait le premier féminin, & le fécond mafeulin,
contre l’iifage qui paraît commencer à s’établir
, & qui néanmoins n’a pas encore pris le deffus*
Il nous paroît ridicule de faire chambre féminin, &£
antichambre mafeulin: à l’égard $ automne, tout concourt
à le fendre mafeulin ; les trois autres faifons
qui font de ce genre en nôtre langue, & l’étymologie
autumnus qui eft du mafeulin. La terminaifen par
un e muet ne prouve rien en faveur du genre ; car
verre, tonnerre, & c. & une infinité d’autres, font maf>
culins,.quoique terminés par un e muet.
En général, c’eft fur-tout oii nous en voulions