fait 16 onces, a d’ouverture à fa bouche un pouce
lignes ôc demie.
Pefanteur du boulet. Ouverture du calibre.
Livra.
Poucet
Lignes.
1 .
1
. II .
traitions.
1 . 2 • 5 • ». H
3 • 2 . 9 . • • H
4 • 3 . 1 . • • -h
5 • 3 . 4 . • • i
6 . 3 . 6 . • • f
7 • 3 . 8 . . . f
8 . 3 . 1 1 .
9 • 4 . 0 . *• *
10 . 4 . 2 . • • TS
11 . 4 . 4 . • • ?
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64 . 7 . 10 .
-Il eft bon de remarquer qu’en l’année 1668, l’on rétablit le pié de roi conformément à la toife du châtelet
de Paris; c’eft de ce. pié rétabli que l’on s’eft
fervi ic i, & dont l’original auffi-bien que celui de la
toife, fe conferve à l’Obfervatoire royal de Paris.
Il faut aufli remarquer que pour avoir le pié de roi
bien exa£I, il faut avoir la toife du châtelet bien juf-
te , ôc la divifer en fix parties bien égales.
Gn a omis exprès quelques nombres, parce qu’il
ne fe trouve que. peu ou point du tout de ces calibres
rompus. Saint-Remy, mémoires d'Artillerie. (Q)
Calibre , lignifie, dans les Manufactures d'armes à.
feu , l’ouverture d’un fufil ou d’un piftolet par où entre
ÔC fort la balle : ainfi on dit, cette arme a trop de
calibre. Voye^ CANON de fufil.
Calibre , ch&\_ les Fontainiers, fe dit de l’ouverture
d’un tuyau, d’un corps de pompe, exprimée
par leur diamètre : ainfi on dit, tel tuyau a un demi-
pié de calibre , c’eft-à-dire de diamètre. (K)
Calibre, dans l'Horlogerie; les Horlogers en ont
de plufieurs efpeces : mais celui dont ils font le plus
d’ufage, eft le calibre à pignon , fig. 5y. PI. XV . ' de
l'Horlogerie. Il eft compofé de la vis V & des deux
branches A B, A B, qui par leur refîort tendent toujours
à s’éloigner l’une de l’autre : au moyen de cette
vis on les approche à volonté. Les Horlogers s’en
fervent pour prendre la groffeur des pignons, 6c
pour égaler leurs ailes. Voye^ Egaler. (T)
Calibre, che^ les Horlogers, fignifie encore une
plaque de laiton ou de carton , fur laquelle les grandeurs
des roues ôc leurs fituations refpeftives font
marquées. C’eft en fait de machine la même chofe
qu’un plan en fait d’Archite&ure. Voye{ la fig. So. PI.
X . d.'Horlogerie. C’eft pourquoi l’Horloger dans la
conftruftion d’un calibre , doit avoir la même attention
qu’un Architefte dans celle d’un plan : celui-ci
doit bien profiter du terrein, félon les lois de convenance
& de la belle architeélure ; de même l’autre
doit profiter du peu d’efpace qu’il a , pour difpofer
tout félon les lois de la méchanique.
Il feroit fort difficile de donner des réglés générales
pour la conftru&ion d’un calibre; parce que
l’impoflibilité où l’on eft fouvent de le faire de maniéré
qu’il réunifie tous les avantages pofîïbles, fait
que l’on eft contraint d’en facrifier certains à d’autres
plus importans. Nous donnerons cependant ici le détail
des réglés que l’on doit obferver ; 6c comme c ’eft:
particulièrement dans les montres que fe rencontrent
les plus grandes difficultés, nous nous bornerons à
ne parler que de leurs calibres, parce que l’application
de nos principes aux calibres des pendules, fera
facile à faire.
Une des premières réglés ôc des plus eflentiellës
à obferver , c’eft que la difpofition des, roues, les
unes par rapport aux autres, foit telle que les engrenages
changent le mpins qu’il eft poflible par l’ufùre
des trous, c’eft-à-dire que la diftance du centre d’une
roue au centre du pignon dans lequel elle engrene,
foit autant que faire fe peut toujours la même. '
On en concevra facilement la néceffité, fi l’on
fait attention que l’aéfion d’une roue fur fin pignon
pour le faire tourner, ne fe fait point fans qu’il y ait
du frotement fur les pivots de ce pignon : mais ce
frotement ne peut fe faire fans qu’il en réfulte une
ufure dans les trous, qui fe fait toûjours dans le fens
de la preflion de la roue ; 6c qui augmentant par con-
féquent fa diftance au centre d’un pignon, diminue
l’engrenage, 6c produit les inconvéniens dont il eft
parlé à l'article ENGRENAGE.
Pour remédier à ces inconvéniens, il faut que les
roues depuis le barrillet jufqu’au balancier (yoye{ la
figure 4<f.) agiffent autant qu’on le peut, les unes fur
les autres, en forte que fi la grande roue moyenne :
par exemple, pouffe le pignon de la petite roue,
moyenne 56 dans la direûion d i,fig. 60. elle foit à
fon tour pouflee par la grande roue dans la direction
gc d’une certaine quantité, telle que par ce moyeq
la diftance entre le centre de cette roiie 8c celui du pignon
oùelleengrene * ne change pas fenfiblement.
La fécondé réglé ,,e’eft que les roues 6c les pignons
foient encore, autant qu’il eft poffible, dans le milieu
de leurs, tiges, ou à une égale- diftance .de leurs pivots
: par ce moyen on eft plus à portée de mettre
en ufage la réglé que nous, venons de donner > Sc on
évite un grand défaut c’eft que lorfqu’un pignon
eft à l’extrémité de fa tige, il le fait un très-grand
frotement fur le pivot qui, eft fitué du même côte ,
ce qui en oecafionne l’ulure, de même que celle de
fon trou , 6c diminue beaucoup de la liberté,du pignon.
Il eft même.bon de remarquer que lorfqu’un
pignon eft à une des extrémités de fa tige , 6c que
la roue qui eft adaptée fur la même t ig e , eft à l’autre
, la première : règle-ne peut avoir: lie.u ; car
quoique le pignon foit pouffe’ par fa, roue. qui le
menedans laadirefrion néceffaire pour que l’engrenage
de la roue qui eft fur la même tige., .fe conlerve
toûjours la même avec le pignon dans lequel elle engrene,
cette roue nefaitqu’éprouver une efpe.ce de
bercement , àcaufe que la-diftance où elle fe trouve
du pignon, fait que, quelque mouvement de.tra.nf-
port que celui-ci ait , la.roue n’en éprouve qu’un
très - petit.
La troifieme réglé, mais qu’on ne peut g.uere mettre
parfaitement en ufage-.que dans les pendules ÔC
les horloges, eft celle dont nous parlerons à l'article Horloge de Clocher. Elle-confifte à fituer les
roues, les unes par rapport.aux autres, de façon que
les pignons dans lefquels elles engrenent foient placés
dans les points de leur circonférence , tels qu’il
en réfulte le moins de frotement poffible fur les pignons
de ces roues, .Tout ceci étant plus détaillé à
Y article H O R L O G E DE C L O C H E R , nous y. renvoyons;
~ r. c :
Enfin la force motrice dans les montres étant presque
toûjours trop petite, on doit s’efforcer d’avoir
de grands barillets, pour avoir par-là de plus grands
reports. De plus, comme il y a toûjours beaucoup
de frotement fur les pivots,.on doit avoir.pour principe
de rendre toutes les roues, autant qu’il eft pof-
fible, fort grandes, afin par-là de le diminuer. Une
chofe qui n’eft pas moins importante, c’eft de difpofer
le calibre de façon que le balancier puiffe avoir
une certaine grandeur. On en trouve la raifon à Y article
Balancier.
Pour terminer, il faut que le calibréd’une montre,
d’une pendule, &c. foit tel, qu’il en réfulte.tous les
avantages qui peuvent paître de la- difpofition ref-
peÛive des roues ; telle que la montre en général
éprouve le moins de frotement, ôc qu’elle fubfifte le
plus conftamment qu’il eft poflible dans le même état.
Voyei Roue , Pignon , Engrenage , Tig e, Ti-
Geron C , Balancier , &c. (T) alibré fe d it , en Marine, d’un modèle qu’on
fait pour la conftruftion d’un vaiffeau, ôc fur lequel
on prend fa longueur, fa largeur 8t toutes fes proportions
: c’eft la même chofe que gabarit. Voye{ Gabarit.
(Z ) Calibre, en terme d'Orfèvre en tabatière; c’eft un
morceau de fer pla t, large par un b out, 6c percé
d’un feul trou. Il fert à dreffer les charnons , après
les y avoir fait entrer à force. Il faut que le calibre
foit bien trempé, afin que la lime ne morde que fur
le charnon. Voyeç l'article TABATIERE.
CALIBRER, (Horlogerie.') c’eft prendre avec un
calibre la grandeur ou l’épaiffeur de quelque chofe.
Voyei Calibre. (T )
C A L IC E , f. m. (Thèolî) coupe ou vaiffeau qui
fert à la meffe pour la confécration du vin. Ce mot
vient du grec m ou mXté;, qui fignifie un vafe ou
Un verre.
l e vénérable Bede affûreque le calice dont fefervit
Jefus-Chrift à la derniere c.ene, étoit un vafo à
deux anfes, 6c contenoit line chopine ; ôc que ceux
dont on s’eft fervidans les commencemens>,cto;ent
de là même forme. Dans les premiers fiecles les ca-
licesétoient de bois ; le pape Zéphyrin , o u , lelon
d’autres, Urbain I. ordonna qu’on les fit d’or ou d’argent.
Léon IV . défendit qu’on en fît d’étain ou de
verre ; ôc le concile de Cajehut ou de Çelçyth en
Angleterre, fit aufli la même, défenfe. Les calices des;
anciennes égiifes pefoient au moins trois marcs ; ÔC
l’on en voit dans les threfors & facrifties de plufieurs,
égiifes anciennes, vd’un poids bien plus confidérable.
Il y en a même dont il eft comme impoflible qu’off
fe foit jamais fervi, attendu leur volume, & qui pa-
roiffent n’être que des libéralités des princes., Horn.-.
Lindan 6c Beatus Rhenanus- atteftent qu’ils ont vu
ert Allemagne quelques anciens calices auxquels on
avoit ajufté avec beaucoup d’art un tuyau qui fer-,
voit aux laïcs pour- recevoir l’Euchariftie fous
pece du vin,.-.(G)
Calice , (Bot.) (e dit de la partie qui enveloppe
les feuilles ou pétales d’une fleur, laquelle eft formée
en coupe ou ca lic e (/f)
* CA LIEN D R U M y (JFîift. anc.) tour de cheveux
que les femmes-romaines ajoûtoient à leur chevelure
naturelle, afin de, donner plus de longueur à leurs
treffes,
CALICUT ou CALECUT, (Géog.) ville & royaume
des Indes fur la. cote .de Malabar. La ville de ce
nom eft une des plus grandes de l’Inde. Le famorin
ou roi du pays y fait fa réfidence. On dit que.lorfque
ce prin ce fe marie , les prêtres commencent par coucher
ayeç fa femme ; ôc qu’enfuite il leur fait un pre;
fent, pour leur marquer fa reeonnoiffance de là fa-
vfeür fignalée qu’ils ont bien voulu lui faire : ce ne
fönt point fes enfans qni lui fuccedent, mais ceux de
fa, foeur. A l’exemple de leur fouverain, les habrtans
de ce royaume ne font point difficulté de communiquer
leurs femmes à leurs, amis. Une femme peut
avoir jufqu’à fept macis ; -fi elle devient groffe, elle
adjuge l’enfant à qui bon lui femble , ôc on nè peut
appeller de fon jugement. Les hâbîtans de Çalicut
croient un Dieu ; mais ils prétendent qu’il ne fe mêle
point du gouvernement de.l’uni vers, ôc qu’il a laide
ce foin au diable , à qui conféquemment ils offrent
des facrifices. Il fe fait un grand commerce à Calicut;
ilconfifte en poivre, gingembre, bois d’aloès, cannelle
, ôc autres épiceries. La ville de C'alicùt eft au
.degré de longrg3. 10. lat. 11. z i .
•CALIDUCS, f. m. (Pßyfiq-) c’étoit une forte de
canaux difpofés autrefois le long des murailles des
maifons ôc des appartemens, ôc dont les anciens fe
fervoient pour porter de la chaleur aux parties de
leurs maifons lès plus éloignées; chaleur qui étoit
fournie par un foyer ou par un fourneau commun.
Voye{ POELE, Feu, &c.
Ce mot eft formé des mots latins calidus, chaud,
ôc duco, je conduis. Chambers.
CALIFE, f. m. (Hifi. moi.).titre que prirent les
fucceffeurs de Mahomet, dans le nouvel empire temporel
ôc fpirituel établi par ce légiflateur. Voyt{ l'article
Mahomet an. j
Ce mot eft ordinairement arabe, khalifah, qui fignifie
proprement un fuccefieur ou un héritier. Quelques
uns prétendent qu’il vient d’un verbe qui fignifie
non-feulement fuccèder9 mais encore être en La place
d'un autre en qualité d’héritier & de vicaire. G’eft en
ce fens , félon Erpeniqs, que les. empereurs ôc les
grands-prêtres farrafins étoienr appelles califesy comme
étant les vicaires ou leslieutenansdeDieu ; mais
l’opinion la plus reçue eft qu’ils prirent ce titre en
qualité de fucceffeurs de Mahomet.
Après la mort de Mahomet, Aboubekre ayant été
élû par les Mufulmans pour remplir fa piace, il ne