cesreftes dans un linge- Avant que de fe retirtr , ils
«ioient tous au défunt I yak ,a a k , vaks ms uor- Jim quo natura pmmifm t cunSifcquemur : « ntheftj j l I
„ adieu, adieu ; nous te fiuvrons tous!, quand la na-
» ture l’ordonnera ». , , r „
On emportoit les os & les cendres du défunt. Foye.i
les articles Funérailles , Brûler , T ombeau ,
Jeux funèbres , Urne , Sépulcre , Epitaphe ,
M BUCHEREST ou BUCHOREST, ( Géog ) grande
ville delà Valachie, réfidence du Hofçodar,quiett
fous la protection des Tures, fur la rivière de Dem-
browitz. Lmg. lut. 44. (
BUCHERI, ( S k g .) ville deSiciJe, danslavallee
de Noto, avec titre de principauté, à trois milles de
V lBUCHËRON, f. m. ouvrier occupé dans les foc !
rêts à abattre les arbres, 8c à fabriquer le bois de
chauffage. . . ,
IlUCHOHN, ( Géog, ) petite ville libre eç impé-
riale d’Allemagne, au cercle de Soitabe, fur le lac .
& à cinq lieues de Confiance. Long. 27. iG. lata.
47BUCHHOLTZ , (Géog.) petite ville d’Alterna.
une, dépendante de l’éleâorat de Saxe.
BUCHSGAW, ( Géog. ) pays daits la Suiffe, au
canton de Soleure , avec titre de landgraviat
liL'C.K, ( Géog. ) petite ville de Poiogne. dans la
Rufîie rouge, au palatipat de Bclezo, au continent
■ des rivières de Buck & de Potav.
BUCKAW » ( Géog.} ville d’Allemagne, dans la
marche de Brandebourg.
BUCK EN BOL RO, ( Géog, ) ville d’Allemagne,
du comté de Schaumbourg , lur la rivière d’Aa; en
,WBlFcKENFIORT ou AARDALFIORT (G olfe
d e ) o’eft'un golfe :de la mer du Nord, fur les côtes
de Nofvege , près de la ville de Stavangér.
BUCKINGHAM, ( Géog.-} ville & duché d Angleterre
, dans la province du même nom, fur la rivière
d’Ouffe : elle eft à t y lieues de Londres. Long.
16. 3 3. lat. Si. 5y. . H .
BUCKINGHAMSHIRE, province d Angleterre ,
au diocefë de Lincoln, dont les laines, le pain, & le
boeuf font fort eftimés. . « . .
BU CKOR, ville d’Afie , dans 1 Indoftan, capitale
de la province du même nom, dans une île que forme
l’Inde. • v .. t • mi i
BUCKOW, ( Géog. ) il y a deux petites villes de
ce nom en Allemagne, dans lé duché de Meckel-
bourg, au cercle de baffe Saxe, Tune s’appelle le
vieux BuckoW, l’autre, le neuf. 1
BUCOLIASME, fub. m. (Belles-Lettres.) chanfon
enufage parmi les bergers ou pafteurs de l ’ancienne
Grèce Ils la chantoient en conduifant le bétail aux
pâturages. Selon Athenée, liv .X IF . Diomus, bercer
de S icile, en fut le premier auteur ; & Epichar-
me en faifoit mention dans l’Alcyon & dans l’Ulyffe
faifant naufrage. On appelloit encore bucoliafme un
air à danfer qu’on joiioit fur la flûte, & qu’Athenée
lui-même diftingue de la chanfon dont nous venons
de parler. Mém. de VAcad, tome IX . (G )
BUCOLIQUE, f. f. (Belles-Lettres. ) ce mot veut
dirz paftoral, & fignifie des poëfies qui regardent les
bergers & les troupeaux. Foye^ Pastoral.
de la nature, 8c les plaifirs delà vie ruftique en fal-
foient les plus nobles fujets. Mofchus, Bion, Théo*,
crite 8c Virgile font les plus agréables poètes bucoliques
Ce mot vient de /Soft , bos, & kIxov, cibus; de-là
boves pafeo; 6c fiwoXot, qui paît les boeufs,
bouvier, bubulus.
La poëlie bucolique eft la plus ancienne de toutes
les poëfies, 6c l ’on croit qu’elle a pris naiffance en
Sicile, parmi les divertiffemens des bergers. Elle fut
infpitéè par l ’amour & par l’oifiveté. On ajôûta en-
fuite des réglés à ces divertiffemens champêtres , &
l ’on en fit un art. Le foin des troupeaux, les beautés
de l’antiquité. Voyt{ Ecloque & Idylle.
Selon M. de Fontenelle ,'Théocrite a quelquefois
le fiyie un peu trop bucolique. Il eft des auteurs nui
attribuent l’invention de la poëfie bucolique à un ber*-
ger nommé Daphilis ,* d’aotrcslàflfvro/iv.s , nis aine
de Laomédon. . . . . . . *.
Le grammairien Donat, dans la vie de Virgile,
rapporte encore divcVl'es autres opinions fur l’origine
des : bucoliques, que les uns attribuent aux Lacedemo*
niens, .ês autres à Orefte fugitif en Sicile, ceus-ci à
Apollon, lorfqu’il ;gatdoit tes troupeaux d’Admete ;
ceux-là à Mercure : & comme dans nette diverfite
l'Ôefentimens, il eft difficile de décider quel eftlevév.
ritable auteur des bucoliques ; ce grammairien con-
lî telut qu’elics ont pris naitLince dans ces tans heureux
'oit la Vie paftoràle étôit encore en honneur. I
Los bucoliques, dit Voifius, ont quelque conformité
i avec la.comédie elles font, comme celle-ci, une image
, une imitation de la vie commune 8c ordinaire;
avec cette différence toutefois ; que la comédie re-
préfente les moeurs des habitatis tie la v ille , ce les
bucoliques les occupations des gens de la campagne :
tantôt,tàioüite-t-il. ce dernier poème n’eft qu’un monologue
, 8c tantôt ilMla forme de dialogue ; 8c qttel-
âu e fô ïs il eft en aaion, quelquefois en récit, 8c enfin
mêle de récits 8c d’afhons, ce qui en conftitüe diver-
fes efpeces Le s ers hexametre, pour la poefie gie-
que 8c latine, eftle plus propre pour les bucoliques ,
& toutes ce ltes* Virgile ont cette forme. Q» trouve
cependant quelques vers pentamètres dans Théocri-
te , mais feulement faifant partie des chanfons qu il
met dans laiftsuche ;dé fés bergers. Dans la poefie
françoife, toute mefure de veirs eft admife pour les
paftôrales ; tes vers libres 8c irréguliers paroiffent
même convenir principalement à l’aifance néceffaire
à ce genre, beaucoup plus négligé aujourd’hui quil
ne l ’étoit des anciens, par les raifons que nous détaillerons
au mot Eclogue, ^
On repréfentoit quelquefois des bucoliques > c eit-
à-dire des paftôrales , fur les théâtres ; les décorations
étoient alors fimples , cOmpofées de branches
d’arbres & de feuillages ; & l’inftrument dont s’ac-
compagnoient les afteurs, etoit la flûte de rofeau 9
nommée par les anciens , dont l’extérieur ré-
pondoit à la fimplicité du poëme.
Au refte, toutes les éclogües ou les idylles ne doivent
pas être mifes au rang des bucoliques^ : les trois
éclogües de Virgile, par exemple, intitulées Pollion,
Silène, & Gallus, font-d’un ftyle beaucoup plus noble
que les fept autres, & roulent fur des matières
fort différentes de la vie champêtre. C’eft le fenti-
ment de Servius, dans la vie de Virgile. Voffius,
Inflit. poet. lib. III. cap. viij* ( G )
* BUGOR.NE, ( Myth. ) fut nom qu’on a donne à
Bacchus, que l’on repréfentoit quelquefois avec une
corne de taureau à la main, fymbole ancien du vaif-
feau à boire.
BUCORTA, ( Géog.. ) petite riviere du royaume
de Naples, qui fe jette dans la mer au golfe de Gira-
ce , dans le duché de Calabre. ^
BUCQUOY , (Géog.) comté de France, dans la
province d’Artois, fur les frontières de la Picardie.
1 BUCZ AV A ou BUTSKO, ( Géog. ) ville de Pologne
dans le Palatinat de Ruflie. #
BU D A CK , ( Géog. ) ville capitale de la Croatie,
dans la province de Corbavia, eh Hongrie.
BUDE ou OFFEN, ( Géog. ) grande & forte ville,
capitale de la baffe Hongrie & de tout ce royaume ,
avec une bonne ciradelle : la fituatioh en eft agréable
& le terrein de fes environs eft fertile en vins
excellent II y a des fources d’eau chaude, ou i on
cuit des oeufe en très-peu de tems, quoiqu’on y voye
nager des poiffons vivans. Diction, géog. de M. Vof-
gien. Elle eft furie Danube. Long. $ 6 . 4S. lat. 47.
BUDJADlNGER-LAND , ( Géog. ) petit diftri&
d’Allemagne, dans le comté d’Oldenburg, au cercle
de baffe Saxe, entre l’embouchure du Wefer & du
Jhade.
BUDINGEN, (Géog.) ville d’Allemagne, avec un
châteaii ,au comtéd’Il'enbourg,dans la Weteravie,
fur la riviere de Nidder.
BUDNÛCK oaPUTNOCK, (Géog.) petite ville
de là haute Hongrie, dans le comté de Barfod, fur la
riviere de Gaya.
BUDOA, petite, mais forte ville maritime de la
Dalmatie : elle eft aux Vénitiens , & a un évêque
fiïfèagant d’Antivari, dont elle eft à fix lieues. Long.
3 6 . 3 0 . lat. 4 2 .1 2 .
BUDOWIES, ( Géog. ) petite riviere de Lithuanie
, dans le palatinat de Poloczk, qui fe jette dans
l’Obola.
BUDWEISS, ville d’Allemagne en Boheme, fur
la Moldaw,à 19 lieues de Prague. Long. 3 2 . 3 7.lat.
4 2 . i5 . Il y a encore une ville de ce nom en Moravie,
entre Trebitz & Znaim.
BUDYNIE, (Géog.) ville du royaume de Boheme
, fur l’Eger, à cinq milles de Prague.
BUDZIAC ou BESSARABIE, ( Géog.) pays fttué
entre la Moldavie, le Danube, la mer Noire , & lai
petite Tartarie, arrofé par le Niefter. L’on appelle
les peuples qui l’habitent Tartares Budfiacs.
BUEIL, ( Géog. ) petit pays avec titre de comté ,
dans le comté de Nice, arrofé par le Var, dépendant
du duc de Savoie. La capitale porte le même nom.
BUELTA, f. m. termede Chimie, dont on fe fert au
Potofi, pour fignifier le changement qui fe fait à l’argent
dans la coupelle fur la fin de l’opération , lorfqu’il
fé couvre d’une efpece de toile rouge. V?ye{
Bo uton.
BUEN A VENTURA , baie que forme la mer du
fud fur la côte Occidentale de l’Amérique méridionale
, & dans le gouvernement de Popayan. Lat. 4.
degrés nord. long. 3 0 1 .
BUENOS AYRES, ou CIUDAD DE LA TRI-
NIDAD, ( Géog. ) belle ville aux Efpagnols , dans
l’Amérique méridionale, capitale du gouvernement
de Rio de Plata , dans le Paraguai ; elle eft peuplée
d’Efpagnols & d’indiens : on y fait un grand commerce
deNegres. Long. 3 2 3 . latitude mérid. 3 4 . 5 5 .
BUFFALARA, ( Géog.) petite ville du royaume
de Naples,dans la Calabre citérièure, à l’embouchure
du Sibari.
BUFFET,f. f. terme £Architecture,c'etoit chez les
anciens de petits appartemens féparés du refte de la
falle, pour y ranger la porcelaine, les vafes ; & en
France dans les derniers fiecles , les buffets fe met-
toient dans les falles à manger, & fervoient autant
pour y dreffer les chofes utiles pour le fervice de la
table, que pour y étaler la richeffe & la magnificence
des princes ou des particuliers qui donnoient des
feftins. Aujourd’hui dans les maifons de quelqu’im-
portance, on place les buffets dans des pièces fépa-
rées ; alors onles décore de tableaux relatifs au fujet,
de fontaines, de cuvettes, de rafraîchiffoirs & de vafes,
& ils font revêtus de marbre & de bronze ; au lieu
que dans les bâtimens ordinaires, ces buffets fe dref-
fent dans les veftibules ou antichambres, pour éviter
l’humidité qu’ils cauferoient dans les falles à manger.
Voye{ Salle à manger. (P )
Bu f f e t , (Fontainier) eft une demi-pyramide
d’eau adoffée contre un mur ou placée dans le fond
d’une niche, avec plufieurs coupes & baflins formant
des nappes , & accompagné au moins d’un bouillon
fur le haut qui les fournit. Il y a de ces buffets plus
Tome I I%
compofés, & qui ont plufieurs bouillons & jets d’eau.
Buffet d’O rgue , voye^ Fust d’O rgue ; c’eft
le menuifier qui fait la caiffe de l’orgue : elle eft
ordinairement enrichie de fculpture &c autres orne-
mens.
BUFFETER, en Fauconnerie ; c’eft donner en pafi-
fant contre la tête d’un plus fort, ou contre la tête
d’un leurre , quand on le fait battre aux oifeaux. On
dit cet oifeau a buffetè la proie,. „
BUFFETEUR, f. m. vôitiiiîer de vins ou antres
liqueurs, qui boit au tonneau fur la route ; l’ordonnance
décerne contre ces voituriers infidèles la peine
des galeres.
BUFLEjf. m. ( Hiß. nat, Zoolog. ) bub alu s , animal
quadrupède du genre des boeufs ; il eft plus grand
que les nôtres ; fon corps eft plus gros , & fa peau
plus dure. Ses cornes font grandes, contournées, fortes
& de couleur noire. Les bufies font fort fréquens
en Italie, fur-tout dans les terres du Pape & dans le
royaume de Naples ; & aufli en Grece & en Afie, au
rapport de Belon. On les nourrit pour faire des fromages
de leur lait, cafei di cavallo ; on leur fait aufli
traîner des voitures, & on les conduit parle moyen
d’une corde attachée à un anneau de fer ou de cuivre,
qui eft paffé dans leurs narines ; car quoique ces
animaux foient domptés, il leur refte toujours de leur
férocité naturelle. Il eft à croire que le büße d’Italie
n’eft pas différent du bubalus des anciens , qui etoit
dans les Indes 6c dans l’Afie. Voye^ Q uadrupède.
U )
On employé en Médecine fes cornes, fes ongles
fa graiffe, 6c fa fiente : les deux premières font bonnes
contre les convulfions ; 6c les autres parties ont,
dit-on , les mêmes vertus que celles du boeuf. ( X )
Bufle , f. m. nom que l’on donne à la peau de l’animal
appelié bufle, quand elle a été paffée à l’huile,
comme le chamois. Les militaires s’en fervoient anciennement
pour armure ; & les grenadiers Anglois ,
de même que la cavalerie Françoife , l’employent
encore à préfent, à caufe de fa dureté & de fa réfif-
tance , on s’en fert à faire des ceinturons, des bour-
fes , &c. Le bufle fait un des articles importans du
commerce des Anglois, des François, 6c des Hollan-
dois, qui en trafiquent à Conftantinople, à Smyrne,
6c le long des côtes d’Afrique.
Les peaux d’élans, de boeufs, 6c des animaux de
la même efpece, étant paffées à l’huile, & préparées
comme celles du bufle, en prennent le nom, & fervent
de la même maniéré. Il y a en France un grand
nombre de manufactures pour la préparation de ces
peaux, particulièrement à Paris, à Roiien , à Cor-
beil. Ce fut le fieur Jabac , natif de Cologne, qui établit
les premières de ces manufactures. Voye^ la maniéré
de préparer ces peaux à V article CH AMO IS.
Bufle , (Moulina) c’eft ui^moulindans lequel on
foule 6c prépare avec de l’huile les peaux de bufles ,
d’élans, d’orignaux, de boeufs, &c. pour en faire ce
qu’on appelle des bufles à l’ufage des gens de guerre ;
ce qui fe fait au moyen de plufieurs gros pilons, qui
fe hauffent & tombent defftîs ces cuirs dans de grandes
auges de bois, par le moyen d’une roue qui eft
en-dehors, & que la force de l’eau fait tourner. Le
fieur Jabac, de Cologne, eft celui qui a établi le premier
de ces moulins en France j & celui qu’on voit
à Effone , eft de fon invention. Voyt{ Bufle , 6*.
Moulin a Foulon.
BUFLETIN, c’eft le nom dû bufle quand il eft
encore petit ; on prépare la peau du bufletin , 6c on
l’employe aux mêmes ufages que celle du bufle.
BUG, ( Géog. ) grande riviere de Pologne , qui
prend fa fource près d’Olefco, & qui fe jette dans la
Viftule, près de "Wiffegrod,
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