Pierre calaininairc . . ooo.
;\ fill'll, opaque
traiffparerite ’.
P o ix .................
Sang humain . . . . Sapin ................... •
Sel de Glauber . . .
ammoniac . . . .
ge'ihmb. . . . • •
polycfrrcftc . . ’.
Soufre commun . . .
Talc dé Veriile'. . •
Tartre.........................
Tufqiioife..................
Verd-de-gris. .
Verre blanc
V erre com'iiïun' . . .
Vin de Bourgogne . .
Vinaigfe dé vin . . .
Vitriol d’Angleterre .
Y
Ce
54a.
641.
1 50.
040.
5 5 °*
146.
45 3*
143.
»H
806.
780k
849.
508.
714.
150.
6 2 0 .
953*
011.
880.
815.
t dé M. Formey. (O)
èjl en pdr Balance, voye£ Romaine
e , Fléau, Peson,
commune n’eft autre
; milieu, 8c foûte-
eaux ou baffins attairticle
’ORTÉ-BALANCE. La bàl\---
:hofe qu’uh fléa\i fiffpefcdu par le
lant par fes cxticinites des plateai
hés avec des côrÜes. Voye^fig.5. du balanticr, xn
,alàhce qui né diffère de la commune que parce qu’ci
:ft plus petite, &: qu’elle a un porte-balance i f , f ,
lèau ou trâverfih; l , \a languette; p , un des pivot, .
1 a fou correspondant'; b, le braie; c , la chaffe ; q ,q ,
es deux bàjjins où plateaux ; s , s , s , les- cordes qui
es fQÛtiendént; r , r, les crochets ou anneaux qui em*
»raflent le$ cordes......................
La bàlarlce fine oii le trebuchet ne différé de la ba~
ancè'commitne, que' parcê qu’étant deftinée à pefer
les friatierfes précieiffes, ‘ou la moindre quantité de
rop ou de trop pe\i, fàif Une différence conficlérable
»ouf le p rix; cite eft fort petite, 8c travaillée avec
a dèirUiere^préciRon. ‘ ' / ' ' 1 $
Balance jburdc 5’ Celle-Ciaies bouts de Ion fléau
»lus bas qite forf cloii, & fa chappe foiitcnue en l’air
»ar itne guiiidolé où guignolc ; elle eft cl’iffage dans
es mqnnoie.s. -
balance d'ejjaï, c’eft la balance de la figure 5 en-
ermS''daiîs'unfe lanterne de'verre aved fon poru-
,atihu, cdifimé on vbilfigUrt. y ; comme- on y
’or ôclerddhtj'oh à frrîsiaprécautidnde là laùter-
re, coiïtreTagitatiôn’qùe l’air pourrait caufer à fes
baffins. , 1 . « a
Balance du chandelier: Celle-Ci, quand elle eft pe-
tite* à les b'aflîns enfariné de féaux; titi y inet la
chandelle dèboùt ; &qùahd elle eft grande, fes baT-
dns CoiVt pfefqu’entïer'eihtSnf plats, afin qu oi> f puifle
coiiiKér làThahdelle-. C’cft du'relie la meme chôfe
que la balance commune. _ v ,
En général, l i y a'autant de différentes fortes de
taCances pôffiblês' qilé de'moyens différüfts poffibles
d’établir « J e fomprë t’équilibre établi entre leS différentes
Dârfies d’un leViër, oud’un corps qui en fait
la fonction.' '
Ba l a n c e , Vibra» (Aftoh. ) eft auffi undesdouze
fignes du zodiaque, précisément oppofé au -bélier :
on l’ appelle, balance /parce que les- jours & les nuits
font d’égale longueur ‘ lorfquê le ‘foleil entre dans
ce ïig'rie, cé qui arrive’ à’ l’équinoxe d’automne. ■
Le catalogué britannique inet lés étoiles de Lacottf-
te liât ion de La balance âunoihbre de 46. (O)
B a l a n c e ', f. F. {Mythologie.)-eû. leffymbolede
l’équité. La luftice là tient a là main. Celle que 're-
prefente le fep’tiême figrie’dû zodiaque fut à l ’ufagfe
(ÏAâree ; ce fut-là qù’ellè dépôfa cette jùftè balance,
lorïqu’ellé fe retira delà terre au Ciel, à l’approche
du fieçle dé fer» ’
Balance de C ommerce , fignifie une égalité
entre la valeur des marchandifes achetées des étrangers,
& la valeur des productions d’un pays tranf-
portées chez d’autres nations.
Il eft néceffaire que cette balance foit gardée parmi
les nations commerçantes ; & fi elle ne peut l’être
en marchandifes, elle le doit être en efpeces.
C ’eft par ce moyen qu’on connoit fi une nation
gagne ou perd par fon commerce étranger ou par
quelque branche de ce commerce, & par conféquent
u cette nation s’enrichit ou s’appauvrit en le continuant.
Il y a diverfes méthodes pour arriver il cette con/
noiflance.
i°. La plus reçue eft de prendre une exaûe notion
du produit que rapportent à proportion les marchandifes
exportées ou envoyées à l’étranger, & les marchandifes
importées, c’cft-à-dire celles qu’on a tirces
de lui. Si les premières excédent les dernières, il
s’enfuit que la nation qui a fait les exportations eft
en chemin de gagner, dans l’hypothefe que l’exce-*
dent eft rapporte en argent monnoyé ou non mon-
noyé ; & ainfi augmente le thréfor de cette nation.
Mais cette méthode eft incertaine , parce qu’il eft
difficile d’avoir un compte véritable des marchandifes
, foit importées foit exportées , les regiftres
des douanes ne pouvant pas les fournir à caule des
contrebandes qui fe font particulièrement de marchandifes
belles & rares, comme points , dentelles,’
joyaux, rubans , foies, toiles fines, &c. qu’on peut
cacher en un petit volume ; & même des v ins, eaux-
de-vie , thé, &c. à quoi il faut ajouter les divers ac-
cidens qui affeâent la valeur du fonds foit forti foit
rentré, comme pertes faites fur mer, par marchés ,
banqueroutes, faifies, &c. D ’ailleurs , pour ce qui
concerne les négoces particuliers, il y a divers pays
où les ouvrages de nos manufactures que nous y en-
; voyons ne font pas en grande confidération : cependant
ce que nous en rapportons eft néceffaire pour
pouffer notre commerce en général, comme le trafic
en Norvège pour du mairein & des provifions navales.
D ’un autre côté, le commerce de la compagnie
des Indes orientales eft beaucoup plus avantageux +
parce que. les marchandifes importées excédent de
beaucoup les marchandifes exportées , que nous
vendons beaucoup des premières aux étrangers, &
que nous en confumons beaucoup dans le royaume/
par exemple, des indiennes & des foies au lieu des
toiles.& loies des autres pays,qui nous coûteroient
plus cber.
z°. La deuxieme méthode eft d’obferver le cours
du change,.; car s’il eft ordinairement au-deffus de la
valeur intrinfeque ou de l’égalité des efpeces étrangères,
nous perdons non-feulement par le change /
mais encore par le cours général de notre commerce.
Mais cette méthode eft encore imparfaite, puif-
que nous trafiquons dans plufieurs pays où .-le cours,
ctu change n’eft point établi.
• 30. La troifiûme méthode, qui eft du chevalier
Jof. Child, fe prend de l’accroiflement ou de la diminution
de notre commerce & de nos navires en
général ; car fi ces deux points viennent à diminuer,
quelque profit que pniffent faire des particuliers, la
nation.pelrd, & elle gagne dans l’hypothefe contraire.
Get auteur établit comme une regle infaillible, que
dans toutes lés parties du monde où le commerce eft
grand, Continue fur ce pié , &c augmente de jour en
jour, auffi-bien que-le nombre des navires, par fuc-
cefiion 'de tems ce commerce doit être avantageux à
là nation, mêmé dans le cas où un gros commerçant
fe ruine; car quoi qu’il puiffe perdre , quelle multitude
de gens qui gagnent par fon moyen ! le ro i, les
officiers des douanes ,-les charpentiers de vaiffeau ,
braffeurs, boulangers, cordiers-manufaftiirïefs, côr-
diers, porteurs, charretiers, mariniers, &c.
4<\ Une derniere maniéré eft d’obferver l’augmentation
& la diminution de notre argent ■, foit monnoyé
foit en lingots : mais celle-ci eft la moins fenfi-
ble & la moins palpable de toutes ; car l’argent pa-
roît aux yeux du vulgaire plus abondant lorfqu’il en
a moins affaire , & plus rare félon que les occafions
de l’employer font plus fréquentes & plus avanta-
geufes : par ce moyen il femble que nous ayons plus
d’argent lorfque nous avons moins de commerce :
par exemple, quand la compagnie des Indes orientales
a un grand débit à faire, l’argent fe trouve pour
l’ordinaire plus rare à Londres, parce que l’occafion
engage les particuliers à en employer quantité qu’ils
avoient amafle à cette intention. Ainfi un haut prix
d’intérêt fera que l’argent paroîtra plus rare, parce
que chacun, auffi-tôt qu’il en peut raffembler quelque
fomme , cherche à la placer. Child , Difc.Jur le
Comm. ch.jx. Chatnbers, DichonU. Balance, en termes de teneurs de livres à parties
doubles, fignifie l'état final ou la folde du grand livre
ou livre de raifon, ou d’un compte particulier.
Balance fe dit encore de la clôture de l’inventaire
d’un marchand, qui fe fait en crédit & en débit dans
lequel il met d’un côté, qui eft la gauche, l’argent
qu’il a en caiffe, fes marchandifes, dettes aftives ,
meubles & immeubles ; & en crédit du côté de la
droite, fes dettes paffives & ce qu’il doit payer en
argent ; & quand il a défalqué ce qu’il doit d’un côté
de ce qu’il a d’effets d’un autre, il connoît, tout
étant compenfé &C balancé ce qui doit lui refter de
net & de clair , ou ce qu’il a perdu ou gagné. On fe fert quelquefois du mot de bilan au lieu de
balance, mais improprement. Bilan a une autre figni-
fication plus précife. Voyc^ Bilan.
Balance fignifie auffi la déclaration que font les
maîtres des vaiffeaux, des effets & autres marchandifes
dont ils font chargés. Ce terme eft en ufage en
ce fens parmi les marchands qui trafiquent en Hollande
par les rivières du Rhin & de la Meufe. (G)
BALANCÉ,.adj. terme de Danfe. Le balancé eft un
pas qui fe fait en place comme le pirouetté, mais or*
dinairemertt en préfence , quoiqu’on puiffe auffi le
faire en tournant. Comme ce n’eft que le corps qui
tourne, & que cela ne change aucun mouvement,
je vais décrire la maniéré de le faire en préfence.
Il eft compofé de deux demi-coupés, dont l’un fe
fait emavant, & l’autre en-arriere ; favoir, en commençant
vous pliez à la première pofition, & vous
portez le pié à la quatrième, en vous élevant deffus
la pointe ; enfuite de quoi vous pofez le talon à terre;
& la jambe qui eft en l ’air s’étant approchée de celle
qui eft devant, & fur laquelle vous vous êtes élev
é , vous pliez fur celle qui a fait ce premier pas ,
& l’autre étant pliée fe porte en-arriere à la quatrième
pofition , & vous vous élevez deffus ; ce qui finit
ce paSi
Le balancé eft un pas fort gracieux que l’on place
dans toutes fortes d’airs, quoique les deux pas dont
il eft compofé foient releves également l’un &c l’autre
; & de-là vient qu’il s’accommode à toutes fortes
de mefures , parce que ce n’eft que l’oreille qui avertit
de pouffer les mouvemens ou de les rallentir.
Voyt{ Position.
Il eft fort ufité dans les menuets figurés auffi-bien
que dans les menuets ordinaires, de meme qu au
paffe-pié. On le fait à la place d’un pas de menuet,
dont il occupe la même valeur ; c’eft pourquoi il
doit être plus lent, puifque ces deux pas le font dans
l’étendue des quatre que le pas de menuet contient.
Voye{ Menuet.
BALANCEMENT, f. m. Voye{ Oscillation. .
. B ALANCER La croupe au pas ou au trot, fe d it, un
termes de Manege, du cheval dont la croupe dandine
à fes allures ; c’eft une marque de foibleffe de reins.
( O
BALANCER, fe balancer dans l'air, fe dit, en Faut-
corinerie , d’un oifeau qui refte toujours en une place
en obfervant la proie. Balancer fe dit auffi en Vénerie, d’une bête qui
fcuhyafafnéte : doens dcihtiens courans, eft laffée & vacille erl , ce chevreuil balance.
Un levrier balance quand il ne tient pas la voie
jufte, ou qu’il va & vient à d’autres voies. Balancer. On dit dans les manufa&ures de foie
qu’une liffe balance, quand elle leve ou baiffe plus
La liffe balancée ou qui ne baiffe pas jufte à un ac-
compagnage, fait que la dorure eft féparée ou barrée.
Voye{ Accom:pagnage,D orure, Étoffes OR ET ARGENT.
* BALANCIER, f. m. ouvrier qui fait les différons
inftrumens dont on fert dans le commerce pour pefer
toutes fortes de marchandifes. On fe doute bietl
que la communauté des Balanciers doit être fort ancienne.
Elle eft foumife à la jurifdidion de la cour
des monnoies ; c’eft-là que les Balanciers font admis
à la maîtrife ; qu’ils prêtent ferment ; qu’ils font étalonner
leurs poids, & qu’ils prennent les matrices de
ces petites feuilles de léton à l’ufage des Joailliers 8c
autres marchands de matières , dont il importe de
connoître exactement le poids. Chaque Balancier a
fon poinçon ; l’empreinte s’en conferve fur une tabl®
de cuivre au bureau de la communauté & à la cour
des monnoies. Ce poinçon compofé de la première
lettre du nom du maître, fiirmontée d’une couronne
fleurdelifée , fert à marquer l’ouvrage^. La marque
des balances eft au fond des baffins : des romaines ,'
au fléau ; & des poids, au-deffous. L’étalonnage de
la cour des monnoies fe connoît à une fleur-de-lis
feule qui s’imprime auffi avec un poinçon. D ’autres
poinçons de chiffres romains marquent de combien
eft le poids. Les feuilles de léton ne s’étalonnent
point ; le Balancier les forme fur la matrice , 8c les
marque de fon poinçon. Deux jurés font chargés des
affaires, des vifites, & de la difeipline de ce corps.
Ils reftent chacun deux ans en charge ; un ancien fe
trouve toûjours avec un nouveau.Un maître ne peut
avoir qn’un apprenti; on fait cinq ans d’apprentif-
fage, & deux ans defervice chez les maîtres. Il faut
avoir fait fon apprentiffage chez un maître de Paris,
pour travailler en compagnon dans cette ville. Les
afpirans doivent chef-d’oeuvre ; les fils de maître expérience.
Les veuves joiiiffent de tous les droits de
la maîtrife, excepté de celui de faire, des apprentis.
Les deux jurés Balanciers ont été ÿutorifés par des
arrêts à accompagner les maîtres 8c gardes des fix
corps des marchands dans leurs vifites pour poids 8c
mefures ; 8c il feroit très-à-prppos pour le bien public
qu’ils fiffent yaloir leur privilège. Ils ont pour patron
S. Michel. Balancier ; f. m. en Méchanique ; ce nom eft
donné communément à toute partie d’une machine
qui a un mouvement d’ofcillation, & qui fert ou à
rallentir ou à régler le mouvement des autres parties.
Voye^ les articles fuivans. Balancier : on donne ce nom dans les groffes
forges, à la partie ou anfe de fer F recourbée en
a rc , paffée dans un crochet attaché à la perche élaf-
tique G F , à l’aide de laquelle les foufflets font baif-
fés 8c relevés alternativement par le moyen des chaînes
K F f K F , qui fe rendent deux à deux à des an-
fes plus petites, ou à de petits crochets arcués & fuf-
pendus aux extrémités du balancier F. V. Grosses
Forges , vignette de là Plane. III. On voit dans la
Flanc. III. la même machine ; F eft la perche > E le