Dans la rampe occidentale du Grand-lac il- e s t t r i a n g u l a i r e
(iig. 13 B).
Dans le Petit-lac il est s em i - o v a la i r e (flg. 13 G).
a \ ________ l Si nous suivons le plafond du Petit-lac en
a . Haut-tac. descendant du côté de Genève nous trouvons
la série de bassins secondaire^ suivants, que
je caractériserai par les cuvettes ou f o s s e s
et par les b a r r e s qui les séparent.
R Grand-lac, partie occident. rp, , ,
HI d abord la b a r r e d e P r o m e n th o u x
(fig. 14). A la jonction du Grand et' du Petitlac,
dans le détroit de 3.5km qui sert de limite
aux deux parties du lac, le bassin du Léman
C.* Petit-lac. | | -, ... g
(Fig. la) montre, en prolongation de la rampe ascen-
Schéma desproflis du Léman, dante du plafond du Grand-lac, un col sous-
lacustre large, profond de 66.4m à sa partie la plus déprimée. (*) Ses
contours sont mousses et arrondis, aussi bien dans le profil longitudinal
dont les pentes sont très douces et très allongées, que-dans le
profil trans ver se relativement étroit et resserré. Nulle part nous n’y
trouvons une arête saillante ou aiguë. Le sommet du col est à mi-lac,
sur la ligne qui joint la pointe de Promenthoux à celle de Nernier.
Quand nous étudierons le sol du lac nous constaterons la présence,
près de .cette barre de Promenthoux, d’une moraine glaciaire submergée,
la moraine d’Yvoire, et nous aurons alors à discuter l’origine
de la barre.
. Ce qui justifie l’appellation de barre que je lui ai attribuée, c’est
qu’elle fait saillie sur lé fond du lac.
Au-delà de la barre, devant Nyon, nous trouvons une première
cuvette de 76.5“ de profondeur, soit de 10.1m plus profonde que le col
de la barre de Promenthoux. La fo s s e d e N y o n est limitée au
(*) Je suis toujoursétonné du défaut de précision des géographe? quand ils indiquent
la profondeur d’une, passe ou d’un seuil sous-marin. Je trouve des données
dans ce genre : « La crête de la passe d’entrée de la Méditerranée entre le cap
Trafalgar et le-cap Spartel varie de 100 à 550m ; elle est en moyenne de 275m seulement.
» Une telle indication est absolument insuffisante. La profondeur d’une
passe est un chiffre aussi précis que l’altitude d’un sommet de montagne,' c’est
une valeur analogue à celle de l’altitude d’un col entre deux vallées. La profondeur
d’une passe est la cote bathymétrique du point le plus bas du profil transverse
de la passe, qui est en même temps le plus élevé du profil en long.
S.-W. par une seconde barre, peu saillante aussi, entre Colovray et la
pointe de Messery, avec une profondeur de 63.2m.
Une deuxième cuvette, la fo s s e d e T o u g u e s , a son fond devant
Tougues avec une profondeur de 70.4m.
(Fig. 14.) Barre de Promenthoux. 1:50 000e. (1)
La barre qui la limite du côté de Genève est devant Hermance avec
un fond de 64.5m ; elle limite la troisième fosse devant le village de
Chevran, dont le: fond est par 70.7m soit à 3dm près à la même profondeur
que la. cuvette de Tougues. Le fond de la fosse de Chevran est
à 1500m seulement de la rive gauche, à 3km de la rivé' suisse.
Un peu au nord de cette dépression, à mi-lac devant Goppet, la
carte au 1 : 25 000e dessine par une courbe isohypse fermée une petite
. ^ ®ul ce^e carte' partielle j’ai tracé les courbes isohypses avec un mètre
ê(nmistance. sur toute la partie centrale du col du détroit ; sur les bords elles
eussent été trop serrées et je leur ai donné’une équidistance de 10“.