sonde de soie appartenant à l’Etat de Zurich. Ces 4 feuilles ont été
publiées en première édition en 1874, avec courbes isohypses équidis-
tantes de 10 mètres.
Une révision de cette partie jusqu’à la frontière suisse a été faite en
1886 sous la direction du col. J.-J. Lochmann, par M. J. Hôrnlimann,
ingénieur du même bureau ;.il a reconnu d’assez graves erreurs du
lever primitif ; (*) celles-ci doivent être attribuées essentiellement à
l’emploi par M. Gosset d’une sonde très élastique en fil de soie, tandis
que M. Hôrnlimann a employé un fil d’acier dont le coefficient d’élasticité
a été déterminé avec le plus grand soin.
b Les feuilles du Haut-lac, à l’est de St-Sapborin et St-Gingolph, soit
les feuilles 456, 464, 465, 437 bis et 467 de l’atlas, ont été levées dans
l’été de 1885 par M. J. Hôrnlimann.
c Les feuilles 436, 436 bis, 437, 466, soit de St-Sulpice à Rolle, ont
été levées par le même ingénieur, en automne 1888.
d Les feuilles 443, 445, 446, soit de Rolle à Coppet, ont été levées
par M. Hôrnlimann au printemps de 1889.
e En mai 1889 il a fait de même la révision des feuilles 446 à 451,
déjà levées en 1874 par le major E. Pictet.
f Enfin les feuilles 446 bis, 436 ter, 437 bis et ter, 438 ter, 440 bis,
soit toutes les eaux françaises depuis St-Gingolph à Hermance, ont été
levées en 1887 et 1888 sous la direction de M. Delebecque, ingénieur
des ponts et chaussées de l’arrondissement de Thonon, par MM. Fa-
letti, Garcin et Magnin, agents des ponts et chaussées.
Le nombre des coups de sonde donnés pour l’établissement de cette
carte à été :
Par M. Ph. Gosset. . . . . . . 1450
» Hôrnlimann . . . ' . . . 6167
» Delebecque et ses agents . 4338
Ensemble 11955
soit en moyenne 20 sondages par kilomètre carré.
Ces levers forment la base de la carte hydrographique du lac
Léman, qui a été dessinée en une feuille à l’échelle originale. J’ai eu
f1) D’est ainsi que-la profondeur maximale trouvée en 1873 par 334™ s’est trouvée
trop forte de plus de 24“, elle n’est en réalité que 309.7“ ; c’est ainsi que les
deux entonnoirs de 9 et de 19“ au-dessous de la plaine centrale qui étaient figurés
dans la première édition des feuilles 438 bis et 438 ter. (C£ F.-A. Foret. Carte hydrogr.
du lac Léman. Aicli Genève LU, 9,1875) ont disparu dans la carte revisée.
CARTES 33
le plaisir de la présenter à la Société helvétique des sciences naturelles
dans sa session d’août -1890. (•)
La carte hydrographique du Léman est ou sera publiée :
1« En réduction photo-lithographique de la carte d’ensemble originale
à l’échelle de 1 : 50 000e, par les soins du bureau topographique
fédéral;
2° A l’échelle du lever original au 1 : 25000e dans l’atlas Siegfried,
feuilles 436, 436 bis et ter, 437, 437 bis et ter, 438 bis et ter, 440,
440 bis, 443, 445, 445 bis, 446, 447, 448, 451, 456, 464, 466, 467. Le
relief est figuré par des courbes isohypses (d’égale altitude) équi-
distantes de 10™. Dans ïes parties intéressantes, des courbes de 5™
d’équidistance sont intercalées. Les cotes d’altitude absolue sont calculées
d’après la donnée que le repère de la Pierre du Niton est à
l’altitude de 376.86™. Nous avons vu que l’altitude absolue de ce repère
doit être abaissée à 373.5™ ; il y a donc une correction générale de
— 3.4m à apporter à toutes les cotes de cette carte.
3» Dans une carte spéciale que prépare M. l’ingénieur Delebecque
au 1 : 50 000e avec isobathes équidistantes de 10m, le niveau moyen
étant RPN — 1.56™.
4° J’en ai tiré une carte au 1 : 100000e avec isobathes (courbes de
même profondeur) équidistantes de 25™ rapportée au niveau moyen
du lac adopté pour l’établissement de la carte soit à RPN — 1.56m. J’ai
obtenu de M. le colonel Lochmann l’autorisation de faire reproduire
sur l’original des cartes suisses de l’atlas Dufour le dessin des côtes et
d y introduire la figure du relief du lac. Le travail lithographique a été
fait par MM. Kümmerly frères à Rerne. Je le joins à ce volume.
5° M. A. Delebecque en a tiré une carte au 1 : 150000e avec isobathes
de 25™ sous le niveau moyen RPN — 1.56™. Elle a 'été publiée
avec un texte explicatif dans les Annales des ponts et chaussées de
France.
II. Méthode du lever hydrographique.
Les ingénieurs du bureau topographique fédéral, appelés successivement
à dresser les cartes hydrographiques des lacs suisses, ont porté
6) Arch. de Genève XXIV, 401,1890.