terminent de nouveau par des sables qui sembleraient appuyés
sur elles.
Extension des Telles sont les observations que j’ai pu faire sur l’immense
grès dans le . -, v -, , 1 ,
Marmaros et la masse de grès dont se trouvent composées toutes les montagnes
0''ne qui de'terminent la limite naturelle entre la Hongrie et la Gai î-
cie. Toutes les données que nous possédons * nous apprennent
que ces grès s’étendent partout depuis le pied du Tatra jusque
dans le Marmaros et la Bukovine. Les observations de Hacquet
et de M. Schindler nous présentent partout, dans les collines les
plus septentrionales qui terminent Tes Karpathes, au bord des
Sables dans les plaines de la Pologne, des sables peu ou point agrégés, mélancollines
avancléeess ,p lus ge/s de couc-hi es argileuses, pré,c i. sé, ment comme nous 15 I avons vu
ourcc saite. entre ]y[yS]|nioe et Boclinia, ainsi qu’entre Bochnia et Lipnika.
C’est partout avec ces sables et'ces argiles que se trouvent les
sources salées et les dépôts salifères dans la Gâlicie orientale et
dans la Bukovwe : tels sont ceux de Dobromïl, Drohobicz s
Lisovice, Delalryn, Kossow, Solka, etc., sur une ligne dirigée
du nord-ouest au sud-est, et sur laquelle se trouvent aussi
Bochnia et Villiczka. Il paraît que, dans quelques points, il y a
alternative entre les sables, les argiles, le gypse et le sel, comme
* Ces données sont dues en partie à Fichte!, qui a commencé à nous faire
connaître la Hongrie sous des rapports très-intéressans; à Hacquet, qui a ras--
semblé beaucoup de faits dans ses ouvrages : h M. Schindler, qui a publié assez
récemment un excellent travail sur la nature des terrains au pied septentrional
des Karpates y depuis Cracovie jusqu’aux frontières de la Moldavie.
Voyez Fichtel, Mineralogische Bemerkungen von den Karpathen.
Hacquet, Neueste physikalische politische R eisen, tom. m et IV; 1794 à
1796. 11 y a dans cet ouvrage un grand nombre de faits épars.
Schindler, Geognotische Bemerkungen über die Karpatischcn Gebirge.
W ien , 1815»
à Dobromil. C’est aussi, à ce qu’il parait, en quelque sorte, en- Minetais foutre
les dépôts de sables argileux et le grès à ciment calcaire que
;Se trouvent les nombreuses mines de fer qu’on exploite à Smol-
n a , Oro-w, Skole, Myzun, PVeldzicz, Rotzniatow, etc.,
etc., ainsi que dans la Bukovine et sur les frontières moldavi-
ques. Il paraît qu’ensuite, depuis ces différens points jusqu’aux
frontières de la Hongrie, il se trouve des grès à ciment calcaire, Grb i drarat
et des petites couches de calcaire alternantes, tout-à-fait sem- “lcaire'
blables, d’après les citations, à ceux que nous avons observés,
et qu’alors il n’existe plus de sources salées ni de dépôts salifères.
Hacquet et M. Schindeler citent souvent aussi des silex au
milieu de ces grès, probablement en cailloux roulés : M. Schindeler
y indique du cacholong et de l’halbopal. On retr O U V 6 G I I - Minerais de fer.
core des minerais de fer eu différens points dans cette partie ;
mais il est difficile de reconnaître bien exactement dans les citations
les variétés de grès qui les accompagnent. On cite des indices
de houilles autour de Rosochy, BaMigrocL, etc. $ ce qui Rouai«,
.est encore une nouvelle preuve que ces dépôts arenacés sont les
proion gemens de ceux que nous avons vus. Il paraît enfin que
ees grès vont s’appuyer sur un terrain de transition, d’abordT ^i61rro_
sur les frontières de Moldavie, et ensuite en plusieurs points où slUon'
l’on cite dans les roches des cristaux de quarz semblables à ceux
du Marmaros. C’est ce qu’on voit à Kriwka, à Raba, etc. Or,
les cristaux du Marmaros se trouvent dans les masses de calcaire
et de grauwacke schisteuse, et il est probable que ceux que
nous venons d’indiquer se trouvent dans le même terrain. Nous
verrons plus tard, dans les chapitres suivans, que la même disposition
de terrain se retrouve sur la pente méridionale des
Karpathes, dans les comitats de Zemplen, Ungh et Marmaros.
Enfin, pour compléter, autant que possible, d’après les dont.
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