sont peut-être -en effet-qu’un lambeau des-plateaux -basaltiques
qui se trouvent derrière elleàllest, car elle n’es t pas isoleecomm e
les buttels de Saint-Georges, de Halap, etc. C’est cet isolement
même qui établit les doutes les plus forts, et qui semble conduire
à faire admettre un. mode particulier de 'forma lion, une
éjection de matières volcaniques à travers les sables qui couvraient‘
cesbasffonds. Cette hypothèse, car c’en est une, puisqu’on
ne peut l’appuyer que sur un petit nombre de faits et
d’analogie , laisse moins d’e difficultés à résoudre que celle où
l’onadmettrait que toutes ces buttes sont’les restes d’une grande
mÉaSse'de basalte qui couvrait'toute la plaine. ( l’article
Basalte, dans le tome III. )
„ , ,. Les buttes de Szigliget, qui se trouvent à l’ouest de celle de
Tuf basaltique 0 0 1 n / J de Szigliget. ’Badadtson, et qui en sont séparées pat- une la'rge vallée, dont
-de-fond est ’un marais difficilement praticable dans la saison ou
je me trouvais, ne présentent plus de baSalte, domine 'celle
dont nous Venons de parler. Ces buttes sont au nombre de’trois,
qui-se réunissent par leur "pied/ét’ forment un petit groupe au
bord du lac. Toutes trois sont composées de 'tuf -basaltique,
’assez semblable à celurde Misfee ,p. 448, qui1 renferme dés ftàg-
mens de scories plus ou moins- distincts et ’plus Ou moins vdlü-
mineux, et dont le ciment est en partie "calcaire.'©my ’trouve
aussi quelques fragmens de grauwaebes’schisteuses, 'OU’peut-
être de scliièferthon, de couleur noire ; et, 'ce’qui est le plus
remarquable, c’esrque ni l’une ni l’autre- de-ces espèces de ro-
ches ne se trouvent, ;à ma connaissance,1 dans la contrée. La
masse de- ces tüfe ‘est, en général, stratifiée* en- couches qui plongent
au sud, sous l’angle d’environ 30d ; mais, vers le sommet
de là butte, où se trouvent les restes du château de Szigliget, les
couches plongent au nord-nord-est sous l’angle d’environ 50 .
Les restes de ce château,.qui a dù être assez considérable, produisent
dans Je paysage un. effet assez, pittoresque : on les aperçoit
de tous côtes; mais ils n’.offrent que quelques pans, de murailles
, la moitié d’une tour, et quelques.; petits caveaux. : du
sommet on a, dit-on, une vue magnifique sur toute la contrée ;
mais le ciel était brumeux lors de mon; excursion, et j’ai à peine
aperçu autour de moi quelques-unes des buttes; basaltiques .les
plus rapprochées.
J avais forme le projet, en sortant de Szigliget, d’aller à.Kesz- Exc“r!ion
thely, chez le comte Festetits. On m’avait assuré que le marais
était encore praticable entre Szigliget: et Ederitz; mais.j’appris
au village que depuis trois jours il nietait plus possible de. le
traverser : aucun paysan ne voulut se charger de me conduire,
et je fus obligé-de remonter jusqu’à Tapolcza pour reprendre,
la chaussée. On n’a, pendant long-temps sur cette route, aucune
observation a faire , parce que le chemin est; tont-à-fait: en
plaine. La masse des montagnes qui font suite à celles.de Beszi,
et qui forment la droite de la, grande vallée., était encore très-
éloignée du chemin, et d’ailleurs était en ce moment ensevelie
en grande partie dans le brouillard. Ce n’est qa’après. longtemps
que le chemin s’en rapprocha assez pour me permettre,
malgré la pluie qui venait de commencer, de visiter les premiers
escarpemens que j aperçus. Je trouvai encore le calcaire magné- Calcaire
sifère, comme àîReszi; de sorte qu’il paraît que toute.la masse ^ *
de la montagne en est composée. C’est le même calcaire qu’on
retrouve avant d’arriver à Me&zàs. Gjorog, dans, las-, collines
sur lesquelles passe la route : il est: brisé:en petits* fragmens,
comme dans les collines des environs de. Bude. Au-delà de. ce
point, cm rentre dans une petite plaine: an. bord du lac., et yer&
laquelle les montagne qu’au laisse au.nord .s’abaissent en pente.