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des mers. Il s’y trouve une petite auberge pour les voituriëïs.
Toute la pente des montagnes qu’on a parcourues jusqu alors,,
est couverte de bouleaux et de noisetiers; ceux-ci se retrouvent
encore au sommet; mais k peine a-t-on commence a descendre
sur la pente opposée, qui se trouve tournée au nord,
qu’on ne rencontre plus que des sapins qui se prolongent jusqu’au
fond de la vallée. On rencontre encore quelques mica
schistes qui présentent leurs tranches sur la pente de la montagne
; mais bientôt on arrive de nouveau sur des débris plus
ou moins mélangés de sables, et analogues k ceux que nous
ayons vus en quittant Jolsva. On poursuit ces memes débris
jusque dans la vallée de Csetnek, et on les retrouve encore sur
la pente des montagnes par-dessus lesquelles il faut encore passer
pour arriver k Aisé Sajo. Ce n’est que vers l e ™ e t , qui
est un peu. plus bas que Hradek, et k environ 560= métrés de
hauteur *, qu’on trouve le micaschiste en place : on le voit enrôle
percer çk et 1k jusqu’k ce qu’on arrive au bord du Sajo, ou
les montagnes en sont entièrement composées,
... . Mon b u t, en passant par Also Sajo ( Szïana, escL ) , etai e
É Ê Ê Ê k Tisiter k s mines de mercure qu’om connaît surtout par la rela-
" d o n * Bructoan»**,« don. pna d 'a n .« « on. dep.»
* 6 Août 1818. iH
Sommet entre Also. §S}®f Hautes* du baromètre............... • •
et Csetnek, { Température. . . . . . . . . . . . H*
à 9 heures du matin, l Beau temps.
f Hauteur du baromètre................... i B I
Observatoire de Bude, Y Temp&ature du mercure. . g g
entre 7 heures a midi. \ , ® *
( Beau temps.
« Bruckmann. Relatim vep-den Zin.wb.er m d Queuhilber Qryjten, çu
Szlana in nieder Hungarn.
Mresla lier Sammlung, 1726..
cette époque. Ces mines m’intéressaient particulièrement, en ce
qu’elles devaient présenter le mercure dans un terrain d’une
formation beaucoup plus ancienne que celui où il se présente
le plus communément. C’est en effet k la partie supérieure de la
formation de grès rouge ( Roth liegende), ou même dans la
masse des calcaires qui recouvrent ces grès, que le mercure se
présente dans le Palatinat et dans le duché de Deux-Ponts, en
Carniole, en Espagne et même dans le Nouveau-Monde. Ce métal
y tient exactement la place des minerais de cuivre (Kupfer-
schiefèr ) dans le pays de Mansfeld, et se trouve accompagné
de roche schisteuse ( Bituminoser mergelschiefer) exactement
de la même nature. Au contraire, k Szlana c’est au milieu des
micaschistes que le mercure se présente, et dans un terrain que
tout indique appartenir aux formations les plus anciennes.
Les roches qui constituent les montagnes aux environs de varias™ des
C i -, -, -, . i i * roches environ- ozlana sont des micaschistes de couleur grise., dont le mica est
extrêmement doux et onctueux au toucher , de sorte que la roche
passe aux varie'te's qu’on a désignées sous le nom de schiste
talqueux ( Talcschiefer, Wern. ; Stéaschiste, Brong. ) *, Ce
sont les mêmes roches qu’on rencontre dans l’intérieur des travaux,
où les couches que l’on voit distinctement plongent au
sud-est, sous l’angle de 45 k 60 degrés. Les minerais forment des
amas lenticulaires plus ou moins étendus au milieu de ces roches;
ils consistent principalement en mercure sulfuré ou cinabre,
accompagné de mercure natif, qui se trouve quelquefois en assez
graude quantité , de mercure argentai, de cuivre gris mélange'
nantes.
Schiste tal-
queux*
* C’est ipour cela que M. fësmarck désigne ces roches sous le nom de Tpdcschiefer.
Voyez -Kurze Besùhreibung 9 pag- 190«