sûrement plus fin, et forme alors un vrai feldspath compacte,
Caractères qui sert de base au porphyre. La matière charbonneuse est
de I’anlhracilc. A # i «/ • a "U *11 un anthracite, très-difficile à brûler, extrêmement brillant,
très-dur, qui se divise en feuillets plus ou moins e'pais, et dont
la poussière a éminemment l’odeur de celle du charbon de
bois. Au milieu de la masse se trouvent des nids lenticulaires,
minces et plus ou moins e'tendus, d’une matière siliceuse, très-
dure, colorée en noir par le charbon, et traversée par des petites
veines de chaux carbonate'e ferro-manganésifèrè ; c est un
Silex silex charbonneux auquel les mine'ralogistes allemands donne-
ckatboimcui.r a j e i l t |$ | jm doute, à cause de ces caractères, le nom de Kiesel-
schiefer *. Ailleurs ces mêmes nids ne présentent qu’une matière
terreuse assez tendre, colorée également en noir, et remplie
de petits feuillets très-minces d’anthracite.
„ C’est dans ces nids et surtout à la séparation des petites cou-
Portions * _ . i ' î ic végétaux cJ,es „U’JJS présentent, que j’ai reconnu des portions de charbon
de bois qui ont une texture fibreuse, et semblent être des frag-
mens de végétaux herbacés carbonisés. Quelquefois, mais plus
rarement, on y voit des empreintes végétales bien distinctes,
analogues à celles que pourraient laisser des roseaux; j’en aire-
cueilli moi-même d’assez bien caractérisées, pour ne laisser
aucun doute, et j’en ai vu de fort belles dans les collections
de Freyberg.
Mattère qui sé- j La masse principale qui sépare les différentes couches d’anpare
les coaches.
Combustibles. -______ ___ ______________________________ -------------------------- 1 -------- ------- — - ■ -
Poudingue.
* Je n’ai jamais adopté le nom de Kiesrlschi(j(;r pour désigner les matières
siliceuses auxquelles on l’a souvent d®nné. Ce nom me parait devoir être réservé
à la roche schisteuse , qu’on trouve intercallée dans le terrain de schiste
argileux, et à laquelle Werner appliquait directement ce nom.
thracite, estun véritable poudingue parfaitement distinct ( Stein
Kohlen Conglomérat, Werner, poudingue argiloïde,
Brongniart), dont la pâte est une argile colorée en noir,par des
portions plus ou moins fines de matière charbonneuse. Les fragmens,
ou plutôt les cailloux roulés, qui s’y trouvent empâtés,
sont tous des roches primitives; ce sont des micaschistes quarzeux
à feuillets ondulés et des quarz micacés : ils sont, le plus souvent,
de très-petites dimensions, mais quelquefois leur volume
est au moins d’un pied cube. Je n’ai pu remarquer nulle part le
moindre fragment de porphyre d’aucune espèce.
Auprès des couches dë charbon, on trouve des couches de G.«
• v » , , i n . . Charbonneux; matières roulees, beaucoup plus nues, schisteuses, composées
d’argile et de sable quarzeux, mélangées d’une grande quantité
de mica: ce sont de véritables argiles schisteuses, (Schieferthon
Werner), et des grès schisteux charbonneux (Kohlensand-
schiefer ) , tout-à-fait semblable à ceux des houillères. La
matière charbonneuse qui les colore est plus ou moins abondante.
Au-dessus de la massse d’anthracite et des poudingues à pâte
noire qui la recouvrent, on voit une masse de roche d’un aspect
tout-à-fait différent, et qui, comme nous l’avons déjà dit, peut-
être prise, au premier moment, pour un porphyre altéré. Cette
masse, qu’il est difficile de bien voir dans les galeries, tant à
cause du boisage, que parce qu’on est entré latéralement sans
la traverser, peut-être étudiée dans tous ses détails, dans un
puits de recherche qu’on a creusé depuis quelque temps. Elle
présente, dans sa partie inférieure, et au milieu d’une pâte que
je décrirai bientôt, des fragmens anguleux de gneiss porpliy-
roïde, quelquefois d’un grand volume, qui renferme des noeuds
de quarz hyalin bleuâtre, et des noeuds de feldspath blanc,
Caractères des
roches qui re—
couvrent le
dépôt.
Fragmens de
gneiss qui s’y
trouvent*