Excursion far
la route
de Veszprim.
P/alcau basaltique
deDiszely.
Calcaire
parisien.
Grès à lignite.
nous dirigeant au sud-sud-est à travers les bois; nous rejoignîmes,
en vingt minutes, la route de Sümegh, et demi-heure
après, nous arrivâmes à Tapolcza,où les gens commençaient à se
re'veiller. Tout le fond de la plaine, dans cette partie, est forme'
de sables et de cailloux roules quarzeux; on trouve, à la surface
du terrain, beaucoup de fragmens du calcaire coqùillier
que nous avons de'crit comme ayant quelque analogie avec le
calcaire parisien de Pest.
Je pris alors la route de Veszprim pour visiter divers plateaux
que j’avais aperçus dans cette partie. On laisse à' la droite
la montagne basaltique de Csobancz, derrière laquelle se trouvent
plusieurs petites buttes de sables. Au-délà du village de
Diszely, on voit, au sommet le plus èlëvé de ces buttes , un
petit plateau de basalte, qui, selon toute apparence, repose sur
le sable. Ces collines se prolongent par des ondulations successives
jusque vers Monostor Apati , et se terminent par des
buttes où l’on trouve encore du calcaire rempli de bucardes ou
ve'ne'ri cardes.
Après avoir dépassé Monostor Apati, en se dirigeant vers
Kapoltz, le pays se resserre, et on marche alors dans une vallée
assez profonde, entre deux chaînes de montagnes toutes
boisées. A la droite de la vallée, on trouve des sables et des
grès qui paraissent aller s’appuyer au nord sur le calcaire ma-
gnésifère qui constitue les plus hauts sommets ; à la gauche, la
montagne, plus escarpée, ne présente que des sables jusqu’à
son sommet, où l’on trouve du basalte qui parait former un
plateau, étendu du sud-ouest au nord-est; mais la végétation
est assez forte dans cette partie, et on ne voit que quelques
alïleuremens de cette roche. Il paraît, à cause de l’uniformité
du plateau, que c’est la même qui s’étend au sud, où nous la
verrons près de Kôves Kallya, et au nord-est, où on la voit
distinctement au-dessus de Kapoltz. La route côtoie la pente
droite de la vallée, où, pendant quelque temps, on ne trouve
que du,sable; la surface du terrain présente des fragmens plus
ou moins gros de calcaire magnésifère, qui sont tombés des
hauteurs. Vingt minutes avant Kapoltz, on voit au bord de la
route un petit escarpement, où, sur une masse de conglomérat
assez grossier, formé de cailloux roulés de quarz et de silex,
réunis solidement par un ciment calcaire, on observe une couche I Calcaire JL ' a pâmâmes,"
assez épaisse d’un certain calcaire jaunâtre, extrêmement Compacte,
à large cassure conchoïdale, qui est toujours un peu siliceux,
et qui renferme des petites coquilles univalves, dont on
voit seulement l’empreinte et le moule, et qu’on peut soupçonner
de se rapporter au genre paludine. Ce calcaire parait servir
de pâte au poudingue sur lequel il repose ; on peut même soupçonner
que la partie dépourvue de cailloux roulés n’est qu’un
amas au milieu de la masse générale. Cette roche est recouverte
par des sables dont la présence est peut-être due à la destruction
des sables anciens qui se trouvent plus haut, et à leur
transport par les eaux.
A peu de distance de là, dans un petit ruisseau qui descend Plafeanx basa!-
du nord, on trouve sur la pente du terrain une grande quan- iLpoitzet
tité de basalte. Le sommet de la montagne en présente un plateau
qui se prolonge à l’est et au nord jusqu’au bord de la vallée
où coule le ruisseau qui descend de Dorogd à Kapoltz. En traversant
cette montagne de l’autre côté sur la pente opposée, on
voit assez clairement que le basalte repose sur le sable que
l’on retrouve encore en descendant ; la surface du terrain est
couverte de blocs de cette roche, et on en retrouvé jusque
dans la plaine. Au nord de cette butte, à l’ouest de Dorogd, se
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