ches, qui sont un peu schisteuses, semblent plonger vers 1 ouest,
et par conse'quent passer au-dessous de celles dont nous venons
de parler. On retrouve partout, en descendant, ces especes e
sables, qui sont plus ou moins terreux ; mais, en arrivant a une
petite vallée qui descend du nord, un peu avant le village
de Bakta, on trouve, dans une butte que l’on aperçoit devant
Autre roche une autre roche arénacée, aussi [quarzeuse , beaucoup
.r^scMs. ^ ^ ^ de C0UieUr noire, très-schisteuse,
Kiesehchieter. de pelite8 paillettes de mica couchées entre les feuillets,
et qui ressemble beaucoup à certaines variétés de grauwacke
schisteuse. Cette roche, dans quelques parties, devient extrêmement
fine, très-compacte, et tout-k-fait homogène, e e ren
ferme alors, entre ses feuillets, des nids plus ou moins considérables
de kieselschiefer noir ou gris-verdâtre; il semble qu 1 y ait
passage entre cette substance et la roche arénacée. En remontant
Grauwacke un peu la vallée vers le nord, on trouve des grauwackes schis-
'5 Ü- teusesjbien caractérisées, de couleur rouge, tout-a-fait semblables
aux variétés que nous avons vues kHerrengrund,!. . page
432 : elles alternent avec du calcaire subsaccaroïde, de couleur
rouge, blanche, grise ou noirâtre, et quelquefois mélangé de
madère verdâtre, analogue à celle que nous avons vue précédemment
dans les amygdaloïdes de Neusohl, t. I.ei page 441.
11 paraît que les roches arénacées qui renferment des nids de
kieslschiefer reposent sur la masse de grauwacke schisteuse
et calcaire , et l’on voit assez bien la superposition dans la
vallée que nous venons de citer. On pourrait d’après cela soupçonner
que ces roches représentent les grès quarzeux et les calcaires
remplis de nids siliceux, qui se trouvent au-dessus des
grauwackes, k l’extrémité des terrains intermédiaires, comme
nous l’avons déjà vu k Neusohl, page 474, et comme nous le
verrons encore dans la masse du Tatra, chapitre XI ; seulement
le calcaire aurait manqué, et ne serait indiqué que par les matières
siliceuses : dans ce cas, on pourrait peut-être considérer
les premiers dépôts arénacés quarzeux, que nous avons trouvés
en sortant de Sirolc, comme appartenans au terrain de grès
houillier. Mais toutes ces idées sont fort problématiques ; il est
difficile de dire quelque chose de positif k cet égard, puisque
ces masses ne sont point recouvertes, et qu’il serait bien possible
aussi qu’elles ne fussent que des variétés de grauwacke schisteuse
; cependant il est évident ici qu’elles se trouvent k l’extérieur,
et je n’en ai point vu qui fussent en rapport direct avec
les grauwackes.
Après avoir dépassé ces masses d e roches arénacées, on trouve, Congiom&„s
auprès du village de Bakta, des dépôts de conglomérats pon- ponceul
ceux, plus ou moins triturés, et en général peu solides. Us renferment
des bois opalisés qui ont conservé tout leur tissu ligneux
et leur couleur. Ces dépôts se prolongent, par des collines basses,
jusqu’à Erlau; ils paraissent s’étendre sur les deux rives
de la rivière et former les collines basses qui bordent la grande
plaine dans cette partie; au-dessous d’Erlau, ces conglomérats
renferment une multitude de blocs de ponce, assez gros, et
quelques blocs d’obsidienne passant à la ponce. Peut-être est-ce
de ces conglomérats que provenaient les fragmens de pechstein
que M. Townson a rencontrés en allant de Kompot ( dans la
grande plaine ) k Erlau, et avec lesquels on avait raccommodé la
route. Ce voyageur dit qu’il a vu le roc d’où ils avaient été détachés
, et qu’il formait un lit ; mais il ue dit pas dans quoi ni
comment il était placé. le n’ai pu trouver ce roc dans la petite