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 couche plus  comp a cte , intercalée en tre  deux  autre s  de m a tiè re   
 tufacée,  remplie de  cavités irrég u liè re s,  cylindriques ,  to rtu e u ses  
 e t stalactitiformes ,  page 384. E nfin, u n   troisième d ép ô t,  qui  
 p a ra it  plus  co n sid érab le ,   constitue  les  collines  q u  on  observe  
 au-dessus  de Y ieu x -B u d e ,  a u   p ied   des  hautes  montagnes  qui  
 se  tro u v en t  à  l’ouest. C e lu i-c i  présente  des  tufs  calcaires trè s -  
 compactes  e t  trè s -d u rs ,  su rto u t  dans  la  p a rtie   su p é rie u re ,  o ù   
 ils  offrent  aussi  des  cavités,  irrég u liè re s,  tan tô t  vides ,   tan tô t  
 remplies  de  calcaire  sp a th iq u e ,  qu i  y  lest  sans  d o u te   p a rv en u   
 p a r infiltratio n  ,  page  394. 
 J ’ai  cherché   à  ré u n ir  to u te s  ces  observations ,   assez  compliq 
 u é e s , dans quelques parties de la grande co u p e ,  pl. V I,  fig. I ,   
 qui se compose de  plusieurs  coupes  partielles d u  tel ram en  d if  
 férens  lieux. Mais en réunissant les faits analogues ,  en reg a rd an t  
 comme dépendans  de la  même formation ,  les  dépôts q u i tie n n 
 e n t géologiquement la même p la c e ,  quo iq u ’ils p ré sen ten t souvent  
 d ’assez grandes différences minéralogiques, on a rrive à une  
 composition minérale b e aucoup m oins compliquée que n e  semb 
 len t  l’en tra în e r  les  détails  dans  lesquels  nous  sommes  entrés.  
 C’est  eette  composition  présumée  q u e  j’ai  représentée  dans  la  
 coupe  id é a le , fig.  7. D ’après  cette  manière  de  v o ir ,  q u e   je  ne  
 donne ici q u e  comme u n e  opinion qu i m e pa rait assez p ro b a b le ,  
 le  te rra in  d e  la co n tré e  de Bude se  composerait des  formations  
 • suivantes  : 
 1° L e   calcaire des montagnes d e  Dotis ,  que je  soupçonne devoir  
 servir de base  à to u s les autre s d é p ô ts , chap.  x v i i . 
 2° L e   grès h o u ille r que rep ré sen ten t les grès quarzeux  q u ’on  
 voit  sur  la   ro u te   de  R o v a e s i,  e t  à Buda-Reszi,  où  il  est  trè s -  
 p ro b ab le  q u ’il s’enfonce sous le  calcaire magnésifère, page 599- 
 5° L e   calcaire magnésifère  dans leque l il faut p e u t-ê tre   com- 
 CONTRÉE DE TEST ET BUDE.  443 
 p re n d re  une  grande partie  des sables  c alcaires, dans  lesquels  il  
 se  décompose  jo u rn e llem en t,  page  384  e t  397. 
 4°  Un e   masse  calcaire  q u i  appartiendra it  à  la  p a rtie   infé-r  
 rieu re   d u   J u r a ,   et  dans  laquelle  se  tro u v era ien t  compris  les  
 dépots  suivans : 
 a  L es calcaires que nous  avons observés  à Sari Sap ,  en tre  le  
 calcaire magnésifère et le grès à  lignites, page  406. 
 b  L a   roche argilo-siliceuse d u  B loksbe rg, q u i, p a r  les débris  
 organiques  q u ’elle  renferme ,  parait se ra p p ro c h e r aussi d u  calcaire  
 d u  J u r a , e t qui pa rait reposer su r le  calcaire magnésifère,  
 page  587. 
 5° L e   nagelflue e t  la molasse,  que  j’ai souvent désignés sous  
 le  n om   de  grès à lig n ite ,  pa rce  q u e  ce  combustible est  caractéristique  
 en H o n g rie ,  e t  dans  lesquels  je  comprendrais  : 
 a  Les  grès micacés,-plus  o u  moins  a rgileux,  dans lesquels  le   
 lignite forme des amas plu s ou moins é te n d u s,  page 406. 
 b Les  dépôts  de  sables  et  de  cailloux  roulés  q u a rz eu x ,  qui  
 font suite à ces g rè s,  e t q u ’on tro u v e  dans  les  plaines de  Zsam-  
 b e k ,  Biske, e tc .,  e tc ., chap. x v i i . 
 c  L es  conglomérats  formés de  cailloux roulés d e  calcaire magnésifère, 
   mélangés  quelquefois  de   cailloux  de   q u a r z ,  e t  q u e   
 nous avons vus  su rto u t à R o v a e si,  page 402. 
 d  Les grès d o n t la partie inférieure  renfe rme  des fragmens d e   
 calcaire magnésifère,  où se tro u v e  mélangé le même  calcaire  en  
 poussière disséminée,  e t d o n t la p a rtie   su p é rieu re  renferme  des  
 coquilles marines tout-à-fait semblables  à  celles de  la formation  
 su iv a n te ,  avec  laquelle  on  doit  p e u t-ê tre   ré u n ir  ces  derniers  
 d é p ô ts, page 403. 
 6°  L e   calcaire  parisien  coquillier  ,  que  l’on  voit  en  g ran d   
 nom b re   d ’endroits  reposer  su r  les  grès  à  lignites  p ro p rem e n t